Les épreuves, ça arrive à tout le monde, mais même avant que çela ne m'arrive je voulais poster sur le Père Guy Gilbert..et Noël et sur Jacquot, puisque c'est chez lui que j'ai connu le Père Guy Gilbert.
Un coup dur, par voie de conséquence me prive d'une chose si important et je suis tellement en colère et révoltée que (si je le faisais plus souvent ça irait mieux) :
j'ai spontanément fouillé dans mon passé comme ça, comme pour savoir qui je suis, qui j'ai été, et je suis revenue à une prèriode très diffiçile mais très belle de ma vie lorsque en proie aux dificultées, j'ai rencontré Jacques Lesage de la Haye et de m'en rappeller me donne de la force, enfin j'espère. J'en parle peu pour deux raisons : Il y à beaucoup d'affectif dans cette pèriode de ma vie et parce-que les gens, la plupart ne savent pas, sont bourrés de préjugés. Ils n'y à pas que les gitans qui sont l'objet de préjugés, certains gadjos aussi!
Mais si tous les taulards étaient comme Jacquot....la terre se porterait drôlement bien!
Parce-qu'on lui en à mit des batons dans les roues losqu'il à voulu s'en sortir en prison! Cela n'est pas spécifié dans le lien wikipedia. Mais là il s'agit d'ancienne conditions de détention qui n'existent plus maintenant, c'était autre chose. Et ce n'est plus la même déliquance.
Mais qui est Jacquot justement ?
Jacques Lesage de la Haye :
Photo actuelle

Lorsque j'étais étudiante en psycho à la fac de Vincennes, j'ai eu Jacquot comme prof.
Lorsque j'ai choisis son cours, je me disais, car j'étais encore révoltée (j'avais eu ma période révolte et anar lorsque j'étais encore mineure, mais quelque chose de non structuré, de l'anorexie je passais à une forme de déviance, et j'ai connu les tribunaux, scandale dans la famille!)
donc je me disais "voir qui c'est celui-là qui parle de la prison! Encore un intello ?" Je suis rentrée dans la salle il y avait du monde aglutiné, et en provocant (je forçais un peu) j'ai lançé : " Qui c'est le prof ? ". Un homme au cheveux bruns, longs, en blouson de cuir s'est retourné, avec un sourire amusé et m'a dit d'une voix immensement douce : " Le prof c'est moi..."
Puis lorsque nous nous sommes assis, il s'est présenté : "Je m'appelle Jacques Lesage de la Haye, j'ai fait onze ans et demi de prison à la Centrale de Caen. Je suis psychologue clinicien et lutte contre toute forme d'enfermement et contre les conditions d'enfermement" etc....
C'était tout à fait ce que je voulais entendre!
Le temps s'est écoulé, il y à eut des changements et j'ai été vécu ensuite avec lui une histoire d'amour pendant plusieurs années. Et même après lorsque j'avais quité Paris.
J'ai fait partie du groupe Marge mais comme je n'était pas d'accord sur tout, on m'appelait gentillement " la marginale de Marge". Je n'ai pas le temps de fouiller dans mes cartons (je dois faire face à des problèmes administratifs importants) , j'ai plein de photos de Jacquot et une où je suis devant un mur qu'on avait tagué : " Marge ou crève! "
J'ai été au C.A.P. Comité d'action des prisonnier ( tous les gens cités dans wikipedia je les ai connus, j'y étais)où les femmes de taulards prenaient un peu la parole et où l'on dénonçait les conditions d'incarcération.
D'où venait ma révolte ? De problèmes familliaux et de prise de conscience sociale dont la déportation (j'en ai un peu parlé mais ici jamais je ne pourrais dire à quel point à une pèriode cela m'a bouleversée avec des cauchemars récurents), révolte que j'avais dépaçée sur la prison et l'Hopital psychiatrique, puis plus tard à Amnesty Internationale.
Mais elle venait de plus loin encore...

Lorsque j'ai connu Jacquot je traversais une pèriode noire de ma vie à Paris, car l'angoisse avait déjà commençé à prendre place. Je peux dire sans aucune exagération pour qui à lu " Les mots pour le dire " de Marie Cardinale, que si vous laissez l'angoisse et enlevez les saignements, vous me voyez. Jacquot en sait quelque chose et je pèse mes mots.
J'ai évité l'HP grâce à deux amies psychologues qui m'ont hébergée, car même Jacques se senti démuni à un moment.
J'étais complètement déstructurée par l'angoisse.
Une précision sur l'angoisse : L'angoisse ce n'est pas de la peur, cela n'à rien à voir.
Si on vous met un revolver sur la tempe, vous avez peur, c'est normal - j'ai vécu cela chez Jacquot,
entre autre, en effet, nous êtions deux femmes, une nuit, à résister à un toxico qui avait fait irruption avec un flingue chargé et pas avec des balles à blanc...Nous n'avons pas ouvert le coffre où il y avait des succédanés de drogue ou de la drogue "confisquée" et ce pendant des heures. On attendait Jacquot. On risquait notre vie, l'individu en manque pouvait pêter les plombs à tous moments mais on n'à pas cédé. Ce fut très long...j'étais exténuée. Voilà les aléas de s'occuper de toxicos ou délinquants à domicile...Pas façile..
.
Tandis que l'angoisse : Vous pouvez être tranquillement chez vous et tout à coup une panique vous tombe dessus, avec tachychardie etc... sans cause extèrieure..
A côté de cela j'ai vécu auprès de Jacquot une histoire
que je n'ai plus jamais vécu avec un autre homme. Une harmonie et une véritable osmose. Très rare. ... Je ne veux pas en dire plus mais Jacquot est une personne extraordinaire, un battant, un être généreux. Pendant son incarcération, quelle opiniatreté à vouloir s'en sortir, à survivre dans les conditions carcérales où il était, avec ses prises de conscience et le désir de faire passer son message! Il à éprouvé des souffrances morales épouvantables et pourtant à tenu bon. Je n'aurais sûrement pas eu sa force à sa place! A sa sortie, à domicile, il à prit en charge des sortants de prison et des toxicos.
Lorsque j'ai commençé à sortir de la névrose d'angoisse-panique et que j'ai commençé une analyse freudienne/lacanienne, j'ai pu vivre plus librement ma relation avec lui et ce pendant plusieurs années. ..
Mais justement, à travers lui et d'autres, j'ai ressenti très fortement l'étouffement de la prison et cela m'a marquée
à vie. C'est pour cela que j'en parle quasiment jamais. Je résume vraiment là, mais j'avais envie d'en parler aujourd'hui...
Le mémoire en licence et maitrise de psycho que j'écrivis plus tard, avec mes tripes, et que j'avais intitulé " La détèrioration affective et sexuelle par l'univers carcéral et ses conséquences " avec, sur ma demande, un petit témoignage de Jacquot : " Sadisme pénitenciaire et desertion sociale " avait eut l'effet d'une bombe à la fac. Des profs m'ont dit n'avoir jamais lu un mémoire comme ça, que c'était du vécu (entendons " vécu" par empathie), que cela aurait mérité plus d 'esprit de synthèse etc.. Mais il à plu ! Plusque cela, le message était passé. Il l'on preque tous lu. Ils me l'ont dit. Tant mieux..
Et un jour j'ai vu arriver chez lui un curé pas comme les autres,
style Leo ferret, cheveux longs, blouson de cuir, étonnant, et Jacquot m'a présenté
le Père Guy Gilbert!
Chrétiens vous nous avez volé Noêl !
J'ai retrouvé la bonne vidéo ( importante ! ):
Père Guy Gilbert : témoignage de vie par e-ostadelahi-fr
Il fallait bien que Jacquot et le Père Guy Gilbert se rencontrent! C'était inévitable. Et si Dieu n'existait pas vraiment dans la vie de l'un, peu importait : Ils avaient tous les deux le même idéal, la même aspiration vers la justice et l'amour et l'entraide de l'autre.
Quand à moi, si j'avais tourné le dos à la religion, et cela durera encore longtemps, aucune importance aussi, je savais confusément que Dieu n'était pas loin, même de Jacquot. D'ailleurs lui-même parle d'amour de l'autre, il emploi le mot amour...
Si à l'époque j'admirais le Père Guy Gilbert, je ne peux pas dire que je l'ai rencontré souvent, mais je savais ce qu'il faisait. C'est plus tard que je le re-découvrirais et en Septembre de cette année, c'est récent, lorsque je je passerais une semaine en famille en Ardèche, il me sera d'un grand secours! En effet, il y avait une petite bibliothèque dans un coin de ma chambre et presque tous ses livres. Je les parcourerais pour décompresser (même si j'en ai chez moi) car l'un des membres de ma famille qui va tous les dimanche à la messe...mais c'est courant cela.. aura un discours tellement raciste sur les étrangers (décidement) que je retrouverais quotidiennement mon îlot Guy Gilbert. Véridique!
Le Père Guy Gilbert comme le Père Brune à souvent été critiqué pour diverses raisons, bon.... Moins que le Père Brune cependant dont le message dérange différement mais plus je pense.
C'est facile de critiquer des gens qui s'engagent totalement envers les autres. La critique est aisée... J'ai envie de dire aux gens : Faitez d'abors comme eux et parlez-en après!
Noël :
Les repas de Noël en famille où les gens boivent trop et s'engueulent, qui finissent presque en tragédie, j'ai connu cela pendant des années. J'en savais d'avance le scénario. A ce moment là ressortent tous les reprochent, les rancoeurs, les larmes, s'entendent les claquements de porte...les gens déraillent complètement.
Je ne suis partie qu'une seule fois : Lorsqu'un membre de la famille, pharmacien aisé, à fait comme Serge Gainsbourg : Bien callé dans le canapé près de l'arbre de Noël, il à brulé un billet de 50O,00 francs, par défi ! J'aurais voulu que le sapin suive le mouvement..
J'ai dit que je voulais rentrer chez moi j'ai laissé tout le monde en plan mes parents avec, et sa soeur m'a raccompagnée. Prise entre deux feux elle m'a dit cette phrase " Tu n'as pas eu tord "
Cette anecdote : C'est pas du tout le message du Christ, on en est loin! En tous cas c'est le message de la connerie, qui n'à qu'un seul avantage, la connerie humaine, comme chacun le sait, c'est de donner une idée de l'infini...Allez, on rigole avec le Père Guy Gilbert ?
Joyeux Noël à tous! Surtout pour ceux pour qui cette Fête, devenue bien trop commerciale,
à un véritable sens.
Suite Noël 2010 :
http://fleurdecorailpassiongitane.blogspot.com/2010/12/4-cadeaux-du-pere-noel.html
Lien précédent où je parle déjà de l'angoisse (et du paranormal) :
http://fleurdecorailpassiongitane.blogspot.com/2008/11/1-le-coeur-dune-mre-le-paranormal-3.html
et de la psychnalyse (Jacques HASSOUN) et du flamenco :
http://fleurdecorailpassiongitane.blogspot.com/2008/06/1-flamenco-flamenco-coeur-artificiel.html