dimanche 2 novembre 2008

1. Le paranormal 3 : Le coeur d'une mère


(Ma mère à 16 ans)

La mort à toujours été la grande affaire de ma vie... et pour cause!
Entre les non dits et les secrets bien gardés, les questions interdites, les injonctions de ma mère au coucher et ceci pendant des années : "Et n'oublie pas : Fais une prière pour ta maman du ciel!" qui tombait comme un couperet,
sans explication...Entre une culpabilité confuse et une interrogation sans réponse, un désir d’aimer cette dame sur cette photo sur ma table de chevet et la sensation de lui trouver tantôt un air sévère tantôt un air affable, ou triste…
Jusqu’à ce qu’à l’âge de dix ans j’exige vraiment la vérité et je l’apprenne. Ma grand-mère m’en dévoilera plus par la suite, cela ne commençait pas très bien....

Mon histoire n’est pas unique je le sais.

Mais aux dates où l’on fête les « morts », j’avais envie de rendre hommage à celle qui m’a donné la vie au prix de la sienne.
Je suis née un trois novembre, demain c’est mon anniversaire… mais chaque anniversaire à toujours un arrière goût de mort.

Limoges 2004, sur sa tombe. Il y à une plaque où j'ai fait inscrire il y à longtemps :

Tu es morte en me donnant la vie,
mais tu vis toujours en moi.
Ta fille.



A Limoges, une jeune femme nommée Jeannine Caulier. épouse Vaquié. à sept mois et demi de grossesse, s’écroule sur le plancher de son appartement. Elle réussit à se traîner vers la porte pour appeler les voisins. Elle est transportée d’urgence à la clinique Jean Péticourt tenue à l’époque par des Sœurs.

Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir prévenu le professeur Pontonnier, dont le fils exerce à Toulouse je crois savoir. Pas faute de s’être plainte souvent, de forts maux de ventre durant sa grossesse. « Mettez-vous des bouillottes chaudes sur le ventre Madame V, ça passera ».. Ma mère, obéissante, s’exécutait !
Pas un instant l’idée d’une appendicite n’à traversé l’esprit de ce ponte ? Pas un instant il n’a trouvé suspect ces plaintes, ces douleurs ?

Ma mère et une amie :



Ma grand-mère prévenue arrive le plus vite possible au chevet de sa belle-fille. Le professeur Pontonnier à les bras ballants, il les secoue de haut en bas, catastrophé, raconte ma grand-mère dans son journal intime, il balbutie : « Il ne faudrait pas qu’elle accouche maintenant, ça la tuerait ! C’est une péritonite aigüe, on a mit des drains mais le pue ne s’évacue pas ! Il ne faudrait pas qu’elle accouche maintenant ! »
Ma grand-mère va rester nuit et jours au chevet de ma mère jusqu’au bout, pendant quinze jours.

Ma « maman du ciel » aura eut une courte vie de souffrances qui plus est : Abandonnée elle-même le plus souvent par ses parents (elle attendra en vain sa mère pendant 6 heures d’affilée sur le balcon à Paris avant de prendre le train pour Limoges pour y rejoindre mon père) quand à son père à elle, pas de nouvelles non plus.
Pendant la guerre, délaissée par une mère qui trinquait au champagne avec les allemands, affamée avec son frère Guy, elle mangera dans les poubelles. Pas besoin d’aller au Caire chez les chiffonniers, elle aussi connaitra les détritus comme subsistance, et plus d’une fois. Elle s’en confiera à ma grand-mère.
Une histoire absolument sordide, dans un contexte sordide, la guerre.
Jusqu’à ce que leur plus grand frère Jean, les retrouve et les prennent sous son aile.
Je m’arrête là dans les détails, mais c’est la première fois que je dis publiquement que ma mère à mangé dans les poubelles : Et alors ?


(Ma mère enceinte de moi, travaillant à garder des enfants à Saint Jean de Luz)
On peut cliquer pour agrandir, impressionant...

A huit mois de grossesse, les contractions se déclarent : On la transporte en salle d’accouchement : Avec des kilos de glace sur le ventre, elle me met au monde, à moitié dans les vapes.
Lorsqu’on lui annonce le sexe de l’enfant, elle exulte de joie et dit à ma grand-mère : « J’ai une petite fille ! J’ai une petite fille ! » Elle veut me prendre dans ses bras, on lui ment : « La petite est fragile, elle est contagieuse : demain ! »
En fait, c’est elle qui est contagieuse : la péritonite est brutalement devenue « gangrène gazeuse », terme de l’époque, et le lendemain, le 4 novembre, sortant du délire du à la fièvre, elle s’exclame dans un dernier sursaut d’amour et de pardon : « Oh ! Mon papa ! » et expire dans les bras de ma grand-mère.
Elle avait 19 ans et demi.

Elle voulait m'appeller Lucie, en souvenir d'elle, on m'a donné son prénom.
Ce n'était pas non plus une bonne idée, mais, bon....



J’ai été extrêmement rassurée de savoir (par ma grand-mère) que ma mère m’avait désirée : Car cela aurait pu se passer autrement si elle l’avait voulu…..
De savoir que sa grossesse n’était pas qu’un accident. En effet, elle avait connu mon père pendant la guerre, lui qui était venu d’Algérie avec ses frères pour faire cette guerre et l’avait attendu même après : elle était très amoureuse de lui.
Or ma mère était belle, grande, rousse : Ce n’était pas les prétendants qui auraient manqué ! Non, elle l’aimait.

Elle que sa propre mère lui demandait de la vouvoyer devant les autres (pour qui a lu « Dialogues avec mes parents disparus « de Pierre Zimmer peut comprendre), voir à peu près cette autre grand-mère que je n’ai pas connue (qui m’a évitée plus exactement) qui ne s’occupait que de sa beauté, ses toilettes et ses amants, et délaissait ses enfants.
Jusqu’à même être renvoyée de l’armée, il fallait le faire à l’époque… !

Ma mère sur la plage à Saint Jean de Luz avec une amie :

Alors bien sûr a commencé pour moi dès ma naissance une anorexie mentale sévère avec tout ce que cela comporte : Psy en tous genre… traitements médicaux et placements parfois dans des familles car ça n’allait pas avec ma pauvre mère (adoptive), elle-même abandonnée adolescente par sa mère (cela devait être une épidémie à l’époque), et placement dans un centre à Villars de Lans pendant 6 mois « Le petit Poucet », je m’en souviens très bien. Avec échecs scolaires à l’appui. Puis j’ai connu la névrose d’angoisse panique, massive, adulte, et après avoir été recueillie par deux amies psy, ce qui m’a évité le pire, j’ai entamé une psychanalyse (ce qui était quasi prédestiné pour moi) à Paris chez Jacques Hassoun, dont j’ai déjà parlé,

et de mon « handicap » j’ai fait un métier : De psychologue je suis passée psychanalyste pendant des années. Comme quoi…

Cette anorexie mentale m’a duré longtemps, avec des sursauts à l’âge adulte, de plus en plus espacés…
C’est la danse classique qui m’a sauvée, car à une période, je ne mangeais pas pour vivre mais pour danser….

Voilà ce qu’à provoqué, pour moi, la mort de ma mère à ma naissance, et un contexte compliqué par la suite.
Mais il y à bien pire, je le sais.
je voulais simplement parler d'elle.

Ma mère et mon père à Limoges :
Moi aussi j’ai comprit tôt que la vie est fragile, et j’ai voulu très vite me donner entièrement au Christ : ce qui ne se fit pas.
Je n’oublierais jamais ma communion solennelle qui était pour moi comme un mariage avec Jésus, un profond bouleversement, indicible…
Crise mystique qui a resurgit, adulte, il n'y à pas si longtemps, différemment, et m’a laissée épuisée, je n’aurait jamais cru que cela pourrait recommencer…

Alors quand j’ai aimé, cela n’a jamais été à moitié et bien sûr, je ne pouvais que rester sur ma faim et/ou me détruire…
J’ai toujours su qu’il y avait un absolu ailleurs, et puisque la mort m’obsédait et bien : j’ai « parlé » avec les morts… qui ne sont pas morts !

TRANSCOMMUNICATION :

Tout est arrivé en 1991.

Novembre 1991 (tiens, tiens). Nous sommes trois dans une voiture. Un ami, Jean-Luc, nous demande si nous avons vu la dernière émission Ex-Libris. Réponses négatives. Il nous fait part de l’intérêt qu'il a pris à la regarder, car il y avait une dame, nommée Monique Simonet, qui est en contact avec L’au-delà. "Il parait qu'avec un simple magnétophone, on peut enregistrer les voix des défunts!" s’exclame-t-il.

J’écoute la conversation mais je ne parle plus. J'ignorais totalement l'existence de la trans-communication instrumentale, et j'y ai cru immédiatement, peut-être parce-que j'avais déjà vécu un événement extraordinaire. Un immense espoir se leva en moi : "Oh mon Dieu! Comme j'aimerais que cela puisse m'arriver!" pensais-je, et je ne dis rien à personne.

Monique Simonet est pionnière en France en transcommunication instrumentale :



Transcommunication ( M.Simonet)
envoyé par jeffcola

Je laissais passer les Fêtes de Noël, je reculais le moment de l’expérience, car j'avais peur que "ça ne marche pas". En revenant de chez ma grand-mère, bien que ne m'étant pas encore documentée, je branchais mon micro mono. Je mis une cassette vierge, et j’appelais.. ma mère!!!.
Je ne l'ai pas eue immédiatement, mais vite!

Il est bien évident que ce que je faisais n'avait rien à voir avec la curiosité, mais que c'était un appel à l'amour. Aucune voix ne s'enregistrait, cependant, je commençais à sentir des présences dans la pièce, mais cela n'avait rien à voir avec mon expérience de 1989, comme des froissements même, presque des pas, quelque chose d'imperceptible mais réel. Je réécoutais régulièrement mes enregistrements. Je ne mettais aucun support, n'étant pas informée, et mon temps d'enregistrement était variable; Il pouvait s'échelonner de 10 à 20 minutes. Je procédais à l'intuition, et n'avais pas de casque à ce moment là, aussi, je n'écoutais pas en direct.

En fin de face B de ma première cassette, je décrétais que cela devait être identique au reste et j'entamais une deuxième cassette. Mais une voix intérieure insistait : "Ecoutes la fin de la première cassette ".

Je repris alors cette cassette et j'écoutais :

-" Papa, pourrais-tu me parler ? Pourrais-tu me donner des conseils professionnels, c'est ta fille qui te parle ".

A l'écoute, des vrombissements qui m'auraient percé les tympans s'ils avaient été des effets Larsen lors de l'enregistrement, enflaient de plus en plus. Puis, j’entendis lorsque je me levais, car j'étais agenouillée près du fauteuil ou était posé le micro et aller vers mon bureau. Les vrombissements s'estompent. On entend le léger bruissement des feuilles de papier que je trie et une voix féminine se greffe dessus. C'est celle de ma mère je pense, décédée le 1 août 1990, un peu traînante,plutôt triste comme parlant à quelqu'un d'autre, comme si elle était accompagnée, la fin de la phrase se terminant par une exclamation teintée de joie :

-"Oui... c'est Jeannine... (puis la voix s’exclame, émerveillée) ma fille!".

Le choc fut sans précédent! Le miracle était arrivé‚ oui, la voix était très nette ! Mon cœur battait. Combien de fois ais-je écouté ce message ? Bien que sachant que ce n'était pas moi, je mettais tout mon esprit critique lors de la réécoute de cette phrase venue d'une autre dimension. Mais c'était à chaque fois l'éblouissement, l'éternité était là, dans cette cassette, dans cette petite phrase. J'avais eu raison de ne pas douter, raison de persister. l'au-delà me voyait, m'entendait, me répondait, et c'était l'amour de ma mère! Bien sûr ce n'était pas un grand message, mais c'était déjà un début. J'étais exaltée, mais ne parlais de cette expérience qu’à un ami.

Quelque chose me troublait : Et c'est la seule fois où j'ai volontairement "triché" en TCI : La voix était si nette que j'ai affirmé que c'était celle de ma mère.. adoptive. Car en fait je n'avouais pas que je ne reconnaissais pas sa voix......
Cette voix qui disait :

"Oui.... C'est Jeannine!...Ma fille!" (là, exclamation)
C'est à dire : "Oui, c'est moi (temps de silence) et exclamation : ma fille!"
Alors que j'avais comprit : " Oui.. C'est jeannine ma fille !"

Mais pourquoi n'ais-je pas réalisé ce qui me parait maintenant être une évidence : C'est Jeannine, "ma maman du ciel" comme on m'a apprit à l'appeler... C'est pour moi tellement évident, des années après!

J'eu un deuxième message d'elle, que le Père Brune à écouté (toujours sans support).
Je faisais très peu de TCI, ce qui va changer l'année d'après, à la mort de Miguel.

Comme je n'avais plus de message, je demandais :

-"Suis interdite de vous parler à nouveau ou est-ce que vous me ménagez vraiment?"

Au bruit de la porte de la salle à manger que je pousse un peu la voix revient, plus nette encore, vraiment très belle :

-"Non ma fille" elle répond aux deux questions...!Là j'ai su tout de suite que c'était elle!

Quelques années après (entre temps j'aurais lu les livres de Monique Simonet)je ferais consolider le tour de sa tombe à Limoges et l'embellirais avec du gravier Blanc.
Support langues étrangères, je parle à quelqu'un d'autre et une voix féminine surgit et dit :

-"Merci!" Sur le moment je suis surprise puis je comprends! Quelle émotion!

Je voudrais te dire maman que je t'aime, tu le sais, et que je t'ai toujours aimée. Comme j'aime mes parents. Je sais qu'on se rencontrera, qu'on se retrouvera et que tu me prendras dans tes bras.

Je n'ai pas l'impression d'avoir fait grand chose de ma vie, je le pense vraiment, à part de témoigner de la TCI, mais je me demande si cela n'est pas aussi un cadeau de ta part. Bref, je ne peux pas dire que je sois particulièrement fière de moi, à part quelques "trucs" (rires)
Je sais que ton amour est immense, et que tu m'as pardonnée lorsque de ce don précieux de la vie je n'ai parfois plus su l'apprecier, par découragement...

Je me rends seulement compte qu'à ces moments de ma vie, de là où tu es, tu as du souffrir de me voir comme cela, et cela me fait mal.
Pardonne-moi...

Mais cela m'aura apprit le sens de la souffrance, et plus de simplicité, je n'emploie pas un autre mot, trop galvaudé.

Je pensais dernièrement, au sujet de certaines épreuves, car je ne suis pas pour la souffrance à outrance : "Peut-être que si je n'avais pas été confrontée à ces épreuves, je ne serais pas devenue celle que je suis". Jamais je n'avais pensé comme cela avec une telle évidence.
Sous entendu que la souffrance est un implacable révélateur, et ne nous fait pas devenir autre que celui ou celle que nous sommes en puissance.

Et celle que je suis, c'est une partie de toi, maman

Ton coeur de mère a immédiatement répondu à mon appel en 1992, et je ne l'avais pas comprit!

Un jour viendra.....

Même si je ne suis pas pressée... Tu vois, j'ai progressé...

Ajout : Le Dim 9 nov 2008
Quelqu’un vient de me faire remarquer que je devrais rectifier ma réflexion : « je n’ai pas fait grand-chose de ma vie.. à part quelques trucs » cela pour l’honneur de ma mère. Moi aussi je n’étais pas trop contente en écrivant cela car j’ai toujours tendance à me dévaloriser. J’explique cependant que bien sûr, j’ai souvent fait du « bien » je n’aime pas trop cette expression genre « Béa ». J’ai souvent eu le cœur au bord des lèvres.
Mais je n’aime pas parler du bien que je fais, car j’ai depuis très longtemps remarqué que lorsque que quelqu’un fait du bien, on le félicite comme si c’était un exploit, comme s'il était un héros, alors que cela devrait être naturel, alors que le Mal parait lui, naturel…
Or j’ai souvent passé sous silence, à part vis à vis de quelques intimes et encore…ce que je faisais pour quelqu’un d’autre…
Je n’aime pas trop laisser parler l’EGO avec un grand E.
Non, en écrivant cela : Je voulais dire, faire quelque chose de plus grande envergure, comme certains (je me comparais) et c’était stupide.
Donc ma maman sait : Elle peut quand même être fière de moi !
De plus, j’ai aimé, « avec toute l’exigence de l’amour de Dieu » m’a dit un jour un prêtre, c'est-à-dire que j’ai beaucoup donné/reçu/payé… Je reparlerais de l’amour, bien sûr !

Et avec une énergie qui n'est pas celle du désespoir mais de l'amour, voici la mama :

A toutes les mamans....


P.S. Selon mon inspiration, des messages de transcommunication instrumentale ou autres phénomènes paranormaux peuvent être glissés dans d’autres sujets ici n'ayant pas de rapport directs avec ce thème. Il peut donc y avoir des messages de l’au-delà ailleurs que dans les sujets annoncés paranormaux…

Lien précédent : http://fleurdecorailpassiongitane.blogspot.com/2008/06/6-le-paranormal-2.html


SUITE : http://fleurdecorailpassiongitane.blogspot.com/2009/09/5-le-paranormal-4-signe-de-vie.html



21 commentaires:

Anonyme a dit…

Fleur de corail

Comme ta maman est belle.

Et en ce jour quoi de plus présent est mon coeur
pour ce jour.

Il arrive à ta "porte"
frappant le mot...je suis là ce lundi.

Comme nous l'apprenons en chemin durant notre vie:
"" L'homme vrai ne pleure pas sur lui-même,
ses larmes sont toujours destinées aux autres."

Amitié d'Alaxis

Fleur de corail Jeannine Toiron-Vaquié a dit…

Merci Alaxis, cela me touche. Il y à des années où mon anniversaire "passe" mieux que d'autres années, c'est variable....
Je la verrais un jour....

Anonyme a dit…

Que dire ? Tout ceci me porte à penser : Même si cela parait cruel...une maman au ciel c’est comme un ange qui vous aime. Les « trucs » c’est un jugement sévère sur vous-même. Ce n’est pas à vous d’en juger, mais à Dieu.
Amourdedieu

Fleur de corail Jeannine Toiron-Vaquié a dit…

merci Amourdedieu.
Je connais des gens qui ont perdu leur mère à 5, 6 ans, 10 ans, c'est autrement cruel! J'ai conscience de tout cela.
Mais chaque histoire est differente.

Anonyme a dit…

Cet hommage à une maman est trop émouvant.
Manoune

Fleur de corail Jeannine Toiron-Vaquié a dit…

Depuis que j'ai posé ce billet ici, je n'en avais jamais parlé nulle part, je me sens differente.

Anonyme a dit…

Une image me vient de suite ce matin, Fleur de Corail.

Comme si après ce témoignage
il y avait un aigle bienveillant apparu qui te porte en ses serres,
et toi tel une enfant confiante,
tu t'abandonnes en grande confiance.


Alaxis

Fleur de corail Jeannine Toiron-Vaquié a dit…

Oui Alaxis : cette image de l'aigle... je suis stupéfaite, je t'en reparlerais... Décidement, il n'y à pas de hasard, et la télépathie existe bel et bien...car j'ai vécu, il y à plusieurs années, une expèrience unique en relaxation profonde, moi qui d'habitude ait le vertige : mais j'étais un aigle!
Merci manoune aussi...

Anonyme a dit…

Je viens de lire..
Il y a une enfant derrière ces mots ..une enfant que tu as su prendre par la main .

Ma pensée sans cesse s'arrête sur cette prhase " "Et n'oublie pas : Fais une prière pour ta maman du ciel!"

C'est je crois ce pas franchit chaque soir qui a maintenu le lien,
ce lien posé , sans trop savoir , dans l'innocence de l'enfance .

Merci à toi d'avoir cultivé cette innocence et de nous faire partager aujourd'hui cette formidable expérience.

Fleur de corail Jeannine Toiron-Vaquié a dit…

merci Lilou de ton commentaire. Oui cela à maintenu le lien, mais cela aurait pu se "maintenir" autrement, d'une façon bien plus saine : c'est assez complexe car on ne m'expliquait rien, l'explication d'ailleurs était INTERDITE, et je me suis sentie COUPABLE....
"Faire une prière", dans ce contexte, c'est infliger une dette à un enfant, alors qu'on aurait pu lui offrir l'amour sans névrose.
Bon, c'est tout mon parcours...(rires)
Ma mère adoptive était jalouse et avait peur que j'aime ma mère : et c'est ce qui s'est passé!!!!

Fleur de corail Jeannine Toiron-Vaquié a dit…

Lilou, en disant cela, je ne condamne pas ma mère adoptive...mais dans cette attitude tacite de la famille, cette façon aussi, dans les non explications de ne pas me permettre de l'aimer aussi paradoxal que ce soit, on m'a fait porter un poids énorme.
Il n'y avait pas encore Françoise Dolto...

Anonyme a dit…

Oui Jeannine..tu as porté par le secret qui t'entourait le poid des peurs des autres face à une souffrance sur laquelle on ne pouvait pas mettre de nom.
Tu étais à la fois par ta présence physique l'image de l'absence de quelqu'un d'autre et la porte ouverte sur la vie nouvelle.
Dans ce double lien chacun s'est positionné comme il a pu avec ses croyances, ses doutes et ses propres peurs .
En voulant te protéger ils ont malgré eux posé des interdits ..et ce sont justement ces interdits qui t'ont permis d'accéder à la lumière .
Au bout de la souffrance, pour celui qui la traverse, la clarté se pose .
Chaque chemin se fait à travers le regard des autres, la manière dont on le reçois et ce qu'on en fait .
C'est ce que j'appelle " tisser" .
Tu as tissé un lien avec les ingrédiants de l'époque ..l'essentiel est que tu ais su" tisser " là est ton talent !

Fleur de corail Jeannine Toiron-Vaquié a dit…

Merci Lilou. Oui j'ai su tisser, tardivement et c'est vraiqu'au bout de la souffrance comme tu le dis, il y à la clarté.

broceliande a dit…

AH LA LA !! Tu m'as fait pleurer. Je ne sais pas trop si c'est de charin, ou de joie. Un peu des deux, je pense.
J'ai moi même un peu vécu ce genre de choses... Que ce monde est fou !
Merci !

Fleur de corail Jeannine Toiron-Vaquié a dit…

merci Broceliande! Lol! ça en fera deux, de broceliande, sauf que l'autre n'a pas de blog (se sera la distinction), une que je connais et l'autre d'un site...
C'est comme ici il y à deux intervenant s'appelant Arthur, un de Clermont-Ferrand et un de Bergerac! J'ai beau dire à Arthur63 d'écrire 63, il oublie tout le temps, ce miro de naissance (rires)

A part ça, si tu as vécu à peu près la même chose, tu dois comprendres... oui....
Et encore ici, je ne veux pas trop m'étaler.......Merci de ton intervention..

Fleur de corail Jeannine Toiron-Vaquié a dit…

J'ajoute que ça me fait penser avec une ironie... noire que ce blog est aussi le blog des "double" décidement, ça me poursuit : les double.. deux mamans, deux paps.. dificile pour une enfant!!!!!

Anonyme a dit…

Salut fleur de corail

Merci pour ton lien sur ton site et pour ta passion de notre musique. Que notre musique cotinu de t'enflamer et te donner du plaisir.
Tu trouvera sur ce lien un clip sur le nouvelle album réaliser également par un passioner.
www.dailymotion.com/vinacman/video/x7l8ae_alma-de-fuegoles-sainte-maries-gips_music

Musicalement
ALMA DE FUEGO

Fleur de corail Jeannine Toiron-Vaquié a dit…

Comme ça me fait plaisir votre commentaire! A la joie de vous revoir!

Florinette a dit…

Merci beaucoup pour ton magnifique témoignage. Je viens de lire tes trois articles sur le paranormal et comme toi je crois à cet au-delà s'y souvent décrié par les médias et scientifiques... quoique maintenant, certains médecins, comme le Dr J.J.Charbonier, commencent à oser en parler. J'essaye également d'apporter ma modeste contribution par l'intermédiaire de mon blog afin d'aider certaines personnes à ne plus avoir peur d'en parler...
Les photos de ta Maman sont vraiment très belles ! Bon dimanche et à bientôt !

Fleur de corail Jeannine Toiron-Vaquié a dit…

Merci Florinette! Quel joli pseudo! Ce blog n'est pas un blog sur le paranormal mais sur la musique gitane/flamenco, mais aussi un peu de mon vécu, des gitans et donc, puisqu'on parle de Sainte Sara... et bien avec mon vécu, j'ai étendu aux autres Saints.. et Marie et mes croyances et certitudes. Je fais profiter, par petites touches, aux gitans et gadjos qui me lisent des découvertes au sujet de l'au-delà, même si cela à parfois bouleversé des gens. Mais personne n'est obligé de venir lire mon blog.
J'ai déjà parlé de tout cela ailleurs mais Passion gitane est née à partir de " passion corse " dirais-je, comme ça...C'est un espèce de cri.
Je vais aller voir votre blog. Bonne soirée!

Fleur de corail Jeannine Toiron-Vaquié a dit…

Aujourd'hui je pose ce commentaire pour dire que si je n'ai pas eu, de suite, la révélation qu'il s'agissait de ma MAMAN DU CIEL, je préfère cette expression à "mère génitrice ", c'est parce que j'avais une barrière émotionnelle très forte alors, mais qu'au fond, je savais.. L'émotionnel humain est capable de beaucoup de choses... On n'imagine pas ! J'ai commençé la TCI pour entrer en contact avec ma mère et un enfant, Samuel, dont j'aurais 4 ou 5 messages très clairs. Mais je ne pouvais jamais le dire à son père, que je connaissais, c'est délicat et ne croyait pas à ce genre de phénomènes. Mais maintenant, il sait ! Il est allé le rejoindre il n'y à pas si longtemps.