La Pentecôte sur Marie et les Apôtres :
Actes 1, 12-14 :
Les Apôtres, après avoir vu Jésus s’en aller vers le ciel,
retournèrent au mont des Oliviers.
La distance ne dépasse pas ce qui est permis le jour du sabbat.
Arrivés dans la ville, ils montèrent à l’étage de la maison ;
c’est là qu’ils se tenaient tous :
Pierre, Jean,
Jacques et André,
Philippe et Thomas,
Barthélemy et Matthieu,
Jacques fils d’Alphée,
Simon le Zélote,
et Jude fils de Jacques.
D’un seul cœur, ils participaient fidèlement à la prière,
avec quelques femmes dont Marie, mère de Jésus,
et avec ses frères.
Actes 2, 1-4
Quand arriva la Pentecôte
le cinquantième jour après Pâques,
ils se trouvaient réunis tous ensemble.
Soudain il vint du ciel un bruit
pareil à celui d’un violent coup de vent ;
toute la maison où ils se tenaient en fut remplie.
Ils virent apparaître comme une sorte de feu,
qui se partageait en langues
et qui se posa sur chacun d’eux.
Alors, ils furent tous remplis de l’Esprit Saint :
ils se mirent à parler en d’autres langues,
et chacun s’exprimait selon le don de l’Esprit.
Voilà une problématique qui ne me touchait pas spécialement jusqu'à ce que j'aille à une conférence il y à deux ou trois jours, sur Luther (je ne suis pas protestante pourtant) traitant de l'Eucharistie.. Le rapport ? Je n'en sais rien...Une pensée renvoyant à une autre...
Je ne sais, mais en rentrant, pour la première fois de ma vie, j'ai été plongée dans un abîme de reflexions, j'y reviendrait peut-être, pas encore assez élaborées, soit, mais où j'ai eu la certitude que les femmes pouvaient avoir le sacrement de l'ordre... En me disant que les femmes qui disaient le contraire étaient encore prisionnières du discours masculin......
Je pensais à bien des femmes, dont Sainte Thérèse d'Avila, à la fois contemplative et femme d'action, et combien d'autres, et je me disait qu'elles auraient pu se permetre d'avoir ce sacrement.
Bon, le célibat OBLIGATOIRE, imposé, des prêtres (institué seulement 5 siècles après Jesus Christ), cela fait très longtemps, de nombreuses années que je suis contre. Je pense qu'il devrait y avoir une troisième possibilité dans l'église, je mets des nuances : C'est à eux de choisir, pas que l'on choisisse à leur place, donc troisième possibilité, pourquoi pas...
Mais pour la première fois, au sujet du rôle de la femme dans l'église, je me pose vraiment des questions, quelque chose au plus profond de moi monte comme une certitude...Un ressenti, très nouveau...
On verra comment évoluent mes reflexions...