Trois noms ressortent principalement de ces faits d’armes, trois responsables qui n’ont pas su maîtriser les exactions de leur bataillon et voulu parfois les provoquer : Le Colonel Custer, le Colonel Chivington, le Général Shéridan : « Maudit soit tout homme qui sympathise avec les Indiens. J’ai décidé de tuer les Indiens, et je crois qu’il est juste et honorable d’employer tous les moyens possibles pour le faire. Tuez les Indiens chaque fois et où que ce soit que vous en rencontrerez! », il encourageait également son armée à « collectionner les scalps » et de « s’y mettre pour que ça saigne », le général Shéridan dont une phrase est devenue tristement célèbre : « Les seuls indiens bons que j’ai jamais vus étaient morts », phrase immortalisée par cet aphorisme « Le seul indien bon est un Indien mort. » Et pour clore le tout : « Si vous apercevez des Indiens à portée de fusil, tuez-les! Tuez-les sans pitié, car eux n’en auront aucune pour vous ( 40 ème Congrès des Etats-Unis. 2 ème Session. Document administratif 97, P12).
Je ne parlerais pas non lus de deux Bulles papales déclarant en résumé que les indigènes n’ont pas d’âmes; Bulles jamais rectifiées par une autre, malgré une campagne de lettres à Sa Sainteté Jean Paul II.
Plus tard, je verrais le film le plus fort parmi tous ceux que je connaîtrais sur les Indiens «Soldat bleu ». Film si poignant et si réaliste, que je ne pourrais jamais le revoir intégralement une deuxième fois.
Je pense que les nazis n’ont pas grand chose à envier à leurs semblables. Car si la déportation fut vraiment l’enfer sur terre, et à laquelle je suis sensibilisée depuis ma plus tendre enfance, le massacre des indiens d’Amérique est aussi le génocide le plus grand qu’ait commit l’humanité. Je fus donc d’autant plus sensible au sort des Indiens d’Amérique, de part la « vision » que j’ai eu et le silence volontaire exercé sur ces massacres que je découvrais.
Et par le fait que j’ai été, dans mon histoire personnelle, touchée au plus profond de moi-même par l’oppression. Car très jeune, je fus marquée par un ami de la famille Charles Sadron, qui avait été déporté 2 ans au camp d’extermination de Dora.
http://www.hp-physique.org/articles.php?lng=fr&pg=63 Ce sont mes parents qui avaient été cherché à Vichy, un squelette ambulant. Ils avaient tenté de le sauver de la déportation, mais comme tant d’autres, il avait pensé pouvoir y échapper, et n’écoutant que sa seule confiance, il s’était fait piéger. Trois ans d’enfer dont je connus progressivement les détails. Puis sa femme mourut d’une maladie des reins, et ensuite sa fille. J’étais adolescente. Un tel acharnement du destin sur un être humain me traumatisa, et je m’enfermais dans ma chambre pendant des heures. Je connus une révolte définitive qui allait marquer toute ma vie.
Car assez tôt, je compris peu à peu, à travers le personnage de cet ami, ce qui avait pu se produire durant la seconde guerre mondiale. Je me documentais en cachette, je lus, bien sûr « Le journal d’Anne Frank », et je me sentais ébranlée par toutes les horreurs qu’un être humain peut faire à un autre. Même un peu plus tard, n’ayant pas de tranquillisants, combien de fois me suis-je réfugiée dans le bureau de mon père pour y retrouver le calme intérieur. Toutes ces horreurs me déstabilisaient fortement. Si bien que mon inconscient fit une sorte d’amalgame. Mon adolescence et une partie de l’âge adulte furent peuplées de cauchemars nocturnes dans lesquels on m’emmenait dans un train, quand ce n’était pas la Gestapo à la voix métallique ou les S.S. qui me recherchaient. J’étais à chaque fois sauvée, soit par une fuite éperdue, soit parce-qu’une personne me cachait chez elle et argumentait hypocritement avec eux. Que de suées pendant ce temps de dialogues! Le même scénario se reproduisait si je vivais un chagrin ou une séparation. J’étais emportée dans un train pour une destination inconnue et fatale. Même en analyse, je mis longtemps pour arriver à parler de cela. Ce qui dénote que l’horreur des camps, d’une façon très indirecte et différente, peut marquer ceux qui ne les ont jamais connus.
A travers les récits de ma mère et son vécu par rapport à la Gestapo, je frémissais et je me mis progressivement à tenter de comprendre le pourquoi de tant d’atrocités. Je me demandais où était Dieu à ce moment là... Ce questionnement provoqua en moi une démarche qui se traduisit plus tard par un militantisme concernant les prisons, mais qui était, je le savais, une déviation d’une lutte que j’aurais voulu mener. Puis j’allais dans maintes directions concernant la lutte contre l’oppression et la torture (Amnesty Internationale).
Je comparais toujours la vie sans amour, le monde sans amour à un immense camp de déportation. C’est d’ailleurs le manque d’amour qui produit les camps. Il est vrai que si l’on se déporte de l’amour, on glisse facilement vers la haine ou l’indifférence, qui n’est pour moi, pas autre chose qu’une immense agressivité envers l’autre, de la haine déguisée. Si je ne comprenais pas les S.S., les tortionnaires (comment comprendre l’insoutenable ?) je prenais le problème par la logique. Leur cerveau n’était pas différent du mien ni de celui des autres. Alors, que se passait-il ? Progressivement je pris conscience de la violence qu’il y à en chacun de nous. Il y à en chaque être humain une capacité d’amour et de haine inouïe, il y à en chaque être humain le bourreau et la victime. Le film « Portier de nuit » est une caricature qui m’à toujours dérangée, car il me fait l’effet d’un miroir. Je faisais un travail sur moi-même causé par un questionnement qui datait de mon enfance. Je réalisais plus que jamais que pour lutter contre la violence, encore faut-il avoir conscience de la sienne propre. Car sinon peuvent s’écrouler les beaux discours et les meilleures volontés devant le moment de l’épreuve qui nus confronte à notre propre violence. Peuvent être balayées la cohérence entre discours théorique et comportement lors d’une étape à franchir que représente la vie. Déjà, peut-être, faut-il simplement prendre conscience de la violence cachée derrière nos paroles, nos gestes, nos regards. Personne n’est exempt de cela. Est-ce pour cela que pendant mes 7 ans d’institution en tant que psychologue, j’avais affiché dans mon bureau une phrase qui n’était pas de Jacques Lacan, mais de Martin Gray ? « Les mots et la parole ont une force insoupçonnée. Ils sont la tourmente ou la brise la pluie qui dévaste ou l’eau qui irrigue. » ( Martin Gray "Le livre de la vie " P. 16 )
Il y en à qui, ayant connu l’horreur des camps veulent se venger, d’autres qui déclarent : « Non pas ça! Sinon nous serions comme eux, en faisant comme eux ». Simon Wiesenthall analyse ce problème dans son livre « Justice n’est pas vengeance », édition Laffont.
Au fur et à mesure de ses recherches, Dominique R. lu un jour le livre de Robert Pac : "Les guerres indiennes d'aujourd'hui" Editions Messidor 1989. Elle écrivit à Robert Pac par le biais de l’éditeur, et réussit à être en correspondance avec lui. Elle lui demanda si elle pouvait trouver un correspondant indien aux U.S.A., ce à quoi Robert Pac lui répondit que c'était une chose délicate. Mais il lui conseilla une Association sérieuse : Amitiés Franco Lakota. Elle y entra, et se dévoua tant et plus qu'elle en devint responsable dans sa région.
Grâce à elle, au cours de nos conversations et des conférences qu'elle organise, J’appris beaucoup sur les Indiens. Et je découvrais un autre monde : Plus connus sous le nom de Sioux, les Lakotas sont les habitants de l’état du Dakota du Sud et notamment actuellement de la réserve de Pine-Ridge. "Sioux" par lui-même ne veut rien dire, car c'est la moitié d'une expression, dont les trappeurs français n'ont retenu que la fin. De plus "Sioux" est un terme de la tribu Chippewa : « Les Chippewas traitaient les Iroquois de" vraies vipères" et les Sioux de "petites vipères de bas étages" ou Nadoweisiw-eg ». Les Français qui choisirent de prendre en compte ce dernier terme altérèrent‚ le mot du langage Chippewa dont le singulier est Nadowe-is-iw et le transformèrent en Sioux. ». Royal B. Hassick " Les Sioux" Ed. Albin Michel.
Je devins membre de l'Association, et je vais en dire deux mots : L'Association Amitiés Franco Lakota est, parmi les autres associations s'occupant des Indiens, la seule qui est issue du désir et de la demande personnelle des indiens voulant conserver leurs traditions. Ils rencontrèrent Didier D. et lièrent amitié‚. Didier D. fonda l'association en France, antenne du Lakota Treaty Council. Depuis la constitution des Etats Unis d'Amérique en 1776, plus de trois cents traités furent signés par le gouvernement américain‚ avec les Indiens. Dans ces Traités, le gouvernement accordait aux Indiens des terres, et leur reconnaissait leur identité‚ en leur promettant des indemnisations pour les sévices qu'ils avaient subis. Comme ces traités, pour raisons politiques et économiques furent violés mais jamais annulés officiellement, ils furent sans cesse réactualisés, confirmés, puis infirmés officieusement. Mais jamais légalement. On imposa aux Indiens la nationalité américaine. Le but de l'association est de travailler avec le Lakota Treaty Council ou siège une majorité d'indiens traditionalistes qui représente la pensée traditionnelle Lakota, dont le désir est de faire reconnaître la nation sioux comme souveraine. A la suite de leurs récriminations, le gouvernement créa des bureaux des affaires indiennes. Mais il y eut des abus commis par les blancs. On promettait aux Indiens des maisons s'ils votaient pour..."untel" servant la cause américaine! En fait, ces gouvernements tribaux étaient achetés par les blancs. On encourageait les Indiens à faire des procès aux blancs, car les avocats des bureaux des affaires indiennes touchaient une forte commission à chaque procès! Certains se sont bâtît une petite fortune sur le dos des Indiens. L'affaire était si bien menée qu'elle dura un certain temps. Jusqu'au jour où Birgil Kills Straight, secrétaire du Black Hills Treaty Council, analysant la situation se rendit compte de ces faits, et décida, avec plusieurs autres importants traditionalistes Lakotas, de créer vers les années 1970 un Lakota Treaty Council uniquement dirigé par les Indiens. Il est bien évident que les Indiens savent qu'ils ne peuvent récupérer toutes leurs terres, et tel n'est pas leur but. Ils auraient bien du mal à les occuper d’ailleurs, puisqu'ils furent tant décimés par les blancs qui les en ont chassés. Pourtant les Indiens vivaient en Amérique depuis fort longtemps avant que n'arrivent les colons. De plus, l'Indien ne se considère pas comme "propriétaire " d'une terre, ainsi que de l'air qu'il respire. La terre n'est pas à lui, mais à tout le monde, il la vénère, la respecte, la terre est sa mère. Ce qu'il demande, c'est justement de pouvoir respirer et vivre en des lieux plus fertiles que ceux où les blancs l'ont acculé‚ dans le but qu'il ne survive que très difficilement ou pas du tout.
Lorsque je rencontrais Birgil Kills Straight lors de l’assemblée générale de l'Association d'avril 1994, ainsi que d’autres indiens, je fus très impressionnée par sa simplicité‚ et sa majesté naturelle. Je retrouvais ce que j'avais ressentis lors du film : Majesté et humilié confondues. Je pensais que les Indiens étaient des rois. Birgil parla de sa lutte, et le mot "Futur" revenait souvent dans son discours. Il disait également que tous les être humains étaient semblables, frères. Je pensais à Martin Gray, au Projet du Futur : "Le futur qu'il te faut inventer aujourd'hui, c'est un futur qui respecte la vie, ta vie, ce que tu es au fond de toi, qui respecte les autres, qui respecte le monde et toutes les formes de vie." M. Gray «Vivre debout» P.206.
Actuellement, l'Association à pour objet des échanges culturels entre Français et Indiens d'Amérique ou Amérindiens. Ces échanges se traduisent sous forme d’échanges scolaires, mais aussi d'expositions d'art traditionnel indien, ainsi que d'art contemporain (Sculptures, peintures, etc.), de conférences sur l'histoire des Indiens d'Amérique, sur leur mode de vie traditionnel et actuel dans les réserves; également sous formes de spectacles‚ et de danses. Autant dire que les Indiens d'Amérique viennent en France plus souvent qu'on ne le pense. Des voyages pour les membres français sont également organisés par l'Association, via la réserve de Pine Rige, afin qu'une meilleure connaissance s'instaure entre blanc et Indiens. Cette brève incursion dans l'Association Amitiés Franco Lakota ne s'éloigne pas de l'au-delà, car une "vision" étrange, comment appeler cela autrement, m'est arrivé, chez moi, et m'a conduite, par un concours de circonstances tout aussi étrange, vers les Indiens! Tout s'est agencé‚ naturellement pour que je les rencontre... Aussi je me devais humblement d'en parler.

Tout ce que j'ai relaté dans ce chapitre est authentique, et je n'ai plus eu d'autres "visions" sur eux depuis, même si j'ai essayé. Ma rencontre avec eux est pour moi un événement très émouvant, qui n'a pas fini de me faire réfléchir, et dont les conséquences ne sont pas sans transformer ma vie. Avec eux, on a le désir d'aller droit à l'essentiel. La spiritualité de certains indiens que j'ai rencontrés est pure et puissante, dépouillée de tout superflu, avec surtout cet amour et ce respect pour la nature et tout ce qui y vit et l'habite. Pour l'Indien, tout ce qui vit est sacré‚ et tout vit : De la pierre jusqu’à l'homme, tout à un esprit. La spiritualité indienne ne détache pas l'homme de l'univers, de la nature. Les Indiens ne se sont pas non plus fait la guerre entre eux pour des questions de religion. De plus, les forces de l'au-delà sont très importantes pour les Indiens. De cela résulte ce sens de la magie que nous avons eu trop tendance à mépriser, pourtant efficace, car liée au Divin, avec une réelle maîtrise des éléments. Notre esprit cartésien nous a fait oublier ce sens de la magie et de l’émerveillement à cause de notre éloignement des forces cosmiques qui sont pourtant à notre portée, du déracinement de nous-mêmes. Car nos doutes et notre esprit critique sont trop développés :
"L'homme paralysé dont je viens de vous parler est resté quatre jours chez moi. Mais vous avez pu remarquer que dans mes traitements thérapeutiques, Wakan-Tanka adapte ses directives à chaque situation. Si, par exemple, un patient ne veut pas boire de tisane, j'applique le remède par friction avec mes mains, ou autrement. Vous m'avez aussi vu effectuer des guérisons sans aucune préparation, comme la fois où, à la danse du Soleil, j'ai redressé la jambe déformée d'un garçon. Wakan-Tanka et les Auxiliaires n'ont pas de méthode fixe pour guérir. Ils font ce qui est le mieux, le plus efficace, et je ne leur pose pas de question. Je vous l'ai dit auparavant, poser des questions, c'est une attitude de blanc".Fools Crow "Sagesse et pouvoir"
Je sais qu'actuellement c'est la mode indienne. Des hypnologues experts en régressions, et certains très connus, organisent des stages de quatre jours, (j'ai eu les papiers sous les yeux) sur : "Les secrets du chamanisme" ...(!) "Tout sur les techniques de guérison par les Indiens", "sera présent X, un grand Chaman", comme on parle de grands médiums, souvent illustres inconnus... Comment les gens peuvent-ils se laisser berner par des notoriétés voulant renforcer leur publicité ? Dans le but de se faire de l'argent sur la nostalgie que nous avons d'une spiritualité perdue ? Ceci me scandalise, car c'est encore une façon de desservir les Indiens, de les exploiter, en déviant l’intérêt sincère et utile que nous devrions avoir pour eux.
Je tiens à dire deux choses : Ce "Grand chaman" dont le nom est cité dans cette publicité, bien que je ne le connaisse pas, (mais j'en connais d'autres), n'en est pas un. Un vrai chaman ne se vante pas de l’être, surtout dans une publicité aussi tapageuse. Il reste dans l’humilité‚ sinon dans l’anonymat. Il faut de nombreuses années pour devenir chaman, et n'est pas chaman qui veut! Le chamanisme est une voie très dure, pour ne pas dire dangereuse. Ceux qui en font ne le disent pas, du moins publiquement, et encore! Car les connaissances, plutôt les expériences du chaman sont ésotériques si j’emploie un mot français, ce qui lui permet de transmettre à sa tribu une part authentique de spiritualité qui s'en trouve renforcée et vivante. Le chaman est au service de sa tribu, au service de l'invisible. Il sait que son "pouvoir" lui est prêté, il est humble, il sait qu'il ne possède pas ce pouvoir. Je n'en dirais pas plus sur le chamanisme, et personnellement je n'en fais pas. "Le pouvoir que nous recevons est destiné à accomplir des guérisons physiques et spirituelles, à prophétiser‚à résoudre des problèmes et à retrouver des personnes ou des objets perdus. Il sert aussi à répandre l'amour, transformer, à assurer la paix et la fertilité. Il n'est pas destiné à nous donner du pouvoir sur les autres parce-que la source du pouvoir, ce n'est pas nous. Il vient en nous et coule en nous, les petits os creux, mais il appartient à Wakan-Tanka et aux auxiliaires. Ils sont la Source et c'est à eux que doit aller toute la gratitude".( Fools Crow :"Sagesse et pouvoir" P183. . P 52)

Mais c'est de cet ésotérisme là en fait dont nous avons la nostalgie! Car c'est à partir du moment ou l’église a voulu posséder le contrôle politique, social, financier qu’elle a amorcé sa chute. Car à ce moment là, elle s'est prise à son propre piège, celui du pouvoir. En se détournant de la vocation ésotérique qui était la sienne, elle à perdu ses ouailles. Tout son drame réside là. Ce qui ne fut pas le cas des Templiers, bien que commandités par l'église au départ, (mais on sait ce qu'il advint) et qui conservèrent leur but ésotérique et social. Il est écrit dans leur charte que même » Jésus n'aurait jamais voulu les croisades ».
Si je ne peux encore tirer de véritables conclusions de cet événement, il fallait que j'en fasse quelque chose : Je ne crois plus au hasard. Certaines personnes m'ont parlé de réincarnation, au sujet de ce qui m'est arrivé. Mais pourquoi ne me suis-je pas précipitée moi-même sur cette conclusion ? Une intuition m'a immédiatement maintenue dans la prudence. Peut-être s'agit-il de réincarnation, peut-être s'agit-il d'un parasitage, ne pas confondre ce terme avec celui « d’envoûtement » par autre âme que la mienne, ce que je serais plus encline à croire : "Des vies me concernant" avais-je pensé. Mais réincarnation ou pas, peu importe! Nous sommes tous concernés. Suite à cette expérience, j'ai voulu, car je me posais tout de même des questions, avec l'aide d'un professionnel, non pas faire des régressions, mais voyager dans l'astral, pour y rencontrer Miguel. Mais il ne s'est pas passé grand chose, de cette façon là en tous cas.
Le monde visible et invisible s’interpénètrent‚ et s'il y à une frontière que l'on appelle la mort, notre évolution se continue après. Tout nous est compté‚ nous évoluerons selon ce que nous aurons fait ici-bas. Dans les Expériences aux frontières de la mort, on retrouve également cette conclusion sur la nécessité‚ de l'amour, du respect de la vie, de l’interdépendance de chaque être humain, même s'il ne s'en rend pas toujours compte : "Ceux qui ont fait cette expérience des extrêmes (...) ont eu la sensation exaltante et apaisante de se trouver entourés de millions d’êtres humains (...) Ils leur annonçaient que la mort était bien le retour à une autre vie : une fusion des âmes entre elles, rassemblant les êtres de tous les temps comme les cellules d'un immense corps unique, entraînées par un même mouvement. Chaque homme, mort ou vivant, était un élément inséparable de cet ensemble". Martin Gray : « Vivre debout »
Combien de gens ont admiré les portraits d'indiens peints par Dominique! Les multiples portraits d'Indiens qu'elle sait si bien dessiner au fusain, et au pastel, si saisissants et réalistes, semblent nous regarder et nous interroger sans reproche, mais avec une gravité et une dignité‚ qui nous questionnent sur les nôtres. Les gens, notamment la jeunesse devraient être mieux informés sur le sort actuel des indiens. De tous ceux qui luttent pour conserver leur dignité‚ leur identité‚ et qui sont de plus "parqués " dans des réserves, comme des étrangers dans leur propre pays. Leur choix de ne pas se plier à une civilisation, à des coutumes qui achèveraient de les anéantir, est noble et difficile. Leur choix de refuser une civilisation établie par des hommes qui se comportèrent en sauvages à leur égard...
Nous sommes tous frères. La haine détruit, les preuves abondent... l'amour construit. Doit-on continuer à imposer notre propre désir au prix de la suppression de la vie de notre prochain, par unique caprice, intérêt de notre part ? Doit-on continuer à tuer la vie, surtout dans un pays dit "de la liberté ?" Est-ce cela, la dignité‚ du blanc ? Détruire l'autre, détruire la terre, c'est détruire une part de soi-même, détruire un morceau de son propre ciel vers lequel nous allons tous. Or notre ciel est en nous, et nous le retrouverons tel quel, en état d'hyper conscience, derrière le voile, un jour. Dans le futur ? Mais le Futur, c'est déjà maintenant, c'est déjà le passé‚ au moment même ou ce mot est prononcé. Le temps presse : Futur humain ou spirituel, nous forgeons nous-mêmes notre destinée. "
Témoignage et texte écrit en 1995
Transcommunication instrumentale avec Miguel :
Alors que je retournais chez ma grand-mère, qui n'habitait plus à Toulouse même mais à côté à Saint Lys, j'enregistrais un soir. Tout était calme, le chant des grillons résonnait dans la nuit. J'allumais mon petit poste de radio sur un support langue espagnole, mis en route mon magnétophone AQ. 6350, il n'y a d’ailleurs qu'avec celui là que je peux enregistrer lorsque je voyage. Je pendis mon micro à l'ampoule du plafond, et, à la réécoute, la voix de Miguel, tout à fait reconnaissable et joyeuse :
-"Indien! ". Il crie.
J'étais très contente mais je ne voyais pas où voulait en venir Miguel. Il savait que j'aimais les Indiens, que je les connaissais maintenant, mais quel était le but de ce message ? J'allais me coucher. Le lendemain matin, après avoir prit mon café, j'allais sur la place du village en prendre un autre, histoire de me promener, comme d'habitude.
Au bar, je vois le journal la Dépêche sur le comptoir, que je ne consulte jamais. Pourquoi l'ai-je ouvert tout à fait automatiquement, alors que je ne le faisais jamais, sans arrière pensée ? Je lus un article : "Les Indiens bientôt dans la ville" avec la présence d'un acteur de Danse avec les loups. Une autre Association les faisait venir, à côté de Pins Justaret à Hauterives. J'y allais bien sûr. Il y avait des Lakotas et des Apaches. Ce soir là je dansais avec les Indiens à perdre haleine. J'avais l'impression de connaître les pas depuis toujours, je m’arrêtais juste quand il le fallait, puis, je reprenais aussitôt dans une sorte de transe, en communion avec eux. J'ai cru que mon cœur allait éclater de joie, aux sons des percussions et des chants. Les spectateurs qui « participaient timidement" avaient abandonné depuis longtemps. En somme, Miguel dans ce court message m'avait avertie et procuré une grande joie.
C'est ce qu'on appelle un message "prémonitoire". Disons plutôt que le temps n'existant pas de l'autre côté, Miguel savait et m'avait informée!
Terminons avec une très belle vidéo d'une de mes musiques préférées ( On a francisé le nom de cette tribu qui était Mahicans ou Mahikans, je ne vois pas pourquoi cette déformation du langage):
J'ai cité Martin Gray dans ce texte que j'avais écrit écrit en 1995 et j'ai précisé récemment des choses avec lui dans ce lien :
Que le Grand Esprit vous couvre de son manteau de protection!
Suite :