4. La colère de Leny Escudero

Alors qu'on nous bassine avec The Artist et les Oscars.... entre autre, je voulais pousser mon coup de gueule.
Marre de cette culture du fric, étalé comme ça par conséquence, de la réussite, à flanquer aux concernés un égo surdimensionné s'ils n'y prennent pas garde...marre du clinquant...
Marre de ce qui est secondaire, sans véritable importance alors qu'on vient de passer un hiver rude avec je ne sais combien de SDF qu'on à abrité (notre société est parfois habile pour protéger temporairement) mais pas pour résoudre les problèmes de fond..
Ce film, ça me gonfle depuis plusieurs jours alors que je n'ai rien contre, même si je ne l'ai pas encore vu mais justement, à cause de ce battage médiatique, je ne me sens pas motivée! Je n'ai rien contre non plus contre la personne de Mr Jean Dujardin, à qui je reconnais beaucoup de talent...Mais cela m'agace depuis plusieurs jours..

Alors que Tony Gatlif à rejoint Les indignés et déclare : ".....Il est temps que le cinéma cesse de se regarder le nombril et s'engage..."
lire court interview :

http://www.leparisien.fr/flash-actualite-culture/a-la-berlinale-tony-gatlif-rejoint-les-indignes-10-02-2012-1855174.php

éternel débat sur : Un artiste doit-il être engagé ou pas ? Je réponds que ce n'est pas obligatoire, que ce n'est pas une obligation et que l'on peut parler de tas de sujets sans perler politique sauf que peut-être, tout est politique....
Donc pour moi, pas une obligation TOUT LE TEMPS d'aborder directement des sujets politiques ou sociaux...

Mais INDISPENSABLE EN TEMPS DE CRISE, de la part de l'artiste..Et là je rejoins Tony Gatlif et bien sûr LENY ESCUDERO (qui à du sang gitan), dans cet interview datant de 1993...!!!! Et dire que les choses ne se sont pas arrangées mais ont empirées...

Les aides sociales et humanitaires ont diminuées de moitié (voir restos du coeur etc..) sous notre actuelle présidence, alors que notre actuel Président de la République à flanqué les Rrom dehors et souvent leurs caravanes à grands coups de pelleteuse (il y à eut des vidéos, ça serrait le coeur) et que peut-être notre futur Président de gauche veut faire l'inverse mais les "parquer " dans des camps. Des camps pour les Rrom.....
Qui n'en parle pas qui ne se sent concerné ? j'ai fait circuler le lien de Libération sur François Hollande sur facebook,
des blogs ou sites gitans ou non en parlent... Bref..

Alors que la Syrie est l'Enfer sur terre dans toute son horreur....
Alors que en France il y à des gens qui crèvent de faim.. Manger... une des fonctions vitales pour l'homme...!
Alors à part pour les vaccins où je ne suis pas d'accord (mais c'est ignorance sur les vaccins de la part de Leny Escudero peut-être), c'est le sens profond de son discours qui est frappant et tellement vrai et authentique! Courte vidéo à voir jusqu'au bout..

J'en ai marre d'entendre parler des choses que je trouve superficielles en ce moment!!!

Ajout : Dans l'article précédent où je parle de Leny Escudero et dont le lien est en-dessous, j'avais trouvé une seule vidéo pour illustrer sa si belle chanson " le bohémien ". Une autre à été faite depuis que je viens de découvrir et qui illustre dignement ces magnifiques paroles et mélodie. Je ne peux m'empêcher de la poser :

précédent lien sur Leny Escudero :

http://fleurdecorailpassiongitane.blogspot.com/2011/06/1-la-vie-la-mort-lamour.html

3. Brave Margot façon gipsy !

Il fallait oser et c'est réussit! Comme quoi Brassens peut être adapté dans différents styles sans être dénaturé..
Brave Margot !
Est-ce qu'il n'y à pas eut Gérard Ferrer le gitan marseillais reprendre " Quand on a que l'amour " de Jacques Brel en rumba, de manière éblouissante ? Alors, pourquoi pas du Georges Brassens ?

envoyé par stelu3

Lien Gérard Ferrer " Quand on a que l'amour "
http://fleurdecorailpassiongitane.blogspot.com/2010/07/1-apres-brel-gerard-ferrer-le-gitan.html

2. Flamenco et éternité

Je ne fais que parler de cela depuis le début en fait...

Mon blog avait faillit s'appeler passion flamenco, puis j'ai écrit passion gitane. Pas grande différence..
Entre ce que j'ai dit dans mon poème sur Miguel "Alegria por Miguel "

" Au royaume flamenco avais-je enfin trouvé ma place ?
La réponse à l'infini qui toujours me dépasse ? "
(extrait)

Et mes racines " Flamenco! Flamenco! Coeur artificiel auquel je suis branchée "
Cette étrange "rencontre" avec José Reyes...
Tout ce qui se lie et se relie et part vers un infini ou vient de l'infini...Il y à un moment où l'on ne sait plus très bien où cela commence...
C'est toujours un lien d'amour..

Et l'infini, on peut le toucher du doigt avec la TCI.

SI LE PERE BRUNE N'EXISTAIT PAS IL AURAIT FALLU L'INVENTER

Le dernier (espérons que ce ne sera pas le dernier) livre du Père François Brune " Mes entretiens avec les morts " différent de " Les morts nous parlent " (va bientôt paraitre le 17 février). Je vais bientôt le lire puisqu'on me l'offre....
Mais cette fois-ci ce livre sur les contacts est différent, je n'oserais pas dire "autobiographique" mais plus intime.

Mais il est déjà disponible à Parascience, en lien sur le côté.
Pour commander :
http://www.jmgeditions.fr/

Plus simplement :
JMG Editions
8 rue de la mare
80290 Agnières
France

Livre : 21,00 euros + 4,00 euros de frais d'envoi à l'ordre de SARL JMG Editions

« Dans de précédents ouvrages, le Père Brune nous a longuement exposé les étonnants résultats des explorateurs de l’après-vie qu’il a été amené à fréquenter durant sa longue existence.

Il a décidé, dans ce livre inédit, de nous présenter le fruit de ses propres recherches et les contacts qu’il a eus avec ceux qui sont passés de l’autre côté du voile.

Il s’agit de contacts intimistes, comme ceux qui l’ont mis en relation avec son frère défunt ou avec son ami le biologiste Rémy Chauvin, mais aussi des contacts d’une haute portée spirituelle qui l’ont mis en union avec des âmes pures, comme celles de Pierre Monnier et de Roland de Jouvenel.

« Leurs messages, estime le père Brune, sont d’une valeur très supérieure à tous ceux que j’ai pu connaître. Ils comportent des affirmations scientifiques très en avance par rapport à l’époque à laquelle ils ont été reçus. Ils offrent une façon de comprendre l’enseignement religieux qui dépasse sur bien des points les théories contemporaines. »

Ce livre, que François Brune pense être le dernier de ses écrits, est non seulement un témoignage émouvant, mais c’est aussi une œuvre de synthèse. Ce théologien réputé y établit le lien entre sa foi et les recherches de pointe qui, un jour prochain, libéreront l’Homme de la matière et le feront entrer de plain-pied dans l’univers radieux de la spiritualité vivante ".

Ce qui reste c'est l'essence des choses. On peut l'appeler âme, que ce soit pour un être humain, un animal ou un art. Par exemple l'âme du flamenco. Une âme, c'est si profond.
Et on essai tous d'explorer cet infini en soi...

" J'ai un puits en moi
et je ne peux boire son eau
la corde n'est pas assez longue "
(Solea por buleria)
Dans film Agujeta, cantaor

Alors quelques chefs d'oeuvres surgissent pour tenter d 'esquisser cet essentiel, cette âme, cet infini, au risque de déplaire à certains peut-être, à cause d'un certain dépouillement indispensable, mais je trouve que c'est fascinant :

Vu dans : http://ilinferno.com/2012/01/21/la-curva-de-galvan-lessence-du-flamenco/#comment-366

un bel article à lire sur cette superbe prestation d'Israel Galvàn..!

1. Le Duende flamenco

Hommage Moraito chico

Très belle vidéo qui rend hommage à Moraito chico et où on le voit parler du flamenco, jouer et danser à plusieurs reprises...

Carlos Saura flamenco flamenco

Et ce film fascinant, envoutant de Carlos Saura, que j'ai eu l'occasion de voir dans ma ville. Un chef d'œuvre où participent de nombreuses personnalités du flamenco. On y voit même dans cet extrait, El carpeta entre autre.
Film qui se termine par un hommage bouleversant à Moraito chico d'ailleurs ! J'en avais les larmes aux yeux.
Plus que la danse et je ne sais pourquoi, le génie de Carlos Saura m'à particulièrement fascinée pour moi cette fois-ci au niveau du cante flamenco. J'ai vraiment eu l'impression d’être littéralement projetée dans le cante, d'aller plus loin dans l'appréhension et la connaissance de cet art. Je ne peux l'expliquer avec des mots. C’est personnel..
Dans ce film de Carlos Saura, j'étais tellement dans le duende qu'à la fin, lorsque la camera s'éloigne des artistes, j'ai ressenti cela comme un déchirement, une sorte de déséquilibre et j'avais envie de crier de tout mon être : " Non! Non! Ne vous éloignez pas !". C'est fou ce que le talent d'un réalisateur peut provoquer !
La salle était comble, des coussins au sol avaient même été prévus tout autour et il n'en restait pas un seul de libre!

P.S. Pour le duende, j'ai déjà ressenti cela avec Vertiges de Tony Gatlif. Tout le spectacle. Et spécialement à travers La Caïta...

Lien précédent sur Moraito chico :
http://fleurdecorailpassiongitane.blogspot.com/2011/08/1-une-etoile-de-plus-dans-le-ciel.html

Sur Carlos Saura :
http://fleurdecorailpassiongitane.blogspot.com/2010/10/2-el-flechazo-lamour-sorcier.html