Tout ce qui obsède, envoûte, tout ce qui hante…
Tout ce qui alimente les songes et fait refuge imaginaire…
Mais tout ce qui rend les tourments plus légers et les rêves plus beaux, tout ce que l’on ne peut dominer et vous transforme, entre souffrance et ravissement, comme un feu indomptable, qui à un goût de mort et pourtant signe de vie, arme à double tranchant…
Amour, désir ou passion, peut importe au bout du compte, ce qui s’imprègne en soi et qui résiste à tout le reste, à tout autre horizon, est ce qui me touche depuis longtemps.
Ce qui peut être rêve ou cauchemar ou les deux à la fois.
Mais parfois la prescience d’un terrible dilemme tellement que c'est fort, "sorcier"...si cela sortait du cadre du fantasme.
Tout cela trouve un peu d’écho pour moi dans l’œuvre de Manuel de Falla ou le film de Carlos Saura, que je présente très brièvement ici, avec mes mots, des choix d’images à moi, qui expriment ce que je ne peux pas dire…..
Dans le cas des deux œuvres cela finit bien : soit par l’union soit par la libération.
Il y à du positif dans toute passion, il suffit d'en faire l'alchimie...et puis " le temps est un grand maitre " en général...même si pas toujours...
Manuel de Falla : Un peu de biographie :
" Manuel de Falla, né le 23 novembre 1876 à Cadix, et mort le 14 novembre 1946 à Alta Gracia (Argentine), est un compositeur espagnol.
De santé fragile, le jeune Manuel reste à la maison où son éducation générale est confiée à une institutrice. Il commence l'étude du piano à huit ans avec des enseignants de province, avant de devenir, en 1890, élève de José Tragó, un pianiste de haut niveau. Il obtient un prix après avoir été, de 1896 à 1898, élève au Conservatoire Royal de Madrid. En 1904, il écrit la Vie brève, sorte d'exercice pour achever sa courte formation à l'instrumentation avec Felipe Pedrell.
Il effectue un séjour en France (1907-1914) où il est ami de Debussy, Ravel, Albéniz. Ces trois grands musiciens trouvent en lui un grand compositeur plein d'esprit.Ses Quatre Pièces espagnoles sont publiées à Paris en 1908, et en 1910, ses Trois Mélodies (sur des textes de Théophile Gautier).
Il revient en Espagne après avoir contracté une maladie vénérienne, et écrit la première version de l'Amour sorcier en 1915, puis le Tricorne en 1917 qui est créé avec succès à Londres deux ans plus tard par les Ballets russes de Serge Diaghilev. Mais il se fatigue beaucoup des suites de sa maladie, et son perfectionnisme lui fait perdre beaucoup de temps et de force. Après la guerre civile en Espagne, il part pour l'Argentine. Il y vivra mal jusqu'à sa mort en pleine sierra à Alta Gracia ". extrait wikipedia
l’amour sorcier (el amor brujo):
" Le fantôme de son ancien amant revient hanter Cardela la gitane.
Pour pouvoir aimer librement Carmelo, elle trouve un moyen pour rompre le maléfice et éloigner à jamais le revenant en détournant son attention vers une autre femme
Carlos Saura transposera ce thème au cinéma en le changeant quelque peu :
" Candelas ne peut oublier son amant, Diego, abattu dans un rixe.
Antonio qui l'aime cherche a la debarrasser de ses obsessions.
Alors que Candelas danse avec passion Diego lui apparait.
Sa mort est un simulacre.
Un combat a mort s'engage entre les deux hommes.
Cette version de "L'Amour sorcier", inédite en France, a ete nominée aux oscars du meilleur film étranger en 1968 ".
envoyé par keitel10
autre extrait :
envoyé par almirCCR
Le tendre et dangereux visage de l'amour
(Jacques Prévert)
Tout ce qui alimente les songes et fait refuge imaginaire…
Mais tout ce qui rend les tourments plus légers et les rêves plus beaux, tout ce que l’on ne peut dominer et vous transforme, entre souffrance et ravissement, comme un feu indomptable, qui à un goût de mort et pourtant signe de vie, arme à double tranchant…
Amour, désir ou passion, peut importe au bout du compte, ce qui s’imprègne en soi et qui résiste à tout le reste, à tout autre horizon, est ce qui me touche depuis longtemps.
Ce qui peut être rêve ou cauchemar ou les deux à la fois.
Mais parfois la prescience d’un terrible dilemme tellement que c'est fort, "sorcier"...si cela sortait du cadre du fantasme.
Tout cela trouve un peu d’écho pour moi dans l’œuvre de Manuel de Falla ou le film de Carlos Saura, que je présente très brièvement ici, avec mes mots, des choix d’images à moi, qui expriment ce que je ne peux pas dire…..
Dans le cas des deux œuvres cela finit bien : soit par l’union soit par la libération.
Il y à du positif dans toute passion, il suffit d'en faire l'alchimie...et puis " le temps est un grand maitre " en général...même si pas toujours...
Manuel de Falla : Un peu de biographie :
Camille Claudel. Les amants |
De santé fragile, le jeune Manuel reste à la maison où son éducation générale est confiée à une institutrice. Il commence l'étude du piano à huit ans avec des enseignants de province, avant de devenir, en 1890, élève de José Tragó, un pianiste de haut niveau. Il obtient un prix après avoir été, de 1896 à 1898, élève au Conservatoire Royal de Madrid. En 1904, il écrit la Vie brève, sorte d'exercice pour achever sa courte formation à l'instrumentation avec Felipe Pedrell.
Il effectue un séjour en France (1907-1914) où il est ami de Debussy, Ravel, Albéniz. Ces trois grands musiciens trouvent en lui un grand compositeur plein d'esprit.Ses Quatre Pièces espagnoles sont publiées à Paris en 1908, et en 1910, ses Trois Mélodies (sur des textes de Théophile Gautier).
Il revient en Espagne après avoir contracté une maladie vénérienne, et écrit la première version de l'Amour sorcier en 1915, puis le Tricorne en 1917 qui est créé avec succès à Londres deux ans plus tard par les Ballets russes de Serge Diaghilev. Mais il se fatigue beaucoup des suites de sa maladie, et son perfectionnisme lui fait perdre beaucoup de temps et de force. Après la guerre civile en Espagne, il part pour l'Argentine. Il y vivra mal jusqu'à sa mort en pleine sierra à Alta Gracia ". extrait wikipedia
Rodin. Le baiser |
" Le fantôme de son ancien amant revient hanter Cardela la gitane.
Pour pouvoir aimer librement Carmelo, elle trouve un moyen pour rompre le maléfice et éloigner à jamais le revenant en détournant son attention vers une autre femme
Carlos Saura transposera ce thème au cinéma en le changeant quelque peu :
" Candelas ne peut oublier son amant, Diego, abattu dans un rixe.
Antonio qui l'aime cherche a la debarrasser de ses obsessions.
Alors que Candelas danse avec passion Diego lui apparait.
Sa mort est un simulacre.
Un combat a mort s'engage entre les deux hommes.
Cette version de "L'Amour sorcier", inédite en France, a ete nominée aux oscars du meilleur film étranger en 1968 ".
Cancion del amor dolido (un très bel extrait!):
envoyé par keitel10
Cancion del amor dolido
¡Ay!
Yo no sé qué siento
ni sé qué me pasa
cuando este mardito
gitano me farta,
¡Ay!
Candela que ardes...
¡Más arde er infierno
que toíta mi sangre
abrasa de celos!
¡Ay!
Cuando el río suena
¿qué querrá decir?
¡Por querer a otra
se orvía de mí!
¡Ay!
Cuando er fuego abrasa...
Cuando er río suena...
Si el agua no mata al fuego,
a mí er pesar me condena,
a mí er querer me envenena,
a mí me matan las penas.
¡Ay!
Yo no sé qué siento
ni sé qué me pasa
cuando este mardito
gitano me farta,
¡Ay!
Candela que ardes...
¡Más arde er infierno
que toíta mi sangre
abrasa de celos!
¡Ay!
Cuando el río suena
¿qué querrá decir?
¡Por querer a otra
se orvía de mí!
¡Ay!
Cuando er fuego abrasa...
Cuando er río suena...
Si el agua no mata al fuego,
a mí er pesar me condena,
a mí er querer me envenena,
a mí me matan las penas.
envoyé par keitel10
autre extrait :
envoyé par almirCCR
Aux tourments de la passion, je préfère et j'aime me réfugier dans les mots de ce poème, que je trouve plus tendres et apaisants, malgré tout :
Le tendre et dangereux visage de l'amour
Le tendre et dangereux visage de l'amour
m'est apparu un soir après un trop long jour
C'était peut-être un archer
avec son arc
ou bien un musicien
avec sa harpe
Je ne sais plus
Je ne sais rien
Tout ce que je sais
c'est qu'il m'a blessée
peut-être avec une flèche
peut-être avec une chanson
Tout ce que je sais
c'est qu'il m'a blessée
blessée au cœur et pour toujours
Brûlante trop brûlante blessure de l'amour.
(Jacques Prévert)
Il y à comme une acceptation...
6 commentaires:
Coucou ! Encore un article intéressant alimenté de belles vidéos et de belles images. Les acteurs ont du prendre des cours de mime pour tourner la première. J’aime la façon dont tu écris et garde le positif tu as raison.
Je vais m’intéresser un peu plus à cette œuvre. Je la connaissais un peu seulement.
Je suis contente que tu sois plus apaisée. C’est vrai que tu as d’autres problèmes plus urgents et je te souhaite beaucoup de courage. Etre le plus cool possible c’est important pour faire face dans ces cas là. Je suis solidaire, je pense à toi, ne baisse pas les bras ! Surtout pas ! C’est ce que dirait Isabelle Lionnet n’est-ce pas ?
Manoune
Merci Manoune. Oui, c'est ce que Isabelle Lionnet dirait, et d'autres. Ce n'est pas facile au niveau émotionnel...
Je m'aide de la prière et de l'action, et de la pensée positive (mais c'est un peu la même chose).
Je me suis mise dans une drôle de situation et ce, sans bénéfices aucun pour moi, c'est le comble! J'ai été très maladroite mais on me dit qu'il ne sert à rien de ressasser une culpabilité qui effectivement paralyse, mais cela aussi ce n'est pas facile..
Je préfère que l'on parle ici à demi mots : je sais que vous l'avez comprit.
Tu m'as réchauffée avec les tiens.Bonne journée
Bonsoir.
C’est une bonne idée de parler de L’amour sorcier (el amor Brujo) et du film de Carlos Saura, que je connais.
C’est une belle représentation cinématographique liées au flamenco. El amor Brujo à de belles chorégraphies d’Antonio Gades sur le thème musical de Manuel de Falla. J’ai beaucoup apprécié ce film sans oublier le jeu des acteurs : Antonio Gades, La Polaca, Rafael de Córdova, Cristina Hoyos.
Garde courage dans tes épreuves, je dis la même chose que Manoune, ne te laisse pas abattre, prend tout ce qui peut t’apporter du positif et continue à nous offrir de beaux sujets, à ton rythme !
Une petite note d’humour : « Avoir confiance en une femme, c'est manger avec un sorcier.
Massa Makan Diabaté
Brocéliande
Merci Broceliande, il faut tenir le coup...Bonne fin de journée
Bel article beau choix d'images, beau choix de sculptures. Je n'ai pas vu le film de Saura mais je connaissais le thème.
Il n'y à pas de problème, il n'y à que des solutions.
Faut se mefier des certains organismes, ce sont eux qui nous harcèlent, il faut être vigilant, ce sont des voyous
Coraje y fuerza !
Vagabundo
C'est bien vrai... Bonne nuit, gracias Vagabundo...
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