mercredi 7 octobre 2009

4. La femme des sables.

tartit-desert-blues_music tartit - desert blues
envoyé par chiranne. - Clip, interview et concert.

" Le groupe de femmes Tartit est issu du peuple nomade, les kel tamasheq.
A l’instar du célèbre groupe Tinariwen, les femmes de l’ensemble qui viennent toutes de la région de Tombouctou se sont « réunies » (traduction littérale du mot tartit) dans un camp de réfugiés durant la rébellion des Touaregs contre le gouvernement malien.
Par contre, elles n’ont pas choisi d’électrifier leurs instruments et accompagnées de leurs griots au tehardent et à l\'imzad (sorte de guitare et de violon), elles chantent leur vie, leur tradition et jouent les tindé (percussions).


C’est dans les camps qu’on leur propose de venir jouer au festival Voix de Femmes en Belgique en décembre 95. A cette occasion, le groupe prend une forme définitive. Elles tournent de plus en plus et en 1997 elles enregistrent « Amazagh », leur premier album.
En 2000 sort Ichichila et en 2003, elles participent au Festival au Désert. Aujourd’hui, elles participent entre autres au spectacle « Desert Blues » qui leur fait partager la scène avec les musiciens maliens Habib Koité et Afel Bocoum. "




" Fils du vents" n'est-ce pas comme cela que d'autres nomades se nomment ? Les Rrom!

Précedents liens sur ce sujet :
http://fleurdecorailpassiongitane.blogspot.com/2009/01/6-dautres-peuples-nomades-menas.html

http://fleurdecorailpassiongitane.blogspot.com/2008/12/8-le-fou-damour.html

http://fleurdecorailpassiongitane.blogspot.com/2008/03/dis-bonjour-monsieur-tenebaum.html



Voici un lien d'un poète touareg, Rhissa Rhossey - il y à un poème " Pas de nom" qui m'a particulièrement touchée - et en cliquant sur son image dans " Membres" on à d'autres liens aussi :
http://artistestouaregs.blogspot.com/

6 commentaires:

Anonyme a dit…

C’est un plaisir de retrouver les nomades touaregs. Ce spectacle est d’une grande beauté, les chants, les expressions, la danse, quelle classe ! On dirait même que le danseur est en apesanteur sur le sable : il doit mimer quelque chose. « les hommes je ne sais pas à quoi ils pensent » de l’humour ! Lol ! Belle image de la femme accompagnée par la vidéo Jean Ferrat.
Quels beaux vers sur la perte d’identité ! Emouvant!
Fils du vent ou du soleil ou fils du vent ou des étoiles, tous les nomades se ressemblent sur certains points.
En fait merci de nous faire découvrir la grandeur de la culture touareg, très beau vraiment ! Encore!
Manoune

Fleur de corail Jeannine Toiron-Vaquié a dit…

Merci Manoune. Dois-je dire sans pudeur que rares sont les poèsies qui me produient une telle émotion ? Ces vers m'ont arraché des larmes sans que je sache pourquoi. Cela doit correspondre à quelque chose. J'ai sangloté sans pouvoir me retenir, cela m'a touchée au coeur, ébranlé mon être, ces mots simples...
Encore ? J'en reparlerais.

Anonyme a dit…

Bravo pour le talent de cette troupe de femmes touaregs qui ont tant de belle créativité à offrir! et de vouloir garder les instruments de musique traditionnels aussi
Les poèmes posés sont très représentatifs de la condition de ce peuple et sont vraiment émouvants, hélas.
Vagabundo

Fleur de corail Jeannine Toiron-Vaquié a dit…

Merci Vagabundo, je réponds tardivement car j'avais beaucoup à faire.

Anonyme a dit…

La société touaregs est une des rare société matriarcale. C’est de la lignée maternelle que se transmettent les droits. C’est un exemple formidable : « Derrière chaque grand homme il y à une femme » proverbe touareg. Certains messieurs occidentaux n’apprécieraient pas !
Brocéliande

Fleur de corail Jeannine Toiron-Vaquié a dit…

Merci Broceliande je voulais en parler plus dans l'avenir mais j'aurais du déjà le spécifier, c'est pour cela que j'avais fait ce billet. J'imagine que les gens le savent, en fait ce n'est pas obligé!