samedi 18 avril 2009

5. L'indien.

envoyé par teennaa
 
Le témoignage qui suit est entièrement autobiographique, c'est le mien, sans exagération : Réincarnation ou parasitage d'une autre âme ? Les faits se sont déroulés tels quels, au niveau des dates et de la synchronicité, c'est assez étonnant...Il est d'autant plus stupéfiant parce-que, d'une part, contrairement à la mode,je n'étais pas attirée par les indiens jusqu'à cette vision,et que d'autre part, je ne suis jamais allée en Amérique chez les indiens, même depuis!
 
" Ce mois de février 1994, je ne suis pas particulièrement fatiguée, mais l'abondance des messages enregistrés de Miguel (transcommunication instrumentale), l'amour qu'il me témoigne, m'incitent à me relaxer. Je pense : "Si je me faisais La source intérieure ?". Il s’agit d'une cassette de relaxation de Michel Dogna, avec qui j'aurais voulu faire une formation. Michel Dogna est naturopathe, conférencier‚ et écrivain. Travaillant dans une optique holistique, il a une forte démarche spirituelle. Un de ses livres s’intitule : " Communions esséniennes" chez Guy Trédaniel. Il avait d’ailleurs fondé l’école holistique « ISSA « J'ai déjà parlé de Michel ici:

 http://fleurdecorailpassiongitane.blogspot.com/2008/04/4-un-ami-de-longue-date.html http://fleurdecorailpassiongitane.blogspot.com/2008/06/8-danse-avec-les-loups.html  

Je connais bien La source intérieure, je la pratique très souvent, mais comme pour toute relaxation, hormis le fait que je plonge dans un bien-être profond, il ne se passe rien d'autre, ce qui est déjà beaucoup. Ma relaxation est si intense, que le téléphone que j'oublie parfois de débrancher n'est même plus audible pour moi! Je mets la cassette en marche, le son vient directement des baffles, car je n'ai pas mis de casque. Sans hâte, je m'allonge. Les premières notes de musique s’égrènent, la voix de Michel résonne. Tout se passe très vite : Bien qu’allongée, j'ai l'impression d'aller à la renverse, sans qu'aucune impression de vertige ne m'envahisse. C'est même plutôt agréable. Pendant cette extraordinaire expérience, je serais constamment consciente de moi-même, tout en vivant intensément les événements. Je serais comme " dédoublée ". Je vois tout d’abord Miguel à ma gauche, radieux, arriver à mi-hauteur de la pièce, comme lorsque dans un rêve, une course est au ralenti. Il sourit, et semble me désigner quelque chose. Des vies, que je sais être les miennes ou me concernant, vont défiler devant mes yeux à une allure vertigineuse sur la surface de ma bibliothèque. Je sais que chaque vie est mémorisée dans mon subconscient. Pourtant, à mon retour de conscience normale, une seule me restera en mémoire aussi nette qu'une photo : Je suis de profil, habillée en tailleur, les cheveux courts, ondulés.  

Je suis avec un indien, dans une réserve. Je ne suis pas indienne moi-même. Nous nous regardons, il se penche vers moi, et nous échangeons un long baiser. Un amour profond nous lie. Il doit partir faire quelque chose, si bien qu'il tourne la tête dans la direction où je suis allongée. Il s’agit d'une séparation certainement temporaire, puisque cette scène ne reflète aucune tristesse. Je peux le voir. Il semble plus âgé que moi, ce qui ne me surprend pas, puisque dans ma vie, j'ai très souvent été attirée par des hommes plus âgés. Son visage est très calme, quelques rides que le grand air a tracées ajoutent à son charme. Ses cheveux sont longs, presque blancs, il est très beau. Une grande noblesse se dégage de lui. Il ne porte pas de plumes dans les cheveux, et est habillé simplement. La scène est donc brève, et l'essentiel réside dans ce baiser où se mêlent l'amour et la pudeur. 
  Je constate, émerveillée, qu'il vient de se produire quelque chose d'unique et d'extraordinaire. Je suis étonnée de m’être vue avec un indien, car je ne m’intéresse aux indiens pas plus que cela. Je pense à ces expériences de régressions que tentent les gens, alors que je n'avais rien demandé. Cependant, je suis d'une extrême prudence lorsqu'il s’agit de réincarnation. Car la plupart des gens que j'ai côtoyés et dont la réincarnation est la tasse de thé‚ m'ont d’emblée fait rejeter cette notion. Soit parce-qu'ils se sont toujours vus en personnages célèbres, soit parce-que avec toutes leurs connaissances, je ne les trouvais pourtant pas si évolués que cela. Ils avaient oublié une autre notion, à vouloir intellectualiser d'une manière impudique lors de discussions de salon, leurs propres vies ou celle des autres : La pitié. Quand il s’agissait de la vie des autres, le mot "Karma" tant à la mode, tombait de leurs bouches comme un anathème. Ce sont de petits juges, de faux maîtres! Mais je n'écris pas un livre sur la réincarnation. Aussi me dis-je que je ne pouvais rien conclure de ce que je venais de vivre, et bien qu’intriguée, je n'ai pas eu envie de me poser trop de questions auxquelles je risquais de ne pas avoir de réponses.

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Quelques jours après, je reçus un appel téléphonique d'une jeune femme, Viviane L. J’eus du mal à me souvenir d'elle. Je n'avais échangé‚ que très peu de paroles avec elle lors de la marche sur le feu que j'avais allègrement effectuée le 5 décembre précédent. Il y avait tout un groupe, et je ne connaissais pas tout le monde. Pour son épanouissement personnel, elle voulait, avec des amis, que je la forme à la guérison par les Chakras. A l'époque j'avais énormement de groupe chez moi que j'ai formé aux chakras... Nous prîmes rendez-vous, et le groupe arriva : Viviane, Martine, et Bernard. Lorsque Bernard vit le portrait de Miguel, il me questionna. Je lui répondis, mais sans parler de trans-communication, je ne les connaissais pas assez! Mais quelque chose me poussa à dire à Bernard que depuis toujours, je me demandais s'il n'y avait pas de liens entre les gitans et les Indiens, sans pouvoir m'expliquer lesquels, en dehors du fait qu'ils étaient nomades. Bien que ne connaissant absolument pas les centres d’intérêts de ces trois personnes, je leur posais donc cette question : Bernard m'écoutait, énigmatique. Pendant que nous parlions avec Bernard, un mot me vint à l'esprit : "Chamanisme" alors que je n'y connaissais rien. Qu'est ce qui me poussa à le lui dire ? J'hésitais quelques secondes et prononçais ce mot. Un étrange sourire éclaira le visage des trois personnes. Bernard me révéla qu'ils en faisaient, un peu précisa-t-il. J'ai tout de suite apprécié cette modestie, en me disant que décidément, quelque chose coïncidait étrangement. Au point où nous en étions, je leur racontais ce qui m'était arrivé. Bernard me demanda si j'avais vu le film de Kévin Kostner "Danse avec les loups". J'en avais entendu parler, mais je n'avais pas eu la curiosité de le voir. "Je vais te le prêter" me dit-il. Il me demanda ensuite si je connaissais l'Association "Amitiés Franco Lakota Dakota" dont ils étaient membres. Je lui demandais ce que voulait dire le mot "Lakota". J'appris que cela voulait dire « Sioux », et une assemblée générale avait lieu dans un mois, à trente kilomètres de chez moi, à Vernines. Il y aurait-il des Indiens. ....! 
  Lorsque je me visionnais Danse avec les loups, je fus traversée d'une émotion indescriptible où les larmes jaillissaient sans que je puisse les arrêter : Mais toujours lorsque apparaissaient les indiens, et surtout lors d’une d’une scène magnifique, qui ne dure que quelques secondes : Lorsque Kévin Kostner ramène « Dressée avec le poing » évanouie, chez les sioux. Du haut d’une petite colline, il découvre le camp. Tout est si beau, si paisible, les tipis blancs sont noblement assis sur la prairie, les chevaux boivent à la rivière translucide, les adolescents rient, jouent, les femmes s’occupent tranquillement. Tout n’est qu’ordre et paix. La musique aidant, cette vision déclencha en moi un choc subit : Je fus déchirée ! Et j’éclatais en sanglots, mais des sanglots incoercibles ! Je ne dirais pas combien de fois j'ai regardé ce film, et progressivement, je fus fascinée par l’interprétation de Graham Greene interprétant "Oiseau bondissant". A sa vue, j'étais éblouie comme devant un soleil.
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Puis, je fus invitée à l’assemblée générale. Je me disais, en faisant la connaissance de Birgil Kills Straight, que si quelque temps avant on m'avait prédit que je passerais un week-end avec un des plus grand intermédiaires traditionalistes Sioux, à 30 kilomètres de chez moi, je ne l'aurais pas cru (et je les reverrais souvent)! D'autant plus, et c'est important de le préciser, que jusqu’à présent, je m'étais intéressée aux Indiens comme la moyenne des gens, c'est-à-dire que je pas de passion pour eux. Je fis ainsi la connaissance des responsables (de l'époque) de cette Association en Auvergne : Frédéric et Dominique R., ainsi que du fondateur de cette association en France : Didier D., professeur de Philosophie à Lille, et du Président Michel Petit. Le destin de Dominique est particulier, et confirme ce que j'ai toujours pensé : Que l'on obtient ce que l'on veut dans la vie, que ce que l'on désire d'une façon authentique et profonde finit toujours par arriver. C'est à chacun ensuite, d'en faire ce qu'il veut ou peut. Je peux témoigner que j'ai toujours eu ce que je voulais d'important dans ma vie, que je l’eus gardé‚ ou pas. C'est ce qu'on appelle le libre arbitre, c'est ce que l'on rencontre aussi dans l'au-delà, car certains peuvent refuser la lumière, qui leur est toujours apportée. Mais nous y reviendrons. Un 3 novembre est arrivée sur un site dont je fais parti une certaine Louve Blanche, maintenant Rachel Louve, medecine woman : Beau cadeau d'anniversaire pour moi! 
Rachel Louve à suprimé son compte dailymotion, donc vidéo suprimée.
Brève synthèse historique que j'avais rédigé à l'époque, m'appuyant sur "Enterre mon coeur à Wounded Knee" de Dee Brown (indispensable) :
Depuis toujours passionnée par les Indiens, Dominique se documentait tant et plus. Au fil du temps, sa passion s'enrichit, se mûrit, s’éclaira d’informations réalistes. Plus question pour elle de rester derrière un écran de télévision à regarder les films hollywoodiens où régnait le gentil blanc et le méchant indien. Ou le pas trop méchant blanc et le pas trop méchant indien faisant la paix; une paix illusoire ou est occultée la violence inouïe dont ont fait preuve les blancs envers les Indiens. Les films américains se dédouanent d'une certaine culpabilité‚ en offrant au profane une image de fausse réconciliation entre deux peuples de culture complètement différente; et dont l'un, celui des blancs, commit moult massacres, génocides ou tortures sur les Indiens. Un des plus célèbres, celui de Wounded Knee en 1890, qui « aurait été le résultat d'une erreur », laisse dans la mémoire des indiens une trace si vive et si douloureuse, que l’évoquer est déjà une blessure. Wounded Knee! Lieu inondé d'un bain de sang d'hommes, femmes, enfants, fuyant, affolés et mitraillés des hauteurs, par centaines, jusqu'au dernier.

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Et combien d’autres massacres tristement célèbres commis par l’armée américaine sur les tribus indiennes : San Creek, village cheyenne attaqué par surprise au petit matin, et entièrement décimé, ainsi que moult autres, avec à chaque fois, la répétition d’une folie meurtrière rarement atteinte : viols, mutilations sur les vivants, ablations des seins de femmes, éventrations de femmes enceintes, coupures de membres sur des enfants, castrations, scalps introduits par les blancs et non par les Indiens, bref, tueries sanguinaires. 
Trois noms ressortent principalement de ces faits d’armes, trois responsables qui n’ont pas su maîtriser les exactions de leur bataillon et voulu parfois les provoquer : Le Colonel Custer, le Colonel Chivington, le Général Shéridan : « Maudit soit tout homme qui sympathise avec les Indiens. J’ai décidé de tuer les Indiens, et je crois qu’il est juste et honorable d’employer tous les moyens possibles pour le faire. Tuez les Indiens chaque fois et où que ce soit que vous en rencontrerez! », il encourageait également son armée à « collectionner les scalps » et de « s’y mettre pour que ça saigne », le général Shéridan dont une phrase est devenue tristement célèbre : « Les seuls indiens bons que j’ai jamais vus étaient morts », phrase immortalisée par cet aphorisme « Le seul indien bon est un Indien mort. » Et pour clore le tout : « Si vous apercevez des Indiens à portée de fusil, tuez-les! Tuez-les sans pitié, car eux n’en auront aucune pour vous ( 40 ème Congrès des Etats-Unis. 2 ème Session. Document administratif 97, P12). Je ne parlerais pas non lus de deux Bulles papales déclarant en résumé que les indigènes n’ont pas d’âmes; Bulles jamais rectifiées par une autre, malgré une campagne de lettres à Sa Sainteté Jean Paul II. Plus tard, je verrais le film le plus fort parmi tous ceux que je connaîtrais sur les Indiens «Soldat bleu ». Film si poignant et si réaliste, que je ne pourrais jamais le revoir intégralement une deuxième fois.

 Je pense que les nazis n’ont pas grand chose à envier à leurs semblables. Car si la déportation fut vraiment l’enfer sur terre, et à laquelle je suis sensibilisée depuis ma plus tendre enfance, le massacre des indiens d’Amérique est aussi le génocide le plus grand qu’ait commit l’humanité. Je fus donc d’autant plus sensible au sort des Indiens d’Amérique, de part la « vision » que j’ai eu et le silence volontaire exercé sur ces massacres que je découvrais. Et par le fait que j’ai été, dans mon histoire personnelle, touchée au plus profond de moi-même par l’oppression. Car très jeune, je fus marquée par un ami de la famille Charles Sadron, qui avait été déporté 2 ans au camp d’extermination de Dora. http://www.hp-physique.org/articles.php?lng=fr&pg=63 Ce sont mes parents qui avaient été cherché à Vichy, un squelette ambulant. Ils avaient tenté de le sauver de la déportation, mais comme tant d’autres, il avait pensé pouvoir y échapper, et n’écoutant que sa seule confiance, il s’était fait piéger. Trois ans d’enfer dont je connus progressivement les détails. Puis sa femme mourut d’une maladie des reins, et ensuite sa fille. J’étais adolescente. Un tel acharnement du destin sur un être humain me traumatisa, et je m’enfermais dans ma chambre pendant des heures. Je connus une révolte définitive qui allait marquer toute ma vie. Car assez tôt, je compris peu à peu, à travers le personnage de cet ami, ce qui avait pu se produire durant la seconde guerre mondiale. Je me documentais en cachette, je lus, bien sûr « Le journal d’Anne Frank », et je me sentais ébranlée par toutes les horreurs qu’un être humain peut faire à un autre. Même un peu plus tard, n’ayant pas de tranquillisants, combien de fois me suis-je réfugiée dans le bureau de mon père pour y retrouver le calme intérieur. Toutes ces horreurs me déstabilisaient fortement. Si bien que mon inconscient fit une sorte d’amalgame. Mon adolescence et une partie de l’âge adulte furent peuplées de cauchemars nocturnes dans lesquels on m’emmenait dans un train, quand ce n’était pas la Gestapo à la voix métallique ou les S.S. qui me recherchaient. J’étais à chaque fois sauvée, soit par une fuite éperdue, soit parce-qu’une personne me cachait chez elle et argumentait hypocritement avec eux. Que de suées pendant ce temps de dialogues! Le même scénario se reproduisait si je vivais un chagrin ou une séparation. J’étais emportée dans un train pour une destination inconnue et fatale. Même en analyse, je mis longtemps pour arriver à parler de cela. Ce qui dénote que l’horreur des camps, d’une façon très indirecte et différente, peut marquer ceux qui ne les ont jamais connus.
A travers les récits de ma mère et son vécu par rapport à la Gestapo, je frémissais et je me mis progressivement à tenter de comprendre le pourquoi de tant d’atrocités. Je me demandais où était Dieu à ce moment là... Ce questionnement provoqua en moi une démarche qui se traduisit plus tard par un militantisme concernant les prisons, mais qui était, je le savais, une déviation d’une lutte que j’aurais voulu mener. Puis j’allais dans maintes directions concernant la lutte contre l’oppression et la torture (Amnesty Internationale). Je comparais toujours la vie sans amour, le monde sans amour à un immense camp de déportation. C’est d’ailleurs le manque d’amour qui produit les camps. Il est vrai que si l’on se déporte de l’amour, on glisse facilement vers la haine ou l’indifférence, qui n’est pour moi, pas autre chose qu’une immense agressivité envers l’autre, de la haine déguisée. Si je ne comprenais pas les S.S., les tortionnaires (comment comprendre l’insoutenable ?) je prenais le problème par la logique. Leur cerveau n’était pas différent du mien ni de celui des autres. Alors, que se passait-il ? Progressivement je pris conscience de la violence qu’il y à en chacun de nous. Il y à en chaque être humain une capacité d’amour et de haine inouïe, il y à en chaque être humain le bourreau et la victime. Le film « Portier de nuit » est une caricature qui m’à toujours dérangée, car il me fait l’effet d’un miroir. Je faisais un travail sur moi-même causé par un questionnement qui datait de mon enfance. Je réalisais plus que jamais que pour lutter contre la violence, encore faut-il avoir conscience de la sienne propre. Car sinon peuvent s’écrouler les beaux discours et les meilleures volontés devant le moment de l’épreuve qui nus confronte à notre propre violence. Peuvent être balayées la cohérence entre discours théorique et comportement lors d’une étape à franchir que représente la vie. Déjà, peut-être, faut-il simplement prendre conscience de la violence cachée derrière nos paroles, nos gestes, nos regards. Personne n’est exempt de cela. Est-ce pour cela que pendant mes 7 ans d’institution en tant que psychologue, j’avais affiché dans mon bureau une phrase qui n’était pas de Jacques Lacan, mais de Martin Gray ? « Les mots et la parole ont une force insoupçonnée. Ils sont la tourmente ou la brise la pluie qui dévaste ou l’eau qui irrigue. » ( Martin Gray "Le livre de la vie " P. 16 ) Il y en à qui, ayant connu l’horreur des camps veulent se venger, d’autres qui déclarent : « Non pas ça! Sinon nous serions comme eux, en faisant comme eux ». Simon Wiesenthall analyse ce problème dans son livre « Justice n’est pas vengeance », édition Laffont.
Au fur et à mesure de ses recherches, Dominique R. lu un jour le livre de Robert Pac : "Les guerres indiennes d'aujourd'hui" Editions Messidor 1989. Elle écrivit à Robert Pac par le biais de l’éditeur, et réussit à être en correspondance avec lui. Elle lui demanda si elle pouvait trouver un correspondant indien aux U.S.A., ce à quoi Robert Pac lui répondit que c'était une chose délicate. Mais il lui conseilla une Association sérieuse : Amitiés Franco Lakota. Elle y entra, et se dévoua tant et plus qu'elle en devint responsable dans sa région.
Grâce à elle, au cours de nos conversations et des conférences qu'elle organise, J’appris beaucoup sur les Indiens. Et je découvrais un autre monde : Plus connus sous le nom de Sioux, les Lakotas sont les habitants de l’état du Dakota du Sud et notamment actuellement de la réserve de Pine-Ridge. "Sioux" par lui-même ne veut rien dire, car c'est la moitié d'une expression, dont les trappeurs français n'ont retenu que la fin. De plus "Sioux" est un terme de la tribu Chippewa : « Les Chippewas traitaient les Iroquois de" vraies vipères" et les Sioux de "petites vipères de bas étages" ou Nadoweisiw-eg ». Les Français qui choisirent de prendre en compte ce dernier terme altérèrent‚ le mot du langage Chippewa dont le singulier est Nadowe-is-iw et le transformèrent en Sioux. ». Royal B. Hassick " Les Sioux" Ed. Albin Michel.
Une vidéo passionante sur l'histoire des indiens :

 Les Indiens d'AmériqueVidéo suprimée! envoyé par fanstes
Je devins membre de l'Association, et je vais en dire deux mots : L'Association Amitiés Franco Lakota est, parmi les autres associations s'occupant des Indiens, la seule qui est issue du désir et de la demande personnelle des indiens voulant conserver leurs traditions. Ils rencontrèrent Didier D. et lièrent amitié‚. Didier D. fonda l'association en France, antenne du Lakota Treaty Council. Depuis la constitution des Etats Unis d'Amérique en 1776, plus de trois cents traités furent signés par le gouvernement américain‚ avec les Indiens. Dans ces Traités, le gouvernement accordait aux Indiens des terres, et leur reconnaissait leur identité‚ en leur promettant des indemnisations pour les sévices qu'ils avaient subis. Comme ces traités, pour raisons politiques et économiques furent violés mais jamais annulés officiellement, ils furent sans cesse réactualisés, confirmés, puis infirmés officieusement. Mais jamais légalement. On imposa aux Indiens la nationalité américaine. Le but de l'association est de travailler avec le Lakota Treaty Council ou siège une majorité d'indiens traditionalistes qui représente la pensée traditionnelle Lakota, dont le désir est de faire reconnaître la nation sioux comme souveraine. A la suite de leurs récriminations, le gouvernement créa des bureaux des affaires indiennes. Mais il y eut des abus commis par les blancs. On promettait aux Indiens des maisons s'ils votaient pour..."untel" servant la cause américaine! En fait, ces gouvernements tribaux étaient achetés par les blancs. On encourageait les Indiens à faire des procès aux blancs, car les avocats des bureaux des affaires indiennes touchaient une forte commission à chaque procès! Certains se sont bâtît une petite fortune sur le dos des Indiens. L'affaire était si bien menée qu'elle dura un certain temps. Jusqu'au jour où Birgil Kills Straight, secrétaire du Black Hills Treaty Council, analysant la situation se rendit compte de ces faits, et décida, avec plusieurs autres importants traditionalistes Lakotas, de créer vers les années 1970 un Lakota Treaty Council uniquement dirigé par les Indiens. Il est bien évident que les Indiens savent qu'ils ne peuvent récupérer toutes leurs terres, et tel n'est pas leur but. Ils auraient bien du mal à les occuper d’ailleurs, puisqu'ils furent tant décimés par les blancs qui les en ont chassés. Pourtant les Indiens vivaient en Amérique depuis fort longtemps avant que n'arrivent les colons. De plus, l'Indien ne se considère pas comme "propriétaire " d'une terre, ainsi que de l'air qu'il respire. La terre n'est pas à lui, mais à tout le monde, il la vénère, la respecte, la terre est sa mère. Ce qu'il demande, c'est justement de pouvoir respirer et vivre en des lieux plus fertiles que ceux où les blancs l'ont acculé‚ dans le but qu'il ne survive que très difficilement ou pas du tout.
Lorsque je rencontrais Birgil Kills Straight lors de l’assemblée générale de l'Association d'avril 1994, ainsi que d’autres indiens, je fus très impressionnée par sa simplicité‚ et sa majesté naturelle. Je retrouvais ce que j'avais ressentis lors du film : Majesté et humilié confondues. Je pensais que les Indiens étaient des rois. Birgil parla de sa lutte, et le mot "Futur" revenait souvent dans son discours. Il disait également que tous les être humains étaient semblables, frères. Je pensais à Martin Gray, au Projet du Futur : "Le futur qu'il te faut inventer aujourd'hui, c'est un futur qui respecte la vie, ta vie, ce que tu es au fond de toi, qui respecte les autres, qui respecte le monde et toutes les formes de vie." M. Gray «Vivre debout» P.206.
Actuellement, l'Association à pour objet des échanges culturels entre Français et Indiens d'Amérique ou Amérindiens. Ces échanges se traduisent sous forme d’échanges scolaires, mais aussi d'expositions d'art traditionnel indien, ainsi que d'art contemporain (Sculptures, peintures, etc.), de conférences sur l'histoire des Indiens d'Amérique, sur leur mode de vie traditionnel et actuel dans les réserves; également sous formes de spectacles‚ et de danses. Autant dire que les Indiens d'Amérique viennent en France plus souvent qu'on ne le pense. Des voyages pour les membres français sont également organisés par l'Association, via la réserve de Pine Rige, afin qu'une meilleure connaissance s'instaure entre blanc et Indiens. Cette brève incursion dans l'Association Amitiés Franco Lakota ne s'éloigne pas de l'au-delà, car une "vision" étrange, comment appeler cela autrement, m'est arrivé, chez moi, et m'a conduite, par un concours de circonstances tout aussi étrange, vers les Indiens! Tout s'est agencé‚ naturellement pour que je les rencontre... Aussi je me devais humblement d'en parler.
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Tout ce que j'ai relaté dans ce chapitre est authentique, et je n'ai plus eu d'autres "visions" sur eux depuis, même si j'ai essayé. Ma rencontre avec eux est pour moi un événement très émouvant, qui n'a pas fini de me faire réfléchir, et dont les conséquences ne sont pas sans transformer ma vie. Avec eux, on a le désir d'aller droit à l'essentiel. La spiritualité de certains indiens que j'ai rencontrés est pure et puissante, dépouillée de tout superflu, avec surtout cet amour et ce respect pour la nature et tout ce qui y vit et l'habite. Pour l'Indien, tout ce qui vit est sacré‚ et tout vit : De la pierre jusqu’à l'homme, tout à un esprit. La spiritualité indienne ne détache pas l'homme de l'univers, de la nature. Les Indiens ne se sont pas non plus fait la guerre entre eux pour des questions de religion. De plus, les forces de l'au-delà sont très importantes pour les Indiens. De cela résulte ce sens de la magie que nous avons eu trop tendance à mépriser, pourtant efficace, car liée au Divin, avec une réelle maîtrise des éléments. Notre esprit cartésien nous a fait oublier ce sens de la magie et de l’émerveillement à cause de notre éloignement des forces cosmiques qui sont pourtant à notre portée, du déracinement de nous-mêmes. Car nos doutes et notre esprit critique sont trop développés :
 "L'homme paralysé dont je viens de vous parler est resté quatre jours chez moi. Mais vous avez pu remarquer que dans mes traitements thérapeutiques, Wakan-Tanka adapte ses directives à chaque situation. Si, par exemple, un patient ne veut pas boire de tisane, j'applique le remède par friction avec mes mains, ou autrement. Vous m'avez aussi vu effectuer des guérisons sans aucune préparation, comme la fois où, à la danse du Soleil, j'ai redressé la jambe déformée d'un garçon. Wakan-Tanka et les Auxiliaires n'ont pas de méthode fixe pour guérir. Ils font ce qui est le mieux, le plus efficace, et je ne leur pose pas de question. Je vous l'ai dit auparavant, poser des questions, c'est une attitude de blanc".Fools Crow "Sagesse et pouvoir"

Je sais qu'actuellement c'est la mode indienne. Des hypnologues experts en régressions, et certains très connus, organisent des stages de quatre jours, (j'ai eu les papiers sous les yeux) sur : "Les secrets du chamanisme" ...(!) "Tout sur les techniques de guérison par les Indiens", "sera présent X, un grand Chaman", comme on parle de grands médiums, souvent illustres inconnus... Comment les gens peuvent-ils se laisser berner par des notoriétés voulant renforcer leur publicité ? Dans le but de se faire de l'argent sur la nostalgie que nous avons d'une spiritualité perdue ? Ceci me scandalise, car c'est encore une façon de desservir les Indiens, de les exploiter, en déviant l’intérêt sincère et utile que nous devrions avoir pour eux. Je tiens à dire deux choses : Ce "Grand chaman" dont le nom est cité dans cette publicité, bien que je ne le connaisse pas, (mais j'en connais d'autres), n'en est pas un. Un vrai chaman ne se vante pas de l’être, surtout dans une publicité aussi tapageuse. Il reste dans l’humilité‚ sinon dans l’anonymat. Il faut de nombreuses années pour devenir chaman, et n'est pas chaman qui veut! Le chamanisme est une voie très dure, pour ne pas dire dangereuse. Ceux qui en font ne le disent pas, du moins publiquement, et encore! Car les connaissances, plutôt les expériences du chaman sont ésotériques si j’emploie un mot français, ce qui lui permet de transmettre à sa tribu une part authentique de spiritualité qui s'en trouve renforcée et vivante. Le chaman est au service de sa tribu, au service de l'invisible. Il sait que son "pouvoir" lui est prêté, il est humble, il sait qu'il ne possède pas ce pouvoir. Je n'en dirais pas plus sur le chamanisme, et personnellement je n'en fais pas. "Le pouvoir que nous recevons est destiné à accomplir des guérisons physiques et spirituelles, à prophétiser‚à résoudre des problèmes et à retrouver des personnes ou des objets perdus. Il sert aussi à répandre l'amour, transformer, à assurer la paix et la fertilité. Il n'est pas destiné à nous donner du pouvoir sur les autres parce-que la source du pouvoir, ce n'est pas nous. Il vient en nous et coule en nous, les petits os creux, mais il appartient à Wakan-Tanka et aux auxiliaires. Ils sont la Source et c'est à eux que doit aller toute la gratitude".( Fools Crow :"Sagesse et pouvoir" P183. . P 52)

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Mais c'est de cet ésotérisme là en fait dont nous avons la nostalgie! Car c'est à partir du moment ou l’église a voulu posséder le contrôle politique, social, financier qu’elle a amorcé sa chute. Car à ce moment là, elle s'est prise à son propre piège, celui du pouvoir. En se détournant de la vocation ésotérique qui était la sienne, elle à perdu ses ouailles. Tout son drame réside là. Ce qui ne fut pas le cas des Templiers, bien que commandités par l'église au départ, (mais on sait ce qu'il advint) et qui conservèrent leur but ésotérique et social. Il est écrit dans leur charte que même » Jésus n'aurait jamais voulu les croisades ». 

Si je ne peux encore tirer de véritables conclusions de cet événement, il fallait que j'en fasse quelque chose : Je ne crois plus au hasard. Certaines personnes m'ont parlé de réincarnation, au sujet de ce qui m'est arrivé. Mais pourquoi ne me suis-je pas précipitée moi-même sur cette conclusion ? Une intuition m'a immédiatement maintenue dans la prudence. Peut-être s'agit-il de réincarnation, peut-être s'agit-il d'un parasitage, ne pas confondre ce terme avec celui « d’envoûtement » par autre âme que la mienne, ce que je serais plus encline à croire : "Des vies me concernant" avais-je pensé. Mais réincarnation ou pas, peu importe! Nous sommes tous concernés. Suite à cette expérience, j'ai voulu, car je me posais tout de même des questions, avec l'aide d'un professionnel, non pas faire des régressions, mais voyager dans l'astral, pour y rencontrer Miguel. Mais il ne s'est pas passé grand chose, de cette façon là en tous cas.

Amérindien envoyé par mayanhotep
 
Le monde visible et invisible s’interpénètrent‚ et s'il y à une frontière que l'on appelle la mort, notre évolution se continue après. Tout nous est compté‚ nous évoluerons selon ce que nous aurons fait ici-bas. Dans les Expériences aux frontières de la mort, on retrouve également cette conclusion sur la nécessité‚ de l'amour, du respect de la vie, de l’interdépendance de chaque être humain, même s'il ne s'en rend pas toujours compte : "Ceux qui ont fait cette expérience des extrêmes (...) ont eu la sensation exaltante et apaisante de se trouver entourés de millions d’êtres humains (...) Ils leur annonçaient que la mort était bien le retour à une autre vie : une fusion des âmes entre elles, rassemblant les êtres de tous les temps comme les cellules d'un immense corps unique, entraînées par un même mouvement. Chaque homme, mort ou vivant, était un élément inséparable de cet ensemble". Martin Gray : « Vivre debout » Combien de gens ont admiré les portraits d'indiens peints par Dominique! Les multiples portraits d'Indiens qu'elle sait si bien dessiner au fusain, et au pastel, si saisissants et réalistes, semblent nous regarder et nous interroger sans reproche, mais avec une gravité et une dignité‚ qui nous questionnent sur les nôtres. Les gens, notamment la jeunesse devraient être mieux informés sur le sort actuel des indiens. De tous ceux qui luttent pour conserver leur dignité‚ leur identité‚ et qui sont de plus "parqués " dans des réserves, comme des étrangers dans leur propre pays. Leur choix de ne pas se plier à une civilisation, à des coutumes qui achèveraient de les anéantir, est noble et difficile. Leur choix de refuser une civilisation établie par des hommes qui se comportèrent en sauvages à leur égard...
Nous sommes tous frères. La haine détruit, les preuves abondent... l'amour construit. Doit-on continuer à imposer notre propre désir au prix de la suppression de la vie de notre prochain, par unique caprice, intérêt de notre part ? Doit-on continuer à tuer la vie, surtout dans un pays dit "de la liberté ?" Est-ce cela, la dignité‚ du blanc ? Détruire l'autre, détruire la terre, c'est détruire une part de soi-même, détruire un morceau de son propre ciel vers lequel nous allons tous. Or notre ciel est en nous, et nous le retrouverons tel quel, en état d'hyper conscience, derrière le voile, un jour. Dans le futur ? Mais le Futur, c'est déjà maintenant, c'est déjà le passé‚ au moment même ou ce mot est prononcé. Le temps presse : Futur humain ou spirituel, nous forgeons nous-mêmes notre destinée. " Témoignage et texte écrit en 1995
 
Transcommunication instrumentale avec Miguel :
Alors que je retournais chez ma grand-mère, qui n'habitait plus à Toulouse même mais à côté à Saint Lys, j'enregistrais un soir. Tout était calme, le chant des grillons résonnait dans la nuit. J'allumais mon petit poste de radio sur un support langue espagnole, mis en route mon magnétophone AQ. 6350, il n'y a d’ailleurs qu'avec celui là que je peux enregistrer lorsque je voyage. Je pendis mon micro à l'ampoule du plafond, et, à la réécoute, la voix de Miguel, tout à fait reconnaissable et joyeuse :
-"Indien! ". Il crie.
J'étais très contente mais je ne voyais pas où voulait en venir Miguel. Il savait que j'aimais les Indiens, que je les connaissais maintenant, mais quel était le but de ce message ? J'allais me coucher. Le lendemain matin, après avoir prit mon café, j'allais sur la place du village en prendre un autre, histoire de me promener, comme d'habitude.
Au bar, je vois le journal la Dépêche sur le comptoir, que je ne consulte jamais. Pourquoi l'ai-je ouvert tout à fait automatiquement, alors que je ne le faisais jamais, sans arrière pensée ? Je lus un article : "Les Indiens bientôt dans la ville" avec la présence d'un acteur de Danse avec les loups. Une autre Association les faisait venir, à côté de Pins Justaret à Hauterives. J'y allais bien sûr. Il y avait des Lakotas et des Apaches. Ce soir là je dansais avec les Indiens à perdre haleine. J'avais l'impression de connaître les pas depuis toujours, je m’arrêtais juste quand il le fallait, puis, je reprenais aussitôt dans une sorte de transe, en communion avec eux. J'ai cru que mon cœur allait éclater de joie, aux sons des percussions et des chants. Les spectateurs qui « participaient timidement" avaient abandonné depuis longtemps. En somme, Miguel dans ce court message m'avait avertie et procuré une grande joie.

C'est ce qu'on appelle un message "prémonitoire". Disons plutôt que le temps n'existant pas de l'autre côté, Miguel savait et m'avait informée!
Terminons avec une très belle vidéo d'une de mes musiques préférées ( On a francisé le nom de cette tribu qui était Mahicans ou Mahikans, je ne vois pas pourquoi cette déformation du langage):

J'ai cité Martin Gray dans ce texte que j'avais écrit écrit en 1995 et j'ai précisé récemment des choses avec lui dans ce lien :
Que le Grand Esprit vous couvre de son manteau de protection!

 Suite :

11 commentaires:

Anonyme a dit…

La réincarnation j’y crois mais chacun voit midi à sa porte.
Voilà un article instructif et émouvant sur le sort des amérindiens. La vision est intéressante et les événements qui suivent ne m’étonne pas car ce sont des choses qui arrivent.
On a tous un sixième sens plus ou moins ouvert à certains moments.
J’aime le passage sur le guérisseur, comme quoi « tout marche » quelque soit la croyance !
Les vidéos m’on beaucoup plu.
Vagabundo

Fleur de corail Jeannine Toiron-Vaquié a dit…

Bonsoir Vagavundo
Pour la réincarnation, je reste prudente. il est évident que ce que j'ai vécu m'a laissé à penser...Mais comme j'ai cette habitude à me mefier d'emblée et systématiquement des modes, notamment le New Age où il y à tout et n'importe quoi... Mais enfin je pense que la réincarnation existe mais qu'elle n'est absolument pas systématique (beaucoup de gens ont été vers cette notion orientale déçus par le christianisme ça se comprend).
Pour le guerrisseur ta reflexion est juste.
Tout cela fait partie pour moi maintenant d'une évidence : Nous avons, lorsque nous sommes disponibles, par le biais de notre cerveau droit, accès à une banque de donnée universelle, vraiment!
J'en ai fait quelques fois l'expèrience et je connais des gens où cela fonctionne à "fond la caisse" presque, à côté, moi, ce n'est rien!
L'importance du cerveau droit est extraordinaire...
C'est pour cela que quelque soit ma "croyance" ou ma foi, je pense que tout se recoupe, oui, et à partir de cela je ne peux pas être ENFERMéE dans un dogme. J'emplois volontairement le mot "enfermée", dans un dogme qui me rendrait sectaire et intolérante...
Cela me fait penser à la Vierge de la Guadalupe, qui dans son habillement et son choix de l'élu (Juan Diego ancien prêtre aztèque ) ne demande pas ou n'impose pas un abandon d'une culture etc....
Mais même sans cela, je peux témoigner moi, de ma foi, mais je ne peux pas et me refuse à faire du proselytisme. Et n'en n'ai pas envie...
Je crois aussi bien en la croyance des amérindiens qui d'ailleurs au niveau de la nature sont plus proches de la réalité spirituelle (et ça, j'en ai eut la certitude lors d'une expèrience, je le dis : mystique, chrétienne)ce qui veut tout dire!
La religion peut, ce n'est pas obligé, mais peut rendre obtus : Y faire attention!
Cela peut priver l'être humain de la liberté de sa créativité, de son génie, de son accession à certaines découvertes, NE PAS S'ENFERMER, se limiter, rester OUVERT.
Ma réponse est longue (rires).

Anonyme a dit…

Toutes ces vidéos sont superbes et ton témoignage est prenant. Nous avons tous un sixième sens qu’on utilise pas assez sauf les handicapés, les non-voyants , mais il est là et il peut se manifester sans qu’on s’y attende. Ça m’est arrivé à plusieurs reprises.Il est là aussi quand on aime.
Les indiens ont été martyrisés, leur histoire est tragique et maintenant tout le monde veut leur ressembler ou avoir leurs connaissances !
Je suis d’accord avec ce que tu dis au sujet des dogmes, oui, ça limite les capacités de l’individu.
La réincarnation je ne sais pas trop. J’aurais peur de faire une marche sur le feu. Mais qui sait ? étais tu en état second ?
Manoune

Fleur de corail Jeannine Toiron-Vaquié a dit…

Bonjour Manoune, j'aime bien quand tu dis "Il est là aussi quand on aime" effectivement, l'amour
développe l’instinct, le sixième sens.
Non je n’étais pas en état second pour la marche sur le feu, au contraire : hyper lucide, c’était la méthode de notre animateur, chaque animateur à sa méthode. C’est une expérience formidable (j’ai d’ailleurs conservé la cassette vidéo où on a été filmés) et nous étions plein de gens à la faire pour la première fois, pas tous ! Mais il y avait deux passages et je n’ai voulu passer qu’une fois. Je n’ai eu aucune séquelles. C'est pour ça que j’aimerais recommencer, pour passer deux fois, mais ça ne s’est pas trouvé : Certains animateurs sont hors de prix, ils en profitent c’est un scandale.

Par contre j'ai toujours eu peur de faire une sweat lodge, chacun sa peur (rires), je ne me suis jamais sentie prête pour cela, comme quoi....

Anonyme a dit…

Il y à des temps où nous sommes connectés avec le monde invisible dans lequel nous baignons sans le percevoir.
Avec la transcommunication instrumentale intensive d’après ce que tu écris, ton sixième sens était exalté. L’esprit d’un indien s’est manifesté et s’est gravé en toi, pourquoi ? Il serait bien d’en parler avec un chamane.
A la lecture de ce récit, il y à eut rencontre avec les indiens (synchronicité des événements) mais pas d’histoire d’amour avec UN indien.
Là où il y à universalité dans les croyances se retrouve dans une citation :
« Notre existence terrestre n'est qu'une partie de notre voyage vers le monde des esprits, et il est essentiel de bien le préparer ». Proverbe sioux
C’est bien ce qui est dit dans toutes les religions…
Brocéliande

Fleur de corail Jeannine Toiron-Vaquié a dit…

Effectivement Brocéliande je n'ai jamais eu l'occasion d'en parler avec un chamane... Puis je me suis dit que ce qui comptait était ces belles rencontres avec les indiens, à Clermont, Paris, Toulouse, Bruxelles...
Merci de ton com.

Fleur de corail Jeannine Toiron-Vaquié a dit…

Reçu par mail : "
Merci pour le bel article très documenté sur ton expérience de contacts avec des vies passées indiennes, je ne fais pas de commentaires sur ton blog sur tout cela car je ne l'ai jamais vécu ...il est par conséquent difficile d'avoir un avis ..."
Je ne cite donc pas cette personne puisqu'elle ne le veut pas mettre son commentaire, car ce qu'elle m'écrit en est pourtant un! D'autant plus que cette personne est à la tête d'un site où ça ne fait que parler de philosophie orientale, boudhiste....etc...????
MOI-MEME je dis bien que je ne me précipite pas sur l'interprétation "réincarnation", en fait on est du même avis.
Mais doit-on avoir TOUT vécu pour avoir un avis ? Cette personne très sympa en l'occurence, a tendance à INTELLECTUALISER, malgrès elle, les textes qu'elle met elle-même sur son site alors ? Ah.......... Que penser? Elle n'a pas d'opnion sur ce qu'elle prône sur son site ? Cela pose question..
Mais bien me relire, je ne dis pas que c'est obligatoirement une réincarnation, une autre vie, cette "vision".
Seule chose troublante : Les évènements qui s'ensuivent...

Abuelita a dit…

Que de vérités tu viens de ressortir. Nous sommes deux peuples -gitans, indiens- nomades, qui aimont vivre en famille, en tribu et que ceux qui ne font pas partie de notre monde rejettent.
C'est un peuple qui a, et encore aujourd'hui, souffert. L'incompréhension de l'autre fait naître le racisme, le rejet.
Effectivement le film Danse avec les loups est merveilleux. Je l'ai lu et vu le film, d'ailleurs j'ai préféré le livre car comme à chaque fois, lorsque j'apprécie l'écriture, je rentre dans l'histoire.
Bravo à l'association

Abuelita

Fleur de corail Jeannine Toiron-Vaquié a dit…

Merci Abuelita. En parlant de l'Association, il va falloir que je renouvelle ma cotisation je suis très en retard....Trop de choses à faire face.

Anonyme a dit…

Avant de composer mon commentaire,
de tout ton texte très long Fleur de Corail…. et des vidéos qui l’accompagnent,
je retiens plusieurs paragraphes et citations, dans l’ordre :

« Pour l'Indien, tout ce qui vit est sacré‚ et tout vit :
De la pierre jusqu’à l'homme, tout à un esprit.
La spiritualité indienne ne détache pas l'homme de l'univers,
de la nature. Les Indiens ne se sont pas non plus ( pour) faire la guerre entre eux
pour des questions de religion. De plus, les forces
de l'au-delà sont très importantes pour les Indiens.
De cela résulte ce sens de la magie que nous avons eu trop tendance à mépriser,
pourtant efficace,
car liée au Divin, avec une réelle maîtrise des éléments.


poser des questions, c'est une attitude de blanc".


les expériences du chaman sont ésotériques

La paix passe d’abord par soi .

"Ceux qui ont fait cette expérience des extrêmes (...)
ont eu la sensation exaltante et apaisante de se trouver entourés de millions d’êtres humains (...)
Ils leur annonçaient que la mort était bien le retour à une autre vie :
une fusion des âmes entre elles, rassemblant les êtres de tous les temps
comme les cellules d'un immense corps unique,
entraînées par un même mouvement.
Chaque homme, mort ou vivant, était un élément inséparable de cet ensemble".
Martin Gray : « Vivre debout »

Ce qui me fait écrire c’est que toute VIE, toutes les vies des milliards de gens ayant passé
par cette planète bleue ont imprégné celle-ci.

La vie est énergie, la mort physique n’arrête pas la vie ( de l’âme) elle se poursuit à l’infini.
S’il y a eu des événements douloureux de populations martyrisées, il n’en demeure pas moins qu’elles ont laissé des empreintes dans les consciences.

Alors serions nous en mesure de « capter » ces énergies-entités…
de passages pour réactualiser une évidence…la VIE qui ne s’est jamais éteinte !

Cette façon Fleur de Corail d’exposer ce que tu as vécu est un exemple parmi tant d’autres.
Il y a des connexions qui se concrétisent, elles n’ont cessé de se faire jour par tant d’exemples.
Parfois liés à l’ésotérisme, j’emploie le mot….. liés à la NATURE.

« poser des questions, c'est une attitude de blanc". »..
ne nous posons plus de questions..
acceptons.. et de remettre à plus tard l’explication…
le plus beau est de vivre ce merveilleux « ici et maintenant » que tu nous fais partager.

Merci

Alaxis

Fleur de corail Jeannine Toiron-Vaquié a dit…

Merci Alaxis de tes mots justes. J'aime que tu retiennes les citations notamment , de Fools Crow, que j'ai choisies...pas par hasard.
OUI! Ouvrons nous avec le coeur et ne nous bloquons pas avec l'intellect, en faisant semblant d'être ouverts, comme tant le font...Mais l'attitude révèle ce que l'on est...