mercredi 6 août 2008

2. Un miracle sans précédent ! Suite

Donc, voyons LE VRAI PORTRAIT de la Sainte Vierge, qu'Elle nous a elle-même laissé!
Prenez cette phrase au sens propre et non pas au sens figuré.


Au Mexique, sur la coline de Tepeyac,

la Vierge dite de "Guadalupe"
Il est vivement conseillé de cliquer sur les photos pour les agrandir.

C’est grâce au Père François Brune si j’ai connu l’existence de la Vierge du Mexique, car en France, on en parle peu ou pas du tout !
A partir du livre du Père Brune, (et en survolant quelques sites pour les images entre autre, et lorsque je citerais le Père Brune je le mentionnerais), livre qui est un travail considérable, d’une précision et objectivité rare et qui l’honore, je vais tenter de parler un peu de ce miracle gigantesque qui n’en finit pas de livrer ses secrets, tant la science découvre toujours des nouveautés!

Mais je m’appuie essentiellement sur le livre du Père Brune car il y à sur les sites une erreur de taille, que le Père Brune corrige, on verra cela par la suite.

C’est pourtant le miracle le plus fantastique de Marie que le Père Brune qualifie de « bombe à retardement » et ce terme tombe comme une évidence.

L’église fait silence sur cet incroyable portrait de la Sainte Vierge, or une telle apparition est un plan divin ! C’est un plan de Dieu… de Jésus, fils de Marie ! Donc je pense, et cela n’engage que moi qu’en Europe en tous cas, ce mutisme est à la limite de l' hypocrisie.. à la limite!
Mais… quand donc les gens d’église arrêteront de se prendre pour plus grands que Dieu lorsqu’il y à intervention divine (voyez pour le troisième secret de Fatima, entre autre…)
L’église à peur d’une « adoration » pour la Vierge qui… éloignerait du Christ ?
Elle se trompe ! Car une foi ainsi révèlée à travers Marie, conduit au Christ tôt ou tard !
Car il est dit : "que même ceux qui ne croient pas en Dieu croient en la Vierge de la Guadalupe » justement! C'est un bon debut.....

L’église ne croit pas aux miracles alors qu’elle en parle sans cesse ?
Cela ressemblerait beaucoup à une attitude hystérique : L’hystérique fait tout pour que son désir ne se réalise pas, soit impossible..
Je dis moi, qu’à un certain stade, on nage comme en plein délire !

Et pourtant le héros de notre histoire a bien été canonisé par Jean-Paul II, le 3I Juillet 2002.


Il y à contradictions en foule. Même à la messe, vous entendez parler de Marie : Il faut l’aimer mais pas trop, la vénérer mais pas trop, on passe du blanc au noir avec une aisance déconcertante !
Il y à contradictions à la pelle !

Les apparitions de Marie sont de plus en plus nombreuses, il y à une raison pour cela !

Mais que s’est-il passé au Mexique ?

« Une série d'événements extraordinaires se sont déroulés sur une période de quatre jours, du 9 au 12 décembre 1531, au Nord de de la ville de Mexico. Quatre jours qui ont profondément marqué toute l'histoire du Mexique. Il semble qu'ils soient même appelés aujourd'hui, dans la crise religieuse que traverse l'Eglise, à jouer un rôle de plus en plus important à travers le monde entier. Il n'existe certainement aucun endroit dans le monde où Dieu soit intervenu de manière aussi éclatante.

Le pape Benoît XIV l'avait reconnu en s'écriant, à propos de ces apparitions et de l'image miraculeuse de la Vierge: « Dieu n'en a jamais fait autant pour aucun autre peuple! ».

Du 9 au 12 décembre 1531, la Vierge apparaît quatre fois à Juan Diego, un Aztèque de 57 ans, sur la colline de Tepeyac, près de la ville de Mexico.

Lors de la première apparition, après qu’il eut entendu un chant d’oiseau magnifique, quasi paradisiaque (très important dans la culture aztèque) , « la Vierge Marie parle à Juan Diego avec la tendresse d’une mère. « Mon fils, Juanito, que j’aime tendrement comme un enfant petit et délicat... » Elle lui demande de construire un petit temple sur la colline de Tepeyac avec l’autorisation de l’évêque de Mexico pour que tous ses enfants viennent à elle ».
La journée même, Juan Diego s’entretient une première fois avec son évêque, Mgr Zumarraga (avec un traducteur) car l’évêque ne parlait pas le Nahuatl (langue aztèque) et San Diego ne parlait pas l’espagnol, (donc il y avait plusieurs témoins de la scène), après huit heures d’attente, mais il doute de la parole de cet Aztèque.

« Le soir même, Juan retourne sur la colline où la Vierge lui apparaît une deuxième fois. Elle lui renouvelle sa demande, et Juan lui demande un signe afin que l’évêque croie.
Juan retourne chez l’évêque le 10 décembre. Il lui explique plus intégralement les apparitions. L’évêque commence personnellement à le croire, mais il demande un signe incontestable pour rendre publique ces venues de la Vierge.
En revenant dans son village, la sainte Vierge lui apparaît une troisième fois sur la colline de Tepeyac en le remerciant pour son obéissance et pour son zèle. Elle lui promet de lui donner un signe le lendemain.
Son oncle étant très malade, Juan ne peut se rendre sur la colline le lendemain. Le 12 décembre, son oncle lui demande d’aller chercher rapidement un prêtre à Mexico. Il doit passer par la colline pour y aller, mais décide de la contourner pour ne pas être ralenti par une apparition de la Vierge.


"C’est alors qu’il la voit qui descend la colline à sa rencontre. Juan est troublé mais la Vierge lui dit de ne pas s’affliger et que son oncle guérit à l’instant même.Elle lui dit : "« qu’y a-t-il, le plus petit de mes fils ?", lui demande elle. Juan Diego lui explique alors son qu’il doit aller chercher un médecin pour son oncle malade. « N’es-tu pas au creux de mon manteau, enserré dans mes bras ? Sois certain que déjà, il va bien »
Traduction du Père Brune.
Comme signe miraculeux, la Vierge Marie fait pousser des roses de Castille sur la colline (en plein hiver!) et lui demande de les cueillir. « Toutes ces fleurs seront le signe que tu porteras à l’évêque... », lui dit-elle !

Juan conserva les roses dans sa tilma, puis alla voir l’évêque."



Lorsqu’il déplia sa tilma devant l’évêque,les roses roulèrent à ses pieds et.. l’image miraculeuse de la Vierge s'était imprimée sur le tissu.
"Tous tombent à genou pour contempler cette image venant du ciel.
C’est la tilma que l’on peut contempler aujourd’hui à Mexico
Juan revoit son oncle maintenant guéri.
Celui-ci lui annonce avoir vu la même Dame au moment précis de sa guérison.
La Vierge lui demanda d’être appelée « La parfaite Vierge, Sainte Marie de Guadalupe » qualificatif qui est discuté" :


L’oncle de San Diego avait l’habitude des sonorités espagnoles même s’il ne parlait pas l’espagnol. Mais aurait-il pourtant confondu ?

« La croyance veut que Notre Dame employa le mot Aztèque Nahuatl coatlaxopeuh qui se prononce "quatlasupe" et dont le son ressemble étrangement au mot Espagnol Guadalupe. Coa veut dire serpent, tla étant une syllabe accrochée à coa et voulant dire "le", alors que xopeuh veut dire écraser ou piétiner. Peut-être que Notre Dame a voulu se nommer "celle qui écrase le serpent."

« Nous devons nous rappeler que chaque année les Aztèques offraient au moins 20,000 hommes, femmes et enfants en sacrifice humain à leurs dieux féroces et assoiffés de sang. En 1487, durant une longue cérémonie qui dura 4 jours lors de la consécration d’un nouveau temple à Tenochtitlan, quelque 80,000 captifs furent tués en sacrifice humain.
Dans ce cas, Elle écrasa le serpent et quelques années plus tard des millions d’autochtones se convertirent au Christianisme. »

Et comme le souligne le Père Brune cette confusion du sens de ses paroles ont de la part de la Vierge sûrement une intention.
Proposition complémentaire du Père Brune :

« Il n’est pas sans intérêt non plus de savoir que c’est sous le regard de Notre-Dame de Guadalupe en Estrémadure, que les Rois Catholiques avaient signé les deux chartes autorisant définitivement l’aventure de la conquête du Nouveau Monde. C’est la Vierge qui, d’Espagne, lance sur l’océan les conquistadors et les missionnaires et c’est elle qui les accueille sur l’autre rive « Père Brune.
La différence entre les deux Vierges : »La Guadalupe d’Espagne est une statue et non une image plate. Elle porte l’enfant Jésus dans ses bras, alors que celle du Mexique annonce seulement sa venue par sa grossesse » » Père Brune.

« Tout récit sur les apparitions de Notre Dame de Guadalupe est inspiré du Nican Mopohua (« ainsi est raconté »), ou Huei Tlamahuitzoltica, (apparut merveilleusement)écrit en Hahuatl, la langue Aztèque, par l’écrivain Indien Antonio Valeriano (ui avait 5 ans à la mort de Juan Diego) autour de la moitié du XVIe siècle. Malheureusement l’origine de son ouvrage n’a jamais été connu. Une première copie fut publiée en Nahuatl par Luis Lasso de la Vega en 1649 »

Il y à d’autres sources d’inspirations, d’autres documents, mais le principal est le Nican Mopohua qui se trouve dans le livre du Père Brune pour la bonne raison qu’il l’a lui-même traduit, de l’espagnol, ainsi que le Récit Primitif, toujours traduit par le Père Brune.
Une somme de travail considérable au service de Marie.

Mais ce n'est pas fini!

Une pose video avec des voix splendides avec un groupe gitan.

J'ai envie d'ajouter : Merci à vous les gitans de Perpignan pour vos Cantiques, merci au groupe Tekameli, vous ne pouvez pas savoir à quel point, avec José Reyes, vous avez été un choc artistique pour moi !
J’étais immobilisée, suspendue entre ciel et terre lorsque je vous ai découverts ,écoutés, portée par vos voix et votre musique....la sensation d’être en contact direct avec Dieu !
Ma soif d’absolu se désaltérait de vos chants!



CANTIQUE EGLISE MONTEBEROU
envoyé par cantiques

La tilma de San Diego :

Sorte de manteau que portaient les aztèques

Cette Vierge est la première apparition d'une Vierge enceinte : La ceinture le traduit et la position des jambes egalement.

"Après 475 ans, la tilma semble parfaitement conservée, alors que ce vêtement de pauvre fait en fibres de cactus aurait dû se détériorer en 20 ans, et n'a pas été protégée pendant deux siècles!."

Après analyse, il n'y a pas de trace de peinture, c'est étrange!
De plus, cette "image" est faite à même la tilma, sans aucun apprêt, ce qui serait difficile à realiser de toutes façons.
Cette image se voit aussi bien à l'endroit qu'à l'envers......

Après moult analyses, expèriences, il en est déduit que "l'image» ne trouve pas une explication scientifique raisonnable d’après des chercheurs de la NASA…
Aucune pigment de notre planète

Bref, les pigments de cette representaion sur la tilma ne serait pas d'origine terrestre!

Cette image semble changer de taille et de couleur selon la distance à laquelle on la contemple !

Les defauts de la toile grossière de la tilma "ont été utilises subtilement pour concourir à la beauté de l’image" fait remarquer le Père Brune.

Un accident à l'acide citrique :

"En 1791, Un orfèvre chargé de nettoyer le cadre de l’image laisse tomber une goutte d’acide citrique sur l’image. Cet acide corrode le cuivre et l’acier. L'acide muriatique tombe sur le côté droit supérieur avec une proportion de 50 % d'acide nitrique et 50 % d'acide chlorhydrique, faisant un trou de 10 cm de diamètre. Trente jours après le tissu était reformé sans que personne n'intervint pour réparer l'accident. Aujourd'hui encore, il reste une marque de la tache et seulement au moyen d'un instrument de précision on peut observer des traces de brûlure."

Un attentat :

"Le 14 novembre 1921, le tailleur de pierre Lucien Perez, un anarchiste, dépose un bouquet de fleurs au pied du manteau de Juan Diego, dans lequel il avait mis une charge de dynamite qui détruisit tout alentour, mais laissa intacte la tilma ainsi que la vitre qui le protégeait".

Les broderies de la robe de la Vierge :
Sont des symboles aztèques même si le costume est celui que portaient les femmes juives de ce temps. Ce n'est donc pas une Vierge indienne, amalgames qu'ont fait quelques personnes, mais plutôt une Vierge qui synthétiserait harmonieusement deux cultures.
Message important!

Des expériences ont été faites, et les signes de la tunique correspondent à la carte du Mexique à une echelle de : 1 : 1.OOO.OOO !!!

Des scientifiques se sont succèdes auprès de cette tilma, on peut le dire!

Elle est faite sur le nombre d'or. Pas étonnant!

Les étoiles du manteau de la Sainte Vierge, qui se distinguent, scintillent si on prend du recul et correspondent exactement aux constellations qui étaient dans le ciel de Mexico le 12 décembre 1531 à 10h40 précises.








Le teint olivâtre de la Vierge :

La mère du Christ était juive de Palestine.

Passage du Talmud de Babylone où l’on vante la beauté d’Esther en disant d’elle : « Sa peau était verdâtre, comme la peau du myrte » cite le Père Brune.

A suivre...








Ce billet est la suite de : http://fleurdecorailpassiongitane.blogspot.com/2008/08/1-trois-apparitions-mariales-et-un.html
Voir suite : http://fleurdecorailpassiongitane.blogspot.com/2008/08/3un-miracle-sans-prcdent-fin.html

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour.
Je connais la vierge du Mexique (j’ai le livre du Père François Brune), c’est vraiment merveilleux, mais il est malheureusement vrai que l’église n’en fait pas mention, même si elle reconnaît ce miracle. Il est donc plus qu’utile d’en parler. Merci pour cela.
Amourdedieu

Fleur de corail Jeannine Toiron-Vaquié a dit…

Merci Amourdedieu pour votre intervention.
Même Didier Van Cauwelaert qui a préfacé le livre du Père Brune dit de lui : « Et ce paradoxe justifie l’implication personnelle du si forte de François Brune dans ce dossier : son cœur de prêtre souffre de ce divorce trop fréquent entre le gouvernement de l’Eglise et le message des Evangiles concernant les miracles et la survie de l’âme, tandis que son esprit scientifique s’épanouit au contact des chercheurs, chrétiens ou non, qu’il sait comprendre et stimuler en vulgarisant leurs travaux auprès du grand public »
C’est pour cela que j’ai fait un succédané de son livre ici, pour que les gens soient au courant de la Vierge de Guadalupe même s’ils ne sont pas « le gouvernement de l’église » et lisent ce livre qui est très précis et complet !
Et aussi au sujet de la véritable ascendance de Juan Diego.

Anonyme a dit…

Je vais acheter le livre du père Brune, cette histoire est prodigieuse, merci d’en avoir parlé car je ne connaissais pas.
Manoune

Fleur de corail Jeannine Toiron-Vaquié a dit…

Bonne lecture Manoune!