mercredi 22 avril 2009

5. Rencontre de la danse indo-andalouse

On à vu que les gitans viendraient de l'Inde, qui est un pays d'Asie...
Et on vient de voir sur une vidéo que les amérindiens viendraient de l'Asie, ce que je m'était parfois demandé d'ailleurs...
Ce sont tous deux des peuples nomades, voilà déjà deux points communs.
Etonnant non ?

Revenons au flamenco avec une vidéo où deux danseurs interpretent parrellèlement dans leur tradition respective.
Il ne sagit pas d'une vrai fusion là mais c'est très beau!
C'est une rencontre indo-andalouse, mais cette fois-ci à travers la musique et la danse, le kathak, et pas seulement dans la musique comme on a vu précedement (fusion qawwali-flamenco).

Le costume de la danseuse est très joli!


Mais d'abors qu'est-ce que le kathak ?

« Dans le nord de l'Inde, le kathak (danse pure et narrative) a d'abord été interprété par les hommes, qui tiennent encore parfois des rôles féminins.
D'origine religieuse, le kathak évolua durant la pèriode islamique vers une forme plus divertissante; le kathak actuel est ainsi une synthèse de deux sources: sacrée et séculière.
Les conteurs (kathakara) étaient attachés aux temples dans l'Uttar Pradesh, où naquit Krishna. Les textes sacrés, le Ramayana ou la Bhagavad-Gita, étaient chantés et mimés pour être transmis à un public illettré. Après l'introduction propitiatoire, les passages de danse pure et narrative alternent, et les mouvements circulaires des mains et des poignets confèrent à cet art un style caractéristique. La danse commence progressivement et le rythme s'accélère. Moins rigide que le Bharata natyam, le kathak ne laisse néanmoins que peu de place à l'improvisation. Le danseur doit posséder de grandes qualités physique tout en gardant une certaine grâce malgré la vitesse d'exécution de sa danse. De plus le kathak s'appuie tout autant sur les mouvement des pieds que ceux des mains. La kathak est également caractérisé par des mouvements de pirouettes et différentes postures dites "statuesques".
Il existe deux variétés majeures de manipuri: le lai haroba, interprété par un couple mixte de danseurs sacrés au cours du mois de chaitra (mars-avril), et le rasa lila, qui raconte les amours de Krishna, de Radha et des vachères « Wikipedia
« Les costumes de kathak encore en vigueur de nos jours semblent assez directement inspirés de l'époque moghole et sont comparables à ce que l'on peut voir sur les fameuses miniatures de cette période : pour les femmes, ample et longue jupe très colorée et bustier serré appelé kanchuli ; pour les hommes, pantalon étroit et une sorte de longue redingote. « sites divers

Précedent : http://fleurdecorailpassiongitane.blogspot.com/2009/03/3-coups-de-coeurs-2.html

Bonne journée...


8 commentaires:

Anonyme a dit…

très belle danse et technique, merci Fleur de Corail pour la découverte :-)

izazen

Fleur de corail Jeannine Toiron-Vaquié a dit…

Lol! Je pense qu'avec les gitans et la danse en général on à pas finit de découvrir. merci!

Anonyme a dit…

C'est très joli, c'est comme un mime, un dialogue dansé, et j'aime beaucoup les percussions. La danseuse est très gracieuse.
Manoune

Fleur de corail Jeannine Toiron-Vaquié a dit…

Oui Manoune, ça mime un dialogue.

Anonyme a dit…

cette vidéo est très belle, qui mélange 2 genres en fin de compte qui ne font qu'un.

quelle grâce et légèreté autant pour la femme que l'homme..

merci c'est très beau bon dimanche...

Fleur de corail Jeannine Toiron-Vaquié a dit…

Bon week-end Maguy,je supose...Lol!

Anonyme a dit…

Charmant! Quel talent. Et l'image de la danseuse indienne est belle, colorée.
Vagabundo

Fleur de corail Jeannine Toiron-Vaquié a dit…

Merci Vagabundo, oui j'aime beaucoup cette image!