Cela fait plus de deux mois que dans le Dakota les amérindiens " Les protecteurs de l'eau " se battent sans violence contre la construction d'un oléoduc, ( " the black snake " comme ils l'appellent " le serpent noir " ) qui menace les sources d'eau potable - il y à déjà eut des fuites - et les terres où sont enterrés leurs ancêtres.
Les pelleteuses saignent la terre, profanent des cimetières et remontent des objets sacrés des indiens en les mettant en tas parmi la terre comme de simples déchets.
" .....Mais… A partir du moment où un homme résiste, c’est un combat…
Les pelleteuses saignent la terre, profanent des cimetières et remontent des objets sacrés des indiens en les mettant en tas parmi la terre comme de simples déchets.
Et ceci au mépris de leurs droits et du Traité de Fort Larami (qui indique entre autre que les Indiens sont propriétaires de leurs terres).
Cette même Justice qui est capable, quand le besoin s'en fait sentir, de vous sortir de vieilles lois de derrière les fagots mais toujours en vigueur et de les appliquer.
Et dans le même temps, d'en ignorer certaines.
La tribu sioux à monté un camp à Standing Rock et résiste. Bien sûr, cela fait penser au pot de terre contre le pot de fer, mais les amérindiens ne se laissent pas faire.
C'est le plus grand rassemblement depuis George Custer.
A
LIRE AUSSI:Grassroots,
les ni-ni de la gauche radicale américaineDébuté
en avril, le combat contre ce pipeline est, en quelques mois, devenu
national. Plusieurs personnalités ont pris position pour les
Amérindiens, comme l’acteur Mark Ruffalo, le chanteur Neil Young
et l’actrice Shailene Woodley, qui s’est fait interpeller le 11
octobre pour avoir manifesté dans le campement. Cette semaine, c’est
aussi sur Facebook que se joue la bataille des «protecteurs
de l’eau».
Expliquant que les forces de police tentaient d’identifier les
manifestants par leur géolocalisation Facebook, les administrateurs
de la
page «Standing Rock Indian Reservation» ont
demandé, lundi, à ce qu’il y ait un maximum de géolocalisation
d’internautes pour brouiller les pistes. Jeudi après-midi, plus
d’1,6 million de personnes s’étaient géolocalisées à
Standing Rock.
Qu'est ce l'utopie posée en actes ? C'est rappeler qu'on EXISTE, que ça ne va pas se passer comme ça..Qu'ils peuvent perdre ou gagner, mais qu'ils se battent ( sans violence ) de toutes façons.
C'est ce qu'ils font à Standing Rock, malgré le " destin " qui leur est attribué, qui est attribué aux Indiens en général
Cette même Justice qui est capable, quand le besoin s'en fait sentir, de vous sortir de vieilles lois de derrière les fagots mais toujours en vigueur et de les appliquer.
Et dans le même temps, d'en ignorer certaines.
La tribu sioux à monté un camp à Standing Rock et résiste. Bien sûr, cela fait penser au pot de terre contre le pot de fer, mais les amérindiens ne se laissent pas faire.
C'est le plus grand rassemblement depuis George Custer.
Actuellement, il
gèle là-bas. Les protecteurs de l'eau se font asperger avec des
canons d'eau, tirer dessus avec des balles en caoutchouc (après l'intimidation par des chiens ), et reçoivent aussi des gaz
lacrymogènes...
C'est une honte !
C'est une honte !
Au début, l'affaire était locale mais est devenue internationale.
Voici un article récent du journal Libération du 3 novembre 2016 :
Voici un article récent du journal Libération du 3 novembre 2016 :
""ENVIRONNEMENT
Dans le Dakota, le mouvement antipipeline violemment réprimé
Par Aude
Massiot — 3
novembre 2016 à 18:10
S'intensifiant depuis plusieurs mois aux Etats-Unis, le combat contre la construction du Dakota Access sur des terres amérindiennes est devenu d'ampleur nationale.
- Dans le Dakota, le mouvement antipipeline violemment réprimé
Ils
ne sont pas près d’abandonner leur combat. Les centaines de
manifestants amérindiens et militants environnementaux réunis à
Standing Rock comptent bien affronter l’hiver du Dakota du Nord si
cela leur permet d’arrêter la construction du Dakota
Access Pipeline (DAPL).
Depuis quelques semaines, la répression policière se fait de plus
en plus violente alors que la construction de l’ouvrage se
poursuit. Mercredi, certains manifestants qui traversaient la rivière
Cantapeta creek en canots ont été aspergés de gaz lacrymogène par
les forces de police.
Les
militants qui se revendiquent «protecteurs
de l’eau» s’opposent au pipeline de
l’entreprise Energy Transfer Partners, censé relier les grandes
plaines de la région à l’Illinois et passer près de la réserve
indienne sioux de Standing rock, à cheval entre le Dakota du Sud et
du Nord. La construction de ce projet d’un montant de 3,8 milliards
de dollars (3,4 milliards d’euros), abouti déjà à plus
de 60%, aurait détruit plusieurs sites sacrés sioux et
risquerait de polluer l’eau dont ils s’abreuvent, revendique la
tribu autochtone. Le principal point de friction pour les militants
est que le tuyau doit passer sous la rivière Missouri, accentuant
ainsi les risques de fuites et de pollution majeure des eaux.
Il
va aussi à l’encontre de la lutte contre le réchauffement
climatique. Selon
le site d’informations environnementales Ecowatch,
un tel pipeline, dont le pétrole est destiné à l’exportation,
produirait 101,4 millions de tonnes métriques de CO2 par
an (réduction des prix de transport du pétrole, meilleur accès au
marché, incitation à l’extraction, etc.).
«Actes de guerre»
Jeudi
27 octobre, 141 manifestants ont été arrêtés alors
qu’ils occupaient un terrain privé. Des équipes antiémeutes avec
des véhicules blindés ont été déployés pour encercler les
manifestants et les expulser du terrain. «Il
était vers 11 heures du matin quand les affrontements avec les
protecteurs de l’eau ont débuté,
raconte Jade Begay, militante du Indigenous
Environmental Network. Ils
ont utilisé des grenades à concussion et ont assommé des
manifestants.» Selon
la militante, plusieurs personnes auraient aussi été blessées par
balles.
«Ces
hommes m’ont tirée dessus à Standing Rock aujourd’hui. Je prie
pour eux et pour nos protecteurs de l’eau pacifiques.»— Erin
Schrode (@ErinSchrode) 3
novembre 2016
Après
ces arrestations, plusieurs militants amérindiens ont affirmé avoir
assisté à des «actes de
guerre» de la part des forces de police.
Certains ont aussi dénoncé leurs conditions de garde à vue,
pendant lesquelles ils auraient été enfermés dans des cages. Un
représentant des Nations unies du forum permanent sur les questions
indigènes s’est rendu, cette semaine, sur place pour collecter des
témoignages et étudier de possibles violations des droits de
l’homme.
Violation de plusieurs traités fédéraux
Le
27 juillet, la tribu sioux de Standing Rock a déposé une
plaintecontre
le corps d’ingénieurs de l’armée américaine qui a validé le
projet, affirmant que l’autorisation de construction a été prise
en violation de plusieurs traités fédéraux et contre le respect
du «bien-être
économique, environnemental et du patrimoine culturel de la tribu».
Sous la pression populaire, le président Obama a décidé d’arrêter
les travaux à proximité de la réserve sioux en attendant que soit
vérifiée la validité des autorisations. Il a, dans la foulée,
annoncé un mémorandum imposant aux agences fédérales de prendre
en considération les traités signés avec les Amérindiens pour
valider des projets concernant des ressources naturelles.
Débuté
en avril, le combat contre ce pipeline est, en quelques mois, devenu
national. Plusieurs personnalités ont pris position pour les
Amérindiens, comme l’acteur Mark Ruffalo, le chanteur Neil Young
et l’actrice Shailene Woodley, qui s’est fait interpeller le 11
octobre pour avoir manifesté dans le campement. Cette semaine, c’est
aussi sur Facebook que se joue la bataille des «protecteurs
de l’eau».
Expliquant que les forces de police tentaient d’identifier les
manifestants par leur géolocalisation Facebook, les administrateurs
de la
page «Standing Rock Indian Reservation» ont
demandé, lundi, à ce qu’il y ait un maximum de géolocalisation
d’internautes pour brouiller les pistes. Jeudi après-midi, plus
d’1,6 million de personnes s’étaient géolocalisées à
Standing Rock.
«La justice est rendue différemment»
La
veille, le président américain a affirmé qu’il y avait «un
moyen pour nous de protéger les terres sacrées amérindiennes.
Actuellement, les corps d’armée [chargés
d’évaluer si les autorisations d’exploitation précédemment
attribuées sont légales, ndlr] étudient
une possible modification du trajet du pipeline». C’est
la première fois qu’Obama prend explicitement position sur le
sujet. Sauf que sa réponse n’est pas à la hauteur de l’engagement
attendu par les militants, Obama ayant interdit le projet de pipeline
Keystone XL en 2015. L’oléoduc DAPL, une fois en
fonction, devrait transporter 570 000 barils de pétrole
par jour.
Même
si les travaux se poursuivent et que les recours légaux semblent mal
engagés, les
activistes du #NoDAPL comptent
bien se battre (pacifiquement) jusqu’au bout pour préserver les
eaux du Missouri.Dans
une tribune publiée
mercredi dans le New
York Times,
Dave Archambault II, le chef de la tribu sioux, a
déclaré : «Nous
continuerons à lutter contre le Dakota Access Pipeline. Nous
continuerons à le faire pacifiquement et en priant. Nous
continuerons à exercer nos droits légaux et civiques. Mais nous
savons depuis toujours que la justice est rendue différemment dans
les territoires indiens.»
Hillary
Clinton, la candidate démocrate à l’élection présidentielle,
s’est exprimée, pour la première fois sur le sujet dans un
communiqué très neutre publié
le 27 octobre. Donald Trump, lui, n’a pas
évoqué la question mais il a, à plusieurs reprises, revendiqué
son soutien au développement des pipelines dans le pays. Le
26 octobre, le Guardiana
révélé que l’entreprise en charge du DAPL avait donné plus de
100 000 dollars à un comité de campagne de Trump.
«Le
combat contre le Dakota Access Pipeline est devenu un symbole
national de la lutte contre les énergies fossiles,
affirme Jade Begay. Si
nous gagnons et stoppons le projet, cela marquerait un précédent
historique.»
On sait bien que les Multinationales continuent leurs agissements ailleurs que dans le Dakota,
- en forêt amazonienne par exemple,
- au Pérou pour les mines (actuellement les indiens Incas luttent aussi et peu de médias en parlent. L'eau et l'air sont est pollués, les terres supprimées. Les mouvements de femmes augmentent - ce qui est exceptionnel chez les incas - car elles sont par tradition "soumises ". Je le sais par l'autre Association dont je fais partie : SANDIA, lien sur le côté. Leur lutte est importante.. ).
En Amazonie, la forêt est amputée et des indigènes se suicident, d'autres qui ont trop élevé la voix, sont retrouvés égorgés ou disparus....Où est la Justice humaine là ?
D'autres sont déplacés sans aucune aide de l'état
- en forêt amazonienne par exemple,
- au Pérou pour les mines (actuellement les indiens Incas luttent aussi et peu de médias en parlent. L'eau et l'air sont est pollués, les terres supprimées. Les mouvements de femmes augmentent - ce qui est exceptionnel chez les incas - car elles sont par tradition "soumises ". Je le sais par l'autre Association dont je fais partie : SANDIA, lien sur le côté. Leur lutte est importante.. ).
En Amazonie, la forêt est amputée et des indigènes se suicident, d'autres qui ont trop élevé la voix, sont retrouvés égorgés ou disparus....Où est la Justice humaine là ?
D'autres sont déplacés sans aucune aide de l'état
Quoiqu'il en soit, le discours est le même : résister !
" Des vétérans viennent soutenir Standing Rock. Sam Adam dit : " chaque policier que j'ai vu dans ces actions directes était plus lourdement armé que moi lorsque je faisais partie de l'infanterie au Vietnam ". "
Je ne voudrais pas que la violence excessive, à ce point là, s'installe à Standing Rock...Mais la lutte se fait de plus en plus intense..
J'ai discuté avec des gens sur cette résistance. A ceux qui m'objectent, au sujet de Standing Rock, que les amérindiens sont utopistes, je réponds : Tant mieux !" Des vétérans viennent soutenir Standing Rock. Sam Adam dit : " chaque policier que j'ai vu dans ces actions directes était plus lourdement armé que moi lorsque je faisais partie de l'infanterie au Vietnam ". "
Je ne voudrais pas que la violence excessive, à ce point là, s'installe à Standing Rock...Mais la lutte se fait de plus en plus intense..
Qu'est ce l'utopie posée en actes ? C'est rappeler qu'on EXISTE, que ça ne va pas se passer comme ça..Qu'ils peuvent perdre ou gagner, mais qu'ils se battent ( sans violence ) de toutes façons.
C'est ce qu'ils font à Standing Rock, malgré le " destin " qui leur est attribué, qui est attribué aux Indiens en général
" .....Mais… A partir du moment où un homme résiste, c’est un combat…
Qui peut être perdu ou gagné,
mais alors, ce n’est jamais plus : Le destin » ! »
Martin Gray.
mais alors, ce n’est jamais plus : Le destin » ! »
Martin Gray.
Les mots de Martin Gray prennent ici tous leurs sens..
Gandhi disait aussi :
Les événements évoluent vite dans le Dakota. Que ceux qui se sentent concernés aillent pécher les informations. Rien ne vaut la motivation !
" Quand je désespère, je me souviens qu’à travers toute l’histoire, les chemins de la vérité et de l’amour
ont toujours triomphé. Il y a eu des tyrans et des meurtriers, et parfois ils ont semblé invincibles,
mais à la fin, ils sont toujours tombés. Pensez toujours à cela ".
Gandhi
ont toujours triomphé. Il y a eu des tyrans et des meurtriers, et parfois ils ont semblé invincibles,
mais à la fin, ils sont toujours tombés. Pensez toujours à cela ".
Gandhi
Les événements évoluent vite dans le Dakota. Que ceux qui se sentent concernés aillent pécher les informations. Rien ne vaut la motivation !
Espérons que cela provoquera un éveil de la conscience, car nous payons tous cette soif de pouvoir
et d'argent de certains...mais eux aussi le paieront..
Il y à ici un total mépris de l'humanité.
" Quand le dernier arbre aura été coupé
Quand la dernière rivière
aura été empoisonnée,
Quand le dernier poisson aura été
attrapé,
Seulement alors,
l'Homme se rendra compte que
l'argent ne se mange pas.”
Quand la dernière rivière aura été empoisonnée,
Proverbe indien
La
paix ne pourra naître dans ce monde
que
lorsque toujours plus d'hommes
prendront
conscience de l'unité de la vie existante
entre
la nature ,les animaux , les plantes,
les
minéraux et les hommes ....
et vivront en conséquence .
(
Elan noir, Indien Sioux )
Mni Wiconi : Water is life en lakota