samedi 23 avril 2011

3. Pâques 2011. Le Christ gitan - la Saeta

Je ne pouvais pas cette troisième année de mon blog faire, encore, l'impasse sur la SAETA, qui est le chant gitan de la Semaine Sainte !

La saeta flamenca d'Andalousie est considérée comme faisant partie du domaine du chant flamenco. Elle est venue après l'ancienne SAETA.
Saeta veut dire "prière "
Ces chants sont interprétés lors des processions et les paroles traitent de la souffrance du Christ et de la douleur de sa mère, la Vierge Marie.
La saeta, est un chant religieux très populaire d’origine gitane, et à lieu pendant la Semaine Sainte à Séville principalement.
La saeta se produit devant Los pasos (chars où prennent place les statues de la Vierge, du Christ), trimbalés sur les épaules par les Costaleros dans les rues de Séville.
La plus belle, la plus grande Saeta est celle qui est en famille avec la tona et la siguirilla. J'y reviendrais. Ce sont des chants profonds ( canto jondo) au départ sans accompagnement de musique et maintenant avec de la musique, de plus en plus.
Aux balcons, les chanteurs attendent El paso dans la nuit, les gens se taisent, et au moment voulu, le chant s'élève.
C'est une adresse, une véritable flèche à Dieu,c'est une demande.( comme les oraisons jaculatoires oserais-je dire ?).


Ecoutons une SAETA interprétée par un des plus grands chanteurs flamenco hélas disparu, Camaron de la Isla :
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Une autre SAETA magistrale en concert :

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Je voulais en parler car j'en ai déjà parlé ailleurs que sur mon blog en sujet sur les structures musicales du flamenco.

Mais la Semaine Sainte se termine maintenant avec la Resurection.



Ce billet est la suite de : http://fleurdecorailpassiongitane.blogspot.com/2011/04/4-paqes-2011-suite.html

mercredi 20 avril 2011

2. El flechazo - l'amour sorcier

Tout ce qui obsède, envoûte, tout ce qui hante…
Tout ce qui alimente les songes et fait refuge imaginaire…
Mais tout ce qui rend les tourments plus légers et les rêves plus beaux, tout ce que l’on ne peut dominer et vous transforme, entre souffrance et ravissement, comme un feu indomptable, qui à un goût de mort et pourtant signe de vie, arme à double tranchant…
Amour, désir ou passion, peut importe au bout du compte, ce qui s’imprègne en soi et qui résiste à tout le reste, à tout autre horizon, est ce qui me touche depuis longtemps.
Ce qui peut être rêve ou cauchemar ou les deux à la fois.
Mais parfois la prescience d’un terrible dilemme tellement que c'est fort, "sorcier"...si cela sortait du cadre du fantasme.
Tout cela trouve un peu d’écho pour moi dans l’œuvre de Manuel de Falla ou le film de Carlos Saura, que je présente très brièvement ici, avec mes mots, des choix d’images à moi, qui expriment ce que je ne peux pas dire…..
Dans le cas des deux œuvres cela finit bien : soit par l’union soit par la libération.

Il y à du positif dans toute passion, il suffit d'en faire l'alchimie...et puis " le temps est un grand maitre " en général...même si pas toujours... 

Manuel de Falla : Un peu de biographie :

Camille Claudel. Les amants
" Manuel de Falla, né le 23 novembre 1876 à Cadix, et mort le 14 novembre 1946 à Alta Gracia (Argentine), est un compositeur espagnol.
De santé fragile, le jeune Manuel reste à la maison où son éducation générale est confiée à une institutrice. Il commence l'étude du piano à huit ans avec des enseignants de province, avant de devenir, en 1890, élève de José Tragó, un pianiste de haut niveau. Il obtient un prix après avoir été, de 1896 à 1898, élève au Conservatoire Royal de Madrid. En 1904, il écrit la Vie brève, sorte d'exercice pour achever sa courte formation à l'instrumentation avec Felipe Pedrell.

Il effectue un séjour en France (1907-1914) où il est ami de Debussy, Ravel, Albéniz. Ces trois grands musiciens trouvent en lui un grand compositeur plein d'esprit.Ses Quatre Pièces espagnoles sont publiées à Paris en 1908, et en 1910, ses Trois Mélodies (sur des textes de Théophile Gautier).
Il revient en Espagne après avoir contracté une maladie vénérienne, et écrit la première version de l'Amour sorcier en 1915, puis le Tricorne en 1917 qui est créé avec succès à Londres deux ans plus tard par les Ballets russes de Serge Diaghilev. Mais il se fatigue beaucoup des suites de sa maladie, et son perfectionnisme lui fait perdre beaucoup de temps et de force. Après la guerre civile en Espagne, il part pour l'Argentine. Il y vivra mal jusqu'à sa mort en pleine sierra à Alta Gracia ". extrait wikipedia

Rodin. Le baiser
l’amour sorcier (el amor brujo):
" Le fantôme de son ancien amant revient hanter Cardela la gitane.
Pour pouvoir aimer librement Carmelo, elle trouve un moyen pour rompre le maléfice et éloigner à jamais le revenant en détournant son attention vers une autre femme

Carlos Saura transposera ce thème au cinéma en le changeant quelque peu :
" Candelas ne peut oublier son amant, Diego, abattu dans un rixe.
Antonio qui l'aime cherche a la debarrasser de ses obsessions.
Alors que Candelas danse avec passion Diego lui apparait.
Sa mort est un simulacre.
Un combat a mort s'engage entre les deux hommes.
Cette version de "L'Amour sorcier", inédite en France, a ete nominée aux oscars du meilleur film étranger en 1968 ".
Cancion del amor dolido (un très bel extrait!):
envoyé par keitel10

Cancion del amor dolido

¡Ay!
Yo no sé qué siento
ni sé qué me pasa
cuando este mardito
gitano me farta,
¡Ay!
Candela que ardes...
¡Más arde er infierno
que toíta mi sangre
abrasa de celos!
¡Ay!
Cuando el río suena
¿qué querrá decir?
¡Por querer a otra
se orvía de mí!
¡Ay!
Cuando er fuego abrasa...
Cuando er río suena...
Si el agua no mata al fuego,
a mí er pesar me condena,
a mí er querer me envenena,
a mí me matan las penas.


envoyé par keitel10


autre extrait :

envoyé par almirCCR

Aux tourments de la passion, je préfère et j'aime me réfugier dans les mots de ce poème, que je trouve plus tendres et apaisants, malgré tout :

Le tendre et dangereux visage de l'amour

Le tendre et dangereux visage de l'amour
m'est apparu un soir après un trop long jour
C'était peut-être un archer
avec son arc
ou bien un musicien
avec sa harpe
Je ne sais plus
Je ne sais rien
Tout ce que je sais
c'est qu'il m'a blessée
peut-être avec une flèche
peut-être avec une chanson
Tout ce que je sais
c'est qu'il m'a blessée
blessée au cœur et pour toujours
Brûlante trop brûlante blessure de l'amour.

(Jacques Prévert)

Il y à comme une acceptation...

lundi 18 avril 2011

2. Pâques 2011.

Le 18 avril est une date très importante pour moi, au niveau spirituel. Je voulais le dire même si je ne veux pas développer cela ici. Et aujourd'hui, nos sommes Lundi 18 avril 2011, Lundi Saint.

Je propose donc un cantique gitan du groupe Tekameli, dont j'ai déjà parlé sur ce blog.
En effet, avec José Reyes, ce groupe fait partie d'un de mes chocs artistiques (combien de fois ais-je écouté leur CD ?) d'ailleurs déjà, dans un billet précédent j'écrivais :

" J'ai envie d'ajouter : Merci à vous les gitans de Perpignan pour vos Cantiques, merci au groupe Tekameli, vous ne pouvez pas savoir à quel point, avec José Reyes, vous avez été un choc artistique pour moi ! J’étais immobilisée, suspendue entre ciel et terre lorsque je vous ai découverts ,écoutés, portée par vos voix et votre musique....la sensation d’être en contact direct avec Dieu ! Ma soif d’absolu se désaltérait de vos chants! "
Ecrit ici (même si je n'avais pas encore posé de vidéo de leurs chants) : http://fleurdecorailpassiongitane.blogspot.com/2008/08/2-un-miracle-sans-prcdent-suite_06.html
Par contre j'avais posée une vidéo d'un de leurs magnifiques cantiques, ici : http://fleurdecorailpassiongitane.blogspot.com/2008/05/4-je-tenvois.html

Mais qe veut dire " Tekameli "?
Cela veut dire je t'aime.


" En kalo, la langue ancienne des gitans, c'est le plus beau message d'amour et le nom choisi pour partager depuis le début des années 90 cantiques gitans et rumbas. L'ensemble comprend toujours la palette sonore de voix avec Moïse, Salomon Espinas et Julio Bermudez. Antoine "Tato" Garcia, tenté par une nouvelle aventure musicale au sein de Kaloome, a laissé sa place à un jeune et talentueux guitariste du Vernet Patrick "Llep" Baptiste, qui combine de belles parties de guitare avec Jose Poubill. Avec Thierry Poubill au cajon et Jean Soler, arrangeur et bassiste, Tekameli continue sa route avec un programme entièrement renouvelé... mais il ne faut pas longtemps pour que les airs qui ont fait leur renommée ressurgissent ". Trouvé sur le net

En voici un autre, que je connais par coeur, tant je l'ai écouté, comme tous les autres! Un de leurs saisissants cantiques :

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CANTIQUE TEKAMELI - MIS HERMANO par cantiques

Ce billet est la suite de : http://fleurdecorailpassiongitane.blogspot.com/2011/04/3-paques-2011-cest-le-moment-ou-jamais.htmlSuite : http://fleurdecorailpassiongitane.blogspot.com/2011/04/5-paques-2001-le-christ-gitan-la-saeta.html


Bonne semaine de PÂQUES.

samedi 9 avril 2011

1. Lili Boniche l'oriental....

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Aux confluences judéo-arabo-andalouses...
Peut-être moins connu qu'Enrico Macias, peu de pieds-noirs pourtant ont été autant aimés que lili Boniche, par les pieds noirs mais aussi par les algériens !
Et certains le découvrent maintenant...


Lili Boniche (Élie Boniche) né en 1921 à Alger et décédé le 6 mars 2008 à Paris


Lili Boniche " ellie ghir " :



Cette chanson me fait vibrer intensément. Je la trouve terriblement belle et émouvante, dès les premières mélopées. J'en ai des frissons partout. Elle parle de la jalousie " Que la personne se suffise de ce que lui donné le bon dieu, ne pas faire rentrer chez soit un jaloux". Voila la ce que dit la chanson en gros


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Comme je me suis déjà interressée aux fusions dans la musique flamenco déjà dans ce blog (les liens de renvoit seront posés à la fin), Lili Boniche est un artiste brillant à ce propos.


C'est un artiste de grand talent, qui à sincèrement et profondément aimé l'Algérie, et ses compositions faites dans la plus grande simplicité, car il était loin de montrer la moindre touche d'orgueil, ni d'être imbu de lui-même, dénotent cet amour là avec une immense authenticité et sensibilité! Un juif qui va chanter essentiellement en arabe. ... Pour moi il est vraiment l'artiste de la Paix.


Juif d'origine, né dans la casbah à Alger, son oeuvre fait partie, pour les connaisseurs, du patrimoine algérien.




MONDOMIX Portrait ( j'ai ajouté des titres pour mieux aérer ):
" Lili Boniche Au début des années 90 Lili Boniche est sorti des oubliettes de l'histoire de la musique. A peine plus ridé qu'aux temps bénis de ses plus grands succès, la démarche parfois incertaine mais toujours aussi pimpant, il est revenu sur le devant de la scène. Et il obtient aujourd'hui une audience qu'il n'avait jamais atteinte ".


Une éducation musicale extrêmement riche


La vie de celui que l'on surnomme le crooner de la casbah ressemble à un scénario. Et pourtant tout est vrai… Lili Boniche est né en 1921 à Alger, Alger la Blanche, Alger sa ville. A l'âge de 10 ans, il quitte le domicile familial pour suivre l'enseignement d'un maître du haoussi, Saoud l'Oranais. A ses côtés, il apprend pas à pas le répertoire de la musique arabo-andalouse, côtoie la célèbre Reinette l'Oranaise et devient un virtuose du oud.


Le succès


Un jour, il n'a alors que 15 ans, il débarque à Radio Alger et, avec tout le culot propre à son âge, propose un projet au directeur. Celui-ci est emballé et lui octroie une émission hebdomadaire. Porté par son succès naissant, le jeune Lili Boniche compose chanson sur chanson et les interprète en direct à l'antenne : "Elles me venaient comme ça, sans réfléchir " raconte-t-il. Peu à peu, il crée un style (typique de la musique populaire algéroise) où se mélangent flamenco, arabo-andalou, paso doble, mambo et tradition juive. Il devient une star à Alger puis à Paris


L'arrêt de la scène


Dans les années cinquante, il rencontre une comtesse : "Elle était belle, riche et folle de moi", se souvient-il en souriant ; il l'épouse illico. La version officielle veut que la belle ait été terriblement jalouse de toutes les femmes (à l'époque, on ne disait pas encore les "groupies") qui tournaient autour de son chanteur de charme et ait obligé le crooner d'Alger à raccrocher. Mais on murmure que l'étoile de Lili Boniche commençait à faiblir et qu'il a préféré se reconvertir dans les affaires pour assurer son avenir. Il achète quatre cinémas à Alger et devient un homme d'affaires prospère.


L'éxil


Une inteview de Lili Boniche où la "réconciliation" est évoquée : http://www.youtube.com/watch?v=U_luoQ0Ecdw (env 10 mn)

Mais la tourmente gronde en Algérie et, à l'Indépendance, le gouvernement lui confisque ses salles. Ainsi que nombre de ses coreligionnaires, il s'installe en France et repart à zéro. Il ouvre un restaurant -avec succès- puis se reconvertit en représentant de matériel de bureaux. Comme tous ceux qui ont tout perdu au moins une fois dans leur vie, il évoque aujourd'hui tout ceci sans fausse honte, avec même une once de regret et de fierté. "C'est la vie, sourit-il". Mais le démon de la scène ne l'a pas quitté et il se produit constamment dans les mariages et les barmitsva (équivalent des premières communions chrétiennes).



Un nouveau départ


Un interview super sympa de Lili Boniche en 2000 :

http://www.ina.fr/art-et-culture/musique/video/CAB99024099/lili-boniche.fr.html (env 10 mn)


Aux débuts des années 90, toute une génération de réalisateurs redécouvrent ses chansons et les utilisent dans les bandes sonores de leurs films. "Le Grand Pardon", "La vérité si je mens", "Mémoires d'immigrés" : à travers le cinéma, Lili Boniche retrouve les lettres de noblesse que sa comtesse l'avait contraint à abandonner. En 1998, il sort un album intitulé "Alger, Alger" produit par… le patron d'une maison de couture. Le succès est mitigé mais l'américain Bill Laswell reprend la production et la machine repart.


Le retour sur scène


Un concert plus ou moins privé à l'Elysée-Montmartre (célèbre salle parisienne, plus dévolue au rock'n roll qu'à la romance), une prestation mémorable lors des Belles Nuits du Ramadan… et l'histoire reprend, comme si le conteur reprenait sa lecture exactement là où il l'avait laissée.


A l'aube de ses 78 ans, Lili Boniche peut se targuer d'avoir rempli l'Olympia, de rassembler un public qui va bien au-delà de la communauté juive et de faire danser différentes générations de juifs, de catholiques et de musulmans qui tanguent en cadence, unis par la musique d'un crooner oriental aux allures de rocker suranné.


Avec son album 2003, Oeuvres récentes produit par Jean Touiton, Lili Boniche a voulu sortir du strict cadre de la chanson judéo arabo andalou. A ses côtés on retrouve des musiciens d'exception venus d'horizons très variés Mathieu Chedid alias M, Jean Pierre Smadja alias Smadj de DuOud, le batteur Manu Katché, l'ex bassiste d'Eliott Murphy et des Modern Lovers Ernie Brooks ou encore Jean-Baptiste Mondino qui signe les guitares d'une chanson et la pochette. A la même époque le spectacle les Orientales imaginé par le groupe marseillais Barrio Chino rend hommage à la chanson francarabe et reprend bien sûr nombre standards de Lili Boniche. Dans la foulée un concert à Mogador est filmé et sort l'année suivante en DVD.


Ce sont ses dernières apparitions public et il s'éteint discrétement le 3 mars 2008 ".
Magali Bergès et Mondomix


Une autre biographie importante : http://zlabia.com/forum/read.php?10,7451


Un hommage très émouvant : http://humanite.fr/node/382156
Un autre : http://www.babelouedstory.com/thema_les/necrologie/18485/18485.html


J'ai découvert vraiment lili Boniche tardivement dans ma vie grâce à une amie algérienne. J'en avais entendu parler avant bien sûr mais ma famille était plutôt Enrico Macias, et d'ailleurs, lorsque j'étais petite fille je l'écoutais beaucoup. Puis j'ai eu ma période Oum Kalsoum, et bien que ne parlant aucun dialecte arabe, je me suis enivrée en mettant en boucle deux 33 tours que j'avais d'elle. Je ne comprenais pas un mot de ce qu'elle chantait, mais j'étais comme hypnotisée... J'avais d'ailleurs, au fil du temps, créé un petit dictionnaire personnel franco-arabe où j'y notais tous les mots ou expressions algériennes que les pieds-noirs employaient. Et il y en avait! Cela aussi fut perdu lors d'un déménagement. Je suivais déjà une direction qui me paraissait logique, tout cela sans rien dire à personne. La logique aurait été que j'apprenne l'algérien ce qui ne c'est pas fait. Même récemment encore, j'ai faillit m'inscrire à des cours spéciaux, où j'aurais apprit l'arabe littéraire, l'hébreu et l'araméen! Mais j'ai eu un gros empêchement financier. Pour l'arabe, l'algérien, qui sait ? J'ai encore le temps de le faire...


Or Lili Boniche avait popularisé d'une brillante façon ce qu'il appelait le francarabe (qui existait déjà au Liban depuis 1910). Il avait l'art dans une même phrase de mêler des mots arabes et français. On l'entend dans beaucoup de ses chansons et ici dans "Alger", une très belle chanson!




A propos de l'expression judéo arabe : " Lili Boniche contestait d’ailleurs l’appellation judéo arabe: « Est-ce qu’on dit d’un musulman qu’il joue de la musique islamo-arabe ? Je joue de la musique arabe, un point c’est tout ». Star des années 30et 40 à Alger comme à Paris, redécouvert dans les années 90, il a créé un style où se mêlent les sonorités typiques de la musique populaire algéroise (flamenco, arabo-andalou, paso-doble, mambo) et de la tradition juive… Ses chansons en “francarabe” ont fait danser plusieurs générations de toutes confessions. Les chansons de Lili Boniche le proclament haut et fort : " le plus sûr moyen de tuer une culture, c’est de la confiner ". Un credo que partage Salah Gaoua, qui s’est entouré de huit complices d’horizons géographiques et musicaux divers pour cet hommage inédit au crooner de la Casbah ".extrait : http://www.histoire-immigration.fr/2010/7/hommage-a-lili-boniche-par-salah-gaoua





Une autre plus franchement flamenco. Comme je ne suis pas pour la corrida je pose le lien à titre d'exemple :
http://www.youtube.com/watch?v=cAcqcnkNHdw&feature=related


Une chanson (il y en à tellement) où se mêlent sonorité arabes, juives et occidentales... Vous connaissez aussi, mais oui, tout le monde connait "ana fel houb"!



envoyée par moussapes5

Lili Boniche, le créateur de la chanson "l'oriental" :


En effet, c'est lui qui compose la chanson l'oriental et qui la chante en premier. Enrico Macias va la reprendre et Lili Boniche (il en parle dans un interview d'une façon décontractée) ne pensera pas aux droits d'auteurs à cette époque là! Et, mais c'est une question de goût personnel, je préfère l'entendre par lui. Il est vrai que je suis sous le charme de sa voix, je l'avoue... Même si dans cette vidéo de l'Olympia, il est déjà plus âgé. C'est du francarabe aussi!



" Je chanterais toujours la musique orientale " avait-il dit. Merveilleuse déclaration d'amour dans une merveilleuse chanson en francarabe. Ah qu'est-ce que j'aime cette musique, cette chanson et le rythme croissant! Je ressens un total bien-être et une totale harmonie. Quelle douceur aussi!


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Peut-on conclure,pour aspirer à plus d'amour encore, par sa chanson "il n'y à qu'un seul Dieu" ?(Olympia aussi)


Du vrai live Olympia (en francarabe)78 ans quand même!


Merci à Lili Boniche pour son talent, sa classe, son charme sa si belle voix et sa culture qui lui ont permit de transmettre son amour pour les autres et pour les algériens!


Voilà, vous avez eu de l'arabo-andalou (mais typiquement algérien) ici. Voici quelques liens précédents où je parle de fusion :
http://fleurdecorailpassiongitane.blogspot.com/2008/10/2-des-quatre-ingrdients-du-flamenco-1.html
http://fleurdecorailpassiongitane.blogspot.com/2008/10/3-des-quatre-ingrdients-du-flamenco-2.html
http://fleurdecorailpassiongitane.blogspot.com/2008/06/1-flamenco-flamenco-coeur-artificiel.html
http://fleurdecorailpassiongitane.blogspot.com/2008/11/6-orient-danses-et-flamenco-1.html
http://fleurdecorailpassiongitane.blogspot.com/2008/06/2-raconte-moi-lalgrie-grand-mre.html
http://fleurdecorailpassiongitane.blogspot.com/2009/01/1-regards-sur-lalgrie-part-one.html


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