dimanche 25 avril 2010

5. Partir...

Je pars quelques jours bientôt en Gitanie...Cela était indispensable...
Voyons ce pays illustré par un ami gitan, qui fait de très belles vidéos, qui n'est autre que le cousin de Tonio Moraito de Almeria dont j'ai déjà, un peu, parlé ici. On le voit d'ailleurs brievement dans cette vidéo



envoyée par gitano13120

Ma première destination est Antraigues Sur Volane pour m'y recueillir.
Je vais voir son village, sa montagne :



envoyé par gitano13120
(un très bel hommage)

Mais la vie continue et l'amour aussi...Que j'ai aimé cette chanson lorsqu'il l'a sortie! J'en aime sa gaÏeté!



envoyé par gitano13120


Mes lecteurs m'excuseront bien si je parle encore de Jean Ferrat avec de belles vidéos à l'appui, faites par un gitan qui a du talent!

Je viens bientôt sur ta tombe, même si je sais que tu n'y es pas, seule y est ta dépouille, car ton âme vole libre. Mais j'ai besoin d'y aller, humer les parfums, écouter les bruits, voir les paysages que tu aimais, enfin m'aider moi-même pour mon deuil!
Comme d'autres font.




envoyé par alleweil

Ensuite, je continue toujours dans l'Ardèche... Accompagnée par des refrains et des chansons magnifiques : Devinez...



envoyé par bellecourse


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A bientôt

lundi 19 avril 2010

4. Swing swing Django !


" Jean-Baptiste Reinhardt, plus connu sous le nom de Django Reinhardt né le 23 janvier 1910 et décédé le le 16 mai 1953 était un guitariste gitan de jazz né en Belgique. Son style de jeu et de composition a ensuite été imité, donnant naissance à un style à part entière : le jazz manouche.


Il est encore aujourd’hui l’un des guitaristes les plus respectés et influents de l'histoire du jazz . Trois de ses descendants sont devenus guitaristes : Lousson Reinhardt, son fils aîné issu d'un premier mariage,Babik son second fils décédé en 2001, et David Reinhardt, fils de Babik, qui poursuit aujourd'hui la voie de son grand-père en tant que jazzman, en refusant de n'être qu'un simple imitateur... " Wikipedia

Django était issu d'une famille nomade de Rrom habituée à traverser l'Europe



" J’attendrai "Django envoyé par modelier1


Peu de gens savent que cet air de musique qui fut popularisé est en fait prit dans un grand opéra de Puccini : Madame Butterfly, ceci dit en passant. Il est toujours bon de le savoir.

On ne peut pas parler de Django sans évoquer son instrument, guitare rare et mythique : la Selmer Maccaferri La musique de Django n'aurait pas été la même sans le Luthier italien Mario Maccaferri Sans le savoir, il créa la première guitare Jazz.


Dans les années 30, Mario Maccaferri fort de son experience de musicien et de luthier chez Luiggi Mozzani, met au point un resonateur. Celui-ci a pour fonction ( en théorie) de permettre à la guitare d'être plus sonore. Il présente son invention au dirigeant de la succursale Selmer de Londres : Ben Davis. Celui-ci le met en relation avec Henri Selmer qui accepte la construction de cette guitare dans ses usines d'instruments à vent.
Ainsi commence la collaboration entre Maccaferri et la maison Selmer. Mario supervise la construction de chaque instrument. Ben Davis lui demande de travailler sur les modèles à corde métaliques car la mode est au jazz et la demande est forte. Ainsi, en 1932 deux guitares sont proposées : une à corde en boyau et l'autre métalique.3 modèles sont disponibles : classique, espagnol et concert. Le modèle concert a une lage caisse à pan coupé, dans laquelle repose le resonateur, une large bouche en D...
C'est ce modèle que Django adopta dans un premier temps. En 1934, un désaccord entre Henri Selmer et Mario Maccaferri entraîne la rupture de cette collaboration. La construction du résonateur fut arrêté par sa complexité et son manque d'efficacité. En 1935, les ouvriers de la maison Selmer transformèrent la large bouche en D par une ovale plus petite. Tous les modèles fûrent abandonnés mise à part la guitare jazz qui sera fabriquée jusqu'en 1952.



les yeux noirs envoyé pat knatown



Minor swing envoyé par DjangoReihnardtJazz



nuages envoyé par jacopoj

Bonne journée !


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Lien précedent sur jazz manouche :


lundi 12 avril 2010

3. Quand les nomades font leur cirque !

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Dimanche soir j'ai été au cirque. Je suis une passionnée de cirque et en général c'est très rare que je manque un spectacle.
Aussi très simplement je vais faire une brève histoire du cirque, sur laquelle je reviendrais très certainement car elle ne sera pas complète.

J'adore également les numéros de clown autant que les enfants.
Je me rappelle il y à deux ou trois ans (je ne me souviens plus de quel cirque il s'agissait et je ne veux pas faire de concurence) combien j'étais écroulée de rire, à tel point que les enfants plaçés devant moi riaient plus de me voir rire, moi une adulte, que de voir les clowns : situation qui ne manquait pas de piquant! Il est vrai que ces clowns là étaient drôlement bons! J'adore les situations absurdes et elles ne manquaient pas!

Je suis en général pas loin de la piste si bien que mon compagnon qui est bien sûr à côté de moi se retrouve toujours au milieu de cette piste à un moment ou à un autre..." C'est encore pour ma pomme!" s'est-il exclamé... Il est abonné. Ce n'était jamais que la troisième fois...
Dimanche par exemple, sous mon regard indulgent, il s'est retrouvé.. marié avec une autre.. sous le regard tolérant de son propore mari à elle! Tout ça à cause d'un clown..
En récompense et pour dommages et intérêts ce clown nous à offert un énorme cornet de pop corn à chacun. Le petit garçon assit à côté de moi en à profité car je n'arrivais pas à finir le mien. Enfin surtout son père en à profité!
Au point où nous en êtions... Les maris, les femmes, les pop corn !



J'aime en général tous les numéros mais je suis fascinée par tout ce qui est trapèze, tout ce qui va "plus haut"

Petite histoire du cirque, inspirée de divers textes :
" Le cirque existe depuis l’Antiquité. On a retrouvé une fresque datant de 2400 avant J-C intitulée « Le saut de taureau » et représentant une scène d’acrobatie .

De même, on retrouve ce mot de « cirque » au temps des Romains. On disait d’ailleurs que pour faire plaisir au peuple, il lui fallait « panem et circenses », ce qui signifie « du pain et des jeux du cirque ». Ils y organisaient des combats et des jeux. On pouvait ainsi y voir des funambules, des voltigeurs à cheval, du domptage, des combats de gladiateurs. Ces jeux remportaient un grand succès et il y avait parfois plus de 300 000 personnes qui y assistaient ".

Hélas, les sacrifices des chrétiens faisaient aussi parti du spectacle!


Colysée à Rome


" Par la suite, au Moyen-Age et à la Renaissance, on voit se développer les troupes de saltimbanques. Il s’agit d’un groupe de personnes qui vivent de façon nomade et se déplacent de ville en ville au moment des foires et des marchés. Ils présentent principalement des spectacles, des numéros d’acrobatie, de jonglage et de domptage .

Apparition du cirque traditionnel :
" C’est au 18ème siècle qu’apparaît le cirque dit traditionnel. Tout commence avec les écuyers.
C'est en 1767 que Beates, un Anglais donna à Paris une représentation hippique sur un simple terrain entouré de palissades ; la piste n'était séparée du public que par une corde.


La paternité du cirque est habituellement attribué à Philip Astley, cavalier anglais .

En effet, en 1768, il loue un champ à proximité de Londres et y dresse des barrières. Il s’y produira en spectacle, essentiellement composé de dressage et de numéros de voltige équestres.
Anecdote : On raconte que la taille de la piste vient de ces numéros de dressage. Le rayon de la piste correspondrait ainsi à la distance nécessaire entre l’écuyer, la longe et le cheval.
En 1774, un compatriote de Beates, nommé Hyam, parut avec sa famille et, au même endroit, présenta des divertissements du même genre jusqu'en 1778 où revint Beates . L'année suivante, Balph, écuyer français, et sa femme écuyère espagnole, continuèrent ce spectacle
En 1783, Astley il vient à Paris et ouvre le premier cirque en dur, rue Faubourg du Temple .
A la révolution, il rentre en Angleterre et la structure est reprise par l’italien Antonio Franconi. Ces structures en dur n’accueillent jusque là que des spectacles équestres ".



" Antoine Franconi était originaire d'Italie. Il naquit à Venise en 1738. Il avait 20 ans lorsqu'il vint en France et ce fut comme physicien qu'il parut devant le public. Il s'appliqua en même temps à dresser divers animaux et obtint un vif succès à Lyon et à Bordeaux. Dans cette dernière ville, il chercha même à introduire les combats de taureaux.
Apres avoir exploité les provinces du midi de la France, Franconi revient à Paris en 1783. En 1785, il retourna à Lyon, acheta des chevaux et les dressa lui-même. la révolution interrompit ses représentations. Son cirque ayant été détruit au siège de Lyon, il revient à Paris en 1792 et reparut au faubourg du Temple avec toute sa famille composée d'écuyers et d'écuyères et donna une grande pantomime.
En 1800, le cirque Franconi se transporta dans l'ancien couvent des Capucins, mais au moment du percement de la rue de la Paix, il dut émigrer en 1807 dans une salle de la rue du Mont Thabor et Franconi céda alors la direction à ses deux fils, Laurent et Minette qui eurent l'idée d'alterner les exercices de voltige et d'équitation avec la représentation de pantomimes dont la mise en scène dépassait tout ce qu'on avait vu dans le genre. Par suite de la mode ou plutôt de la manie qui régnait alors de donner à tout une couleur antique , le nouveau cirque fut appelé "cirque olympique ".





" La construction du trésor rue de Rivoli contraignit encore une fois les Franconi à quitter cette salle; ils retournèrent au faubourg du Temple, à l'ancien emplacement du manège d'Astley ; mais leur nouveau théâtre construit à grand frais devint en 1826 la proie des flammes . A l'aide de nombreuses souscriptions, ils élevèrent le cirque du boulevard du Temple devenu de nos jours le cirque d'hiver.

Les Franconi ne se bornèrent pas toujours aux exercices équestres, et c'est avec succès qu'ils produisirent sur leur scène des éléphants et des cerfs dressés avec une rare habileté. Le singe Jocko et le cerf Coco firent courir tout Paris. L'administration du cirque eut l'idée de scinder en deux parties le spectacle : celui d'hiver au boulevard et celui d'été aux Champs Elysées.

Ce fut en 1835, qu'en vertu d'une décision ministérielle, MM Franconi et Ferdinand Lalou furent autorisés à donner aux Champs Elysées, des représentations équestres pendant la belle saison. Ils utilisèrent tout d'abord une vaste tente au Carré Marigny, à l'endroit même où devait s'élever le cirque (œuvre de l'architecte Hittorf, qui s'inspira du style pompéien, alors fort à la mode) qui pouvait contenir 4000 personnes. La salle était vaste et commode. Vue le soir, à travers la verdure, surtout lorsque l'intérieur était illuminé, cette construction faisait beaucoup d'effet ".




" Il semblait tout naturel d'édifier un cirque aux Champs-Elysées ; ce n'était, en somme, qu'un rappel du fameux Colisée, inauguré en 1771 et démoli en 1780. Ce Colisée dont un nom de rue évoque encore le souvenir et l'emplacement, comprenait non seulement une salle de spectacle mais encore des boutiques, un jardin, des cafés, et surtout un bassin assez vaste pour qu'on put y donner des fêtes nautiques. Les Parisiens de 1771 furent tout d'abord émerveillés par l'éclat des "deux mille bougies qui faisaient de la nuit le jour". Sur la pièce d'eau, des joutes de bateliers, des promenades en nacelles, des courses nautiques, des évolutions de trirèmes à l'antique. Mme Vigée-Lebrun raconte dans ses "amusants souvenirs" que le large perron qui précédait la salle de concert, était le rendez vous de tous les jeunes élégants de Paris qui, placés sous les portiques illuminés, ne laissaient passer une femme sans lancer une épigramme. Malgré tout, réunions dansantes, fêtes" hydrauliques et pyriques, évocations étrangères telles que les noces de l'empereur de Chine, spectacles aux affiches alléchantes, le Colisée ne parvint pas à attirer la foule aux Champs-Elysées qui semblaient alors fort éloignés de Paris. Bientôt, le bassin mal entretenu devint une crapaudière puante, les boutiques se fermèrent et, en 1780, l'établissement faisait faillite ; c'était en pure perte que plus de deux millions de livres y avaient été dépensées ".



Vous voyez ici en photo le clown coupable de l'infidélité de mon compagnon... (rires) . Donc c'est La piste aux étoiles que j'ai été voir, un spectacle magnifique, mais j'aime tous les cirques, je le précise encore !

" Mais, si le Colisée disparaissait, les Champs-Elysées prenaient chaque jour une importance plus grande. Les Parisiens et les étrangers s'y rendaient chaque soir, dans la belle saison. Sir John Cais, un Anglais visitant Paris en 1801, après la paix d'Amiens, en avait gardé un souvenir charmé. De toutes parts, ce n'était que bruit de musique et de danse, partout on valsait en buvant de la limonade. Les femmes étaient élégantes, rien ne pouvait égaler la gaieté sans souci, le joyeux oubli de toute préoccupation qui régnait en ce lieu : la musique était excellente.
Sous la Restauration, et encore plus sous le règne de Louis-Philippe, les Champs-Elysées furent un lieu de délices. Le cirque olympique devint le rendez-vous de toutes les élégances ; on y applaudissait le célèbre écuyer Baucher "qui domptait le plus terrible des chevaux d'Angleterre, le forçant à exécuter des quadrilles et des pas dont Vestris lui-même serait jaloux".
Dès sept heures du soir, il était impossible de se procurer une seule place. Trois mille personnes se pressaient pour applaudir la poste royale dans laquelle Mr Lalanne, en costume écossais, "montait cinq chevaux au son du pibroch …". Son rival, Mr Lejars, "en habit de Mercure" exécutait la grande voltige sur un cheval libre. Auriol, le grand équilibriste, le clown merveilleux, stupéfiait les spectateurs par son adresse et ses drôleries. Enfin Adolphe Franconi lui-même, le représentant de cette illustre dynastie, présentait en liberté des chevaux extraordinaires, désignant du bout du sabot la personne la plus amoureuse de la société, rapportant un drapeau, une fleur, une chaise et surtout … beaucoup d'argent au directeur !
Les écuyères du grand style s'appelaient Caroline Loyau , Mme Lejars, et, plus tard, Bradbury, Loiset, Elvira Guerra, Adèle Drouin. Un public idolâtre envahissait chaque soir l'immense salle. Les premières coûtaient 2 francs, les secondes 1 franc, les troisièmes 0 f 50. Franconi connut les joies du maximum !
Le cirque "d'été" comptait un jour chic. Chaque samedi, le cercle compact des écuyers vêtus d'un habit à la française bleu barbeau, des sportsmen, des clowns, des palefreniers en bottes à revers, des "artistes" attendant leur numéro, massés à l'entrée du passage des écuries, sous la surveillance de M. Loyal, s'écartaient pour laisser passer les lions et les lionnes qui, vers les neuf heures et demie du soir, venaient faire leur sensationnelle apparition.
Il était alors de bon ton de se montrer en société houleuse, avant que d'aller fouler le bitume du jardin Mabille à l'orchestre endiablé, dirigé par M PILODO .
Une heure durant, cette phalange de noceurs, arborant un gardénia à la boutonnière, applaudissait l'écuyère à la mode, le travail de haute école et les pitreries de clowns, puis, d'un pied leste, ils regagnaient l'avenue Montaigne où s'élevaient les palmiers de zinc du bal Mabille .
Paris posséda également plusieurs hippodromes, dont celui de l'Alma où furent présentées durant l'été, à ciel ouvert, des pantomimes magnifiques .
Le 3 juillet 1845, fut fondé l'hippodrome de l'étoile, dirigé par MM. Laurent Franconi père, Victor Franconi fils et Ferdinand Laloue ; on y donna le "camp du drap d'or", des courses de chars, des courses d'autruches, la "croix de Berny", et la chasse à courre. Cet établissement fut démoli en 1849 ".

Voici un extrait du spectacle que j'ai vu Dimanche et à la fin Roger Falck fait chanter son tigre...



" En 1852, Napoléon III inaugura le cirque Napoléon devenu, de nos jours, le cirque d'hiver.
L'hippodrome de la porte Dauphine, construit en 1854, dirigé par M Arnaud, disparut en 1869.
Rue de Lyon, il y avait un établissement où l'on présentait des spectacles similaires dits : "les arènes nationales".
En 1877, avec la direction Zidlern, fut présenté aux Parisiens, place clichy, un nouvel hippodrome, avec une verrière comme toit. Il avait une contenance de 8000 places, une piste de 84 m sur 48, une écurie de 200 chevaux. Il était ouvert de mars à septembre. Les artistes entraient dans l'arène dans l'ancien carrosse du duc de Brunswick. De nombreuses pantomimes furent données dans cet établissement, la chasse à courre en 1878, Cadet Roussel en 82, Jeanne d'arc avec ses décors transparents en toile métallique, etc.
Le Théâtre Gaumont Palace a été édifié sur cet emplacement.
En 1886 s'ouvrira, rue St Honoré, le nouveau cirque et, en 1873, le clown Fernando créera à Montmartre un cirque qui sera repris en 1900 par le célèbre Medrano, un clown de sa troupe.
Enfin, le dernier cirque de ce genre, le Cirque de Paris, s'ouvrira vers 1910 près de l'Ecole Militaire ".

Une autre belle vidéo où l'on voit bien les trapezzistes :



" Hélas ! le cirque se meurt. Fini le genre de FOOTIT et Chocolat qui, depuis 1888, amusèrent nos générations. De nos jours, nous avons les Boulicot, Recordier, Grock, Antonett, Fratellini, les frères Paul, Albert et François, mais ces clowns sont devenus des excentriques du music-hall.
De ce fait, le cirque rechercha la mise en scène du music-hall, mais il ne put y parvenir, car, outre des artistes de cirque, le music-hall présentait des danseurs, des chanteurs et des revues à girls.
"On aura tout vu ! on aura tout vu ! " car jadis le cirque, le théâtre et le music-hall, trinité parisienne, ne faisaient qu'un lorsqu'il s'agissait d'amuser et de faire rire les "cochons de payants ".

Il faut attendre 1852 et Louis Dejean pour que ces spectacles s’enrichissent des numéros des forains. Cela se passe au cirque Napoléon, aujourd’hui appelé cirque d’Hiver ".

Je pose ici un lien de slide, très beau, les images sont magnifiques :
http://www.youtube.com/watch?v=4T7da_Foivo&NR=1

" De leur côté les cirques ambulants, qui sont souvent constitués de membres d’une même famille, continuent de circuler de ville en ville. Ils sont équipés de chapiteaux, qui sont apparus en 1825 aux Etats-Unis, et nécessitent beaucoup d’espace pour installer leur campement et la ménagerie.
Quand ils arrivent dans une ville, une partie de la troupe dresse le campement, une autre dresse la chapiteau pendant qu’une troisième organise une parade afin d’annoncer le spectacle.

C’est ce type de spectacle que l’on appelle le « cirque traditionnel ».
Certains éléments se retrouve de façon systématique et sont des composantes essentielles au spectacle :
- Le spectacle a lieu sous chapiteau, autour d’une piste circulaire
- Monsieur Loyal présente chaque numéro
- Le spectacle n’a pas d’unité mais présente une succession de numéros indépendants
- On trouve plusieurs disciplines : acrobatie, mime, jonglage, trapèze, équilibre, fil de fer, clowns….
- Il y a des numéros avec des animaux
- Le spectacle est mis en musique par un orchestre ou une fanfare qui fait partie de la troupe.

Cet univers du cirque a fasciné beaucoup d’artistes au 19ème siècle. Ainsi, de nombreux auteurs, poètes et surtout peintres ont exploité ce thème dans leur discipline respective ".

Un autre très beau lien de slide : Les girls Falck
http://www.youtube.com/watch?v=L3cIWq0utUw&feature=related

Le cirque nouveau :

" Mais peu après la seconde guerre mondiale, dans les années 50, le cirque traditionnel connaît une crise et une désaffection du public qui s’explique notamment par la généralisation de la radio et de la télévision.

Dans les années 70, de jeunes artistes de cirque essaient alors de renouveler les arts du cirque en apportant quelques modifications :
- Les spectacle n’a plus forcément lieu sous un chapiteau ni autour d’une piste circulaire mais il peut également se dérouler sur des scènes de théâtre ou dans la rue.
- Disparition des numéros de dressage et du personnage systématique de Monsieur Loyal
- Le spectacle est conçu comme étant une seule et même histoire et non plus une succession de numéros sans lien entre eux
- Le cirque s’ouvre vers d’autres disciplines qui sont intégrées dans les spectacles : théâtre, danse, arts de la rue, vidéo, marionnettes…) ".

C’est ce qu’on appelle « le cirque nouveau ». (Divers sites)

Je ne peux pas m'empêcher de terminer ce billet par une vidéo extraordinaire, qui me fascine personnellement!
C'est du trapèze et cette soviétique, en répétition ici, m'éblouit litteralement !
Une merveille !

Ekaterina Karmashova trapez



Vive le cirque ! Allez au cirque !



Cirque Bidon

jeudi 8 avril 2010

2. Journée Internationale des Rrom

" Aujourd'hui, le 08 avril, c'est la journée internationale des Rroms : date symbolique faisant référence à l'ouverture du congrès de 1971 qui a marqué la naissance d'un véritable mouvement politique rrom sur la scène internationale.
L'adoption de symboles identitaires avait permis aux leaders rroms d'affirmer ou renforcer le sentiment d'appartenance à un même peuple ".

Retrouvons les tous en musique dans un endroit ou d'ailleurs ils vont se retrouver bientôt, venant du monde entier. .. Et vive le jazz manouche !


envoyé par maggiechenjn

Je vous dirige vers un blog ami : Notre Route, lien sur le côté qui en parle plus en détail.

J'ai déjà posé ici les paroles de l'hymne international rrom Gelem Gelem dans :

http://fleurdecorailpassiongitane.blogspot.com/2009/01/8-lettre-ouverte-martin-gray-sur-les.html

Allez écouter Gelem Gelem sur le blog Notre Route, magnifiquement interprété par Gérard Ferrer le gitan marseillais ! Bonne journée !

samedi 3 avril 2010

1. Resurrection

Pourquoi cherchez–vous parmi les morts celui qui est vivant ? Luc 24:1-12

11 Cependant Marie se tenait près du sépulcre, en dehors, versant des larmes ; et, en pleurant, elle se pencha vers le sépulcre ; 12. Et elle vit deux anges vêtus de blanc, assis à la place où avait été mis le corps de Jésus, l’un à la tête, l’autre aux pieds. 13. Et ceux-ci lui dirent : «... Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur dit : « Parce qu’ils ont enlevé mon Seigneur, et je ne sais où ils l’ont mis. » 14. Ayant dit ces mots, elle se retourna et vit Jésus debout ; et elle ne savait pas que c’était Jésus. 15. Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Elle, pensant que c’était le jardinier, lui dit : « Seigneur, si c’est vous qui l’avez emporté, dites-moi où vous l’avez mis, et j’irai le prendre. » 16. Jésus lui dit : « Marie ! » Elle se retourna et lui dit en hébreu : « Rabboni ! » c’est à dire « Maître ! » 17. Jésus lui dit : « Ne me touche pas, car je ne suis pas encore remonté vers mon Père. Mais va à mes frères, et dis-leur : Je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu, et votre Dieu. » 18. Marie-Madeleine alla annoncer aux disciples qu’elle avait vu le Seigneur, et qu’il lui avait dit ces choses. EVANGILE SELON SAINT JEAN

Dans une tombe, il n'y à rien !!! Rien qu'un vieux vêtement...Une dépouille respectable certes mais..Les messages de l'au-delà, que ce soit par transcommunication instrumentale ou par écriture automatique, inspirée, comme vous voudrez en attestent tous! Je ne sais plus qui disait à sa mère par écriture inspirée : " N'allez pas sur nos tombes, nous n'y sommes pas! Recueillez-vous près de notre photo, mettez des fleurs à côté de nos photos mais n'allez pas sur nos tombes" à quelques mots près, je n'ai pas la citation sous les yeux.

La résurrection de Jésus c'est bien cela : A la différence qu'il est Christ

et qu'il ne nous à pas laissé sa dépouille.....


La chair : Qui nous rappelle si cruellement à l'ordre lors des souffrances physiques, cette chair n'est que la dernière enveloppe grossière de ce que nous sommes : Il y à d'autres corps, subtils étheriques qui eux subsistent après la mort physique, ce que nous appelons "âme" (comme un papillon).
Précision : Les corps s'allègent au fur et à mesure de leur évolution mais gardent leurs identité, puisque même les témoignages de l'au-delà  nous informent que des missions sont attribuées, que les  qualités ou talents terrestres se dévelopent et s'exercent. Quand à ce nouveau corps, il à des capacités étonnantes. J'y reviendrais.

Combien d'entre nous ont éprouvé et à plusieurs reprises même en ce monde physique cette sensation de pouvoir comme sortir de ce corps (certains le font) cette sensation d'une vibration plus haute, élevée, comme si il n'en fallait que de peu pour léviter presque ?

Même ce désintérêt ( cela n'à rien à voir avec le dégoût, ce sont des "montées en vibrations") des choses physiques parce-que branchés sur une autre dimension ? Cette sensation de légèreté de l'être, indicible ?

J'ai du mal à dire dans le Credo : "Je crois en la résurrection de la chair" parce-que je n'y crois pas, parce-que je trouve cela obsolète comme conception et faux!


Les témoignages de l'au-delà attestent de "corps glorieux", un corps ressemblant à celui que nous avions sur terre mais plus beau, un corps de gloire que rien ne peut plus atteindre, plus léger,

- Il est incorruptible.
- Il se déplace à volonté
- Il passe à travers les obstacles
- Il est lumineux (il révèle sans obstacle nos âmes).

Je ne vais pas trop développer ici : Mais je suis d'accord avec Saint Paul. Il n'y à pas de résurrection de la chair .

Il le dit dans un texte d'une rare beauté, que l'on devrait lire plus attentivement :
Saint paul, première Epître aux Corinthien :
"I Cor 15,35. Mais quelqu'un dira: Comment les morts ressuscitent-ils, et avec quel corps reviendront-ils? I Cor 15,36. Insensé, ce que tu sèmes ne reprend pas vie, s'il ne meurt auparavant. I Cor 15,37. Et quand tu sèmes, tu ne sèmes pas le corps qui doit naître, mais une simple graine, par exemple de froment, ou de quelque autre chose. I Cor 15,38. Puis Dieu lui donne un corps comme il Lui plaît; et à chaque semence le corps qui lui est propre. I Cor 15,39. Toute chair n'est pas la même chair; mais autre est celle des hommes, autre celle des bêtes, autre celle des oiseaux, autre celle des poissons. I Cor 15,40. Il y a aussi des corps célestes et des corps terrestres; mais autre est l'éclat des corps célestes, autre celui des corps terrestres. I Cor 15,41. Autre est l'éclat du soleil, autre l'éclat de la lune, autre l'éclat des étoiles; car une étoile diffère en éclat d'une autre étoile. I Cor 15,42. Ainsi en est-il de la résurrection des morts. Le corps est semé dans la corruption, il ressuscitera dans l'incorruptibilité; I Cor 15,43. il est semé dans l'ignominie, il ressuscitera dans la gloire; il est semé dans la faiblesse, il ressuscitera dans la force; I Cor 15,44. il est semé corps animal, il ressuscitera corps spirituel. S'il y a un corps animal, il y a aussi un corps spirituel, selon qu'il est écrit" I Cor 15,45. Le premier homme, Adam, a été fait âme vivante; le dernier Adam, esprit vivifiant. I Cor 15,46. Toutefois, ce qui est spirituel n'est pas le premier; mais d'abord existe ce qui est animal, et ensuite ce qui est spirituel ".
Nous sommes fait pour aimer et grandir dans l'Esprit en finalité...
Pour fêter cette résurrection, écoutons un très beau cantique gitan : " Jesus gitano "




Envoyé par gitanofun1

Précédents liens sur Pâques :







Précédent lien ayant trait à la résurrection (un de mes témoignages personnels, ) :